Paul Féval - La fabrique de mariages, Vol. III

Здесь есть возможность читать онлайн «Paul Féval - La fabrique de mariages, Vol. III» — ознакомительный отрывок электронной книги совершенно бесплатно, а после прочтения отрывка купить полную версию. В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: literature_19, foreign_antique, foreign_prose, foreign_language, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

La fabrique de mariages, Vol. III: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «La fabrique de mariages, Vol. III»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

La fabrique de mariages, Vol. III — читать онлайн ознакомительный отрывок

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «La fabrique de mariages, Vol. III», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

– Comment? comment? s'écria celui-ci.

– En voilà une autre, hurla Niquet sans comprendre.

Et Palaproie, éveillé en sursaut:

– Ah! mais!.. ah! mais!.. faut s'expliquer!

– Mon Dieu! continua Barbedor, – je veux dire tout uniment qu'elle était la fille d'un militaire comme madame la comtesse…

– Quant à ça, oui! approuva Niquet.

– Ça y est! appuya Palaproie.

– Et d'un militaire, homme d'honneur! acheva Jean-François Vaterlot.

– Sans doute, sans doute, répliqua le vieux Roger, qui appela sur ses lèvres un sourire orgueilleux; – mais vous ne voulez pas vous mettre ça dans la tête, qu'il y a militaire et militaire.

– C'est pourtant bien simple, ça! l'interrompit le sergent?

Et l'adjudant:

– Ah! mais oui!

Roger poursuivit en versant à la ronde, – à pleins verres, – un château-laffitte de 1817, digne de caresser ce qu'il y a de mieux en fait de palais diplomatiques.

– L'éducation, que diable! Quand on n'a rien négligé pour l'ordre, l'instruction, la propreté…

– Nom d'un cœur! s'écria Barbedor, – tout ça ne fait pas qu'on trouve des comtes dans le pas d'un cheval!.. des comtes archimillionnaires!

– Le fait est, insinua Niquet, – que n'y en a pas suffisamment pour toutes les jeunesses bien éduquées.

– Ah! mais non! approuva Palaproie.

Roger secoua les cendres de sa pipe lentement et regarda son auditoire avec l'intime conscience de sa supériorité.

– Discuter avec des brise-raison, dit-il, – c'est des bêtises, quoi donc! Les vrais sourds sont celui qui ne veut pas entendre… Ça vous fait donc bien du chagrin d'avouer que le capitaine Roger ne ressemble pas au premier venu?.. Toussaint était un vrai pour le cœur et les sentiments… je ne dis rien ci-contre… mais il va quelque chose de plus apprécié dans les sociétés, c'est les manières, la tenue, le truc dont on sait se conduire avec le grand monde… Les uns le reçoivent au berceau de la nature, les autres ont beau faire de vains efforts, ils ne parviennent jamais à se le donner… La différence est là dedans: comprenez-vous?

Niquet et Palaproie déclarèrent qu'ils comprenaient.

Barbedor dégustait son laffitte en silence.

Roger le provoqua du regard.

– Tout ça, reprit-il, – c'est du latin et du grec pour le cousin, dont les fréquentations sont à la barrière, loin du centre de la noblesse ou industrie, ainsi que le haut commerce sans boutiques et les compagnies généralement comme il faut… Veuille ne pas te mécontenter, Jean-François: la chose n'est pas pour t'en faire un outrage… Si tout le monde était des marquis, où serait le plaisir de surpasser ses semblables par la particule ou autre?.. Si la connaissance de mademoiselle Toussaint avait rencontré vis-à-vis de lui, pour père de la fille, un lapin comme Roger, ça aurait tourné différemment, j'en accepte l'augure! On ne se moque pas de Roger: voilà l'idiome, ne sortons pas de là!

– Voilà! répéta Niquet, qui posa son vieux chapeau sur l'oreille en toisant Barbedor.

– Ça y est! ajouta Palaproie.

– N'empêche, dit cet entêté de Jean-François, – que c'est une fameuse affaire et un crâne billet de loterie!.. Je ne suis pas jaloux, puisque je n'ai pas d'enfants personnels, du sexe ni autres… Mais j'aimerais entendre l'anecdote, narrée de la propre bouche du capitaine.

Roger fut évidemment flatté.

– Quoique ça soit des délicatesses de famille, dit-il, – et des affaires privées dont personne n'a le droit d'y fourrer son œil indiscret, je ne vois pas d'empêchement à en faire le récit succinctement, étant ici entre militaires et toi seul d'ami… J'entame donc, et vous êtes priés de faire silence dans les rangs après la tournée.

La tournée eut lieu.

En suite de quoi, le vieux Roger demanda solennellement:

– Y sommes-nous?

– Présents! répliqua Niquet.

– Ah! mais oui! fit Palaproie.

Barbedor ne dit rien, mais il rapprocha son siége.

Roger prit la pose du conteur et commença:

– Il y a donc que nous avons habité la Belgique, qui est un petit pays par rapport à nous autres Français, mais jalouse d'imiter la liberté dont le drapeau tricolore flotte maintenant sur ses murs.

Niquet et Palaproie ne purent refuser à ce début éloquent un signe hautement approbateur.

– Étant ainsi de l'autre côté des frontières, poursuivit Roger, – dans la ville de Liége, Béatrice cultivait son piano et soignait le ménage, tandis que je me livrais à mes occupations de café et autres. Les établissements publics n'y brillent pas par le clinquant, mais par la bière, connue dans tous les pays du globe. Il y a donc que j'entendais parler çà et là, de différents côtés, du comte Achille de Mersanz…

– Attention! s'interrompit le sergent, – voilà la machine!

– On y est! fit l'adjudant; – qu'il passe dans les rangs!

Il avait un œil clos par le sommeil; l'autre, à demi ouvert, battait la chamade.

Barbedor était tout oreilles.

– Un citoyen, continua Roger, – qui mettait tout sens dessus dessous dans les Ardennes belges par ses chasses au sanglier avec les dames en calèches et uniformes à la Louis XV… un grand propriétaire, censément comme le marquis de Carabas des temps jadis.

»Tout à coup, je dirai même subitement, soudain, d'un jour à l'autre, voilà mademoiselle Roger qui perd ses couleurs, en grand, pâle comme un linge, les yeux battus, pleurnichant dans les coins et manquant le ragoût.

»Cartouchibus! incontinent, je médis: Ça n'est pas naturel! Ça doit être la nature qui parle dans un cœur innocent et sensible. On ne m'en passe pas. J'en ai vu de toutes les couleurs et encore d'autres nuances!.. Faudrait un luron pour m'en faire voir en plein midi.

»Je pris la faction du père de famille, veillant sur ceux à qui il a donné le jour. Je guettai, foutrimaquette! des yeux d'Argus et perçants comme la prunelle de l'aigle qui était en tête de nos drapeaux flottant à l'étranger.

»Point de repos ni jour ni nuit, sauf le sommeil et les délassements au café avec les camarades. – Observez que les cafés, là-bas, se nomment la brasserie, en raison motivée par la consommation, qui est la bière.

»Voilà donc qu'un soir… Vous ai-je spécifié que le comte Achille restait juste en face de nous?

– Non, répondit Niquet.

Palaproie rendit un ronflement sourd.

– Si je l'ai omis, reprit Roger, – c'est dans le feu du narré… Le comte Achille avait son hôtel en face de nous, comme qui dirait vis-à-vis, de l'autre côté de la rue. Je n'étais pas jaloux de son opulence, car ni l'or ni la grandeur ne nous rendent heureux; mais je rageais quelquefois de voir tant d'équipages et tant de laquais pour un seul muscadin. Nous n'étions pas fortunés à la maison en ce temps-là, et je ne me doutais guère que tout ça était à moi comme beau-père futur et légitime.

»Vous dire comment ça se fit que les deux jeunes gens s'entre-reconnurent dans l'intimité, je m'y refuse. Ça touche à la vie privée. D'ailleurs, je ne l'ai jamais su. La fenêtre où brodait ma petite Béatrice donnait sur la rue, juste en face de la chambre à coucher du comte. Béatrice allait sur ses dix-sept ans. C'était un mélange heureux de lis et de roses. Tout le quartier se retournait pour la voir passer dans la rue. Elle avait la taille des sylphides écossaises, à prendre dans la main, une petite bouche ornée de la couleur du corail à l'extérieur, et le dedans plein de trente-deux perles. Elle faisait tout ce qu'elle voulait de son piano droit, que j'avais eu d'occasion, et le rossignol n'est rien auprès des accents de sa voix… En faut-il plus! Il paraît que non, car le voisin d'en face fut bloqué au même, tambour battant… Et toi, Palaproie, malhonnête, va-t'en te coucher si tu as sommeil!

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «La fabrique de mariages, Vol. III»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «La fabrique de mariages, Vol. III» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «La fabrique de mariages, Vol. III»

Обсуждение, отзывы о книге «La fabrique de mariages, Vol. III» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x