Paul Féval - La fabrique de mariages, Vol. III
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Niquet donna un grand coup de poing sur le pauvre coude osseux qui était l'épaule de l'adjudant.
Palaproie sauta, saisit son verre et dit:
– Ah! mais oui!.. présent à l'appel!
– Et comme ça, demanda Barbedor, – le comte vint vous faire la demande bien honnêtement, et ça fut une fière noce?
Roger but un coup.
Après avoir bu, il caressa longuement sa moustache.
– Tu es curieux, cousin Jean-François, dit-il; – j'aime à penser que c'est pour l'intérêt que tu nous portes.
– Nom d'un cœur! s'écria bonnement Barbedor, – je voudrais bien savoir ce que ça me fait de froid ou de chaud… qu'ils s'épousent! qu'ils ne s'épousent pas…
– Un mot de plus, l'interrompit sévèrement Roger, – et tu tombes dans l'impolitesse!.. Ah! le défaut d'éducation primaire sera toujours un malheur chez l'homme qui ne fut pas bien élevé dès son bas âge!.. Écoute, Niquet; Palaproie, prête l'oreille attentive; c'est une histoire qui vaut la peine davantage que celle des recueils périodiques et la suite au prochain numéro… Ça ne marcha pas tout seul, non!.. le comte ne me fit pas la demande selon le grand chemin plat et ordinaire… Ça fut un roman intéressant de l'amour… Insensiblement, je voyais ma Béatrice pâlir et maigrir; je la trouvais souvent toute rêveuse et répondant de travers à mes questions paternelles… Afin de la mettre en garde contre les dangers de l'inexpérience, je glissais des demi-mots dans la conversation. Je lui disais de se méfier du sexe le plus fort, et que le loup peut s'insérer dans la bergerie quand on laisse un entre-bâillement à la porte… et autres… Je chantais en me faisant la barbe la chanson bien connue:
Il est plus dangereux de glisser
Sur le gazon que sur la glace…
Bref, toutes les précautions y étaient, quand tout à coup, un soir, en rentrant, je trouve la chambre de mademoiselle Roger vide et une lettre sur la table.
»Une lettre à mon adresse.
»Je ne pus pas la lire tout de suite, cette adresse-là; car j'avais trente-six chandelles devant les yeux, et il me semblait que mon cœur allait se casser dans ma poitrine…
– Comme ça, dit Niquet voyant que le capitaine s'arrêtait, tout pâle, – la petite s'était ensauvée…
– Avec le muscadin… ajouta Palaproie enorgueilli de sa perspicacité.
Barbedor bourrait sa pipe d'un air impassible.
Roger mit ses deux mains à plat sur sa poitrine.
– Quand je pense à ça, poursuivit-il, – ça m'oppresse bien encore un petit peu… Les enfants, j'en ai vu de rudes dans ma vie… Mais ce moment-là, dame, je faillis étrangler en grand par étouffement du cœur… Béatrice! ma fille! mon pauvre amour chéri…
Deux larmes roulèrent sur la joue bronzée du vieux soldat.
Niquet et Palaproie se frottèrent les yeux.
Ce gros judas de Barbedor tendit sa main calleuse au capitaine, qui la serra en disant:
– Merci, Jean-François, mon cousin; – je sais que tu as bon cœur… C'est les bonnes manières qui n'y sont pas…
»Mais, s'interrompit-il, – je ne sais pas pourquoi je pleure, moi! ne dirait-on pas que je vais raconter une déroute! Bien au contraire, cette soirée fut l'aurore de la félicité, comme vous allez le voir par la fin de ce récit.
»La lettre de Béatrice me demandait bien des pardons de s'être fait enlever, donnant pour raison que c'était le bon motif, mariage civil et à l'église, qui était sous jeu, et qu'elle avait craint les sévérités d'un père, à cause de son âge si tendre.
»Tout ça tourné aux petits oignons, d'un style coulant et agréable à tirer toutes les larmes du corps.
»N'empêche que je ne m'endormis pas sur le rôti. J'allai au café, où je soumis le cas aux plus vénérés des clients. Quand je dis au café, c'est la brasserie. Il y avait là un avocat flamand, gros comme toi, cousin Jean-François. Il me dit:
» – Le comte de Mersanz, votre voisin, est justement parti ce soir. C'est une affaire: détournement de mineure. Il a près d'un million de revenu, vous pouvez vous faire une aisance.
»Moi, je répliquai:
» – Ce Mersanz est militaire: c'est un cas de contre-pointe: je n'ai pas besoin de procureur.
– Fameux! s'écria Niquet.
– Ah! mais!.. appuya Palaproie en rêve.
– Et je rentrai chez moi, reprit Roger, pour régler l'histoire du duel… Je n'ai pas besoin de me vanter, pas vrai? je suis connu! je l'aurais embroché comme une mauviette, si je l'avais trouvé…
– Ah! ah! fit le sergent; – tu ne le trouvas pas?
– On s'entre-cherche comme ça souvent… balbutia l'adjudant; – c'est comme un fait exprès.
– Laissez dire le cousin! ordonna Vaterlot.
Roger se rinça la bouche.
– Quinze jours après, continua-t-il avec un certain embarras, – je reçus une lettre signée «Béatrice, comtesse de Mersanz.»
Niquet: C'est toi qui dus être content!
Palaproie: Ah! mais oui, qu'il dut l'être.
Barbedor, très-froidement : Et ça finit comme ça, l'histoire?
Roger, versant une abondante tournée : L'éducation… les principes… voyez vous… Ma petite Béatrice avait le fil… en outre que M. le comte, – soit dit sans l'offenser puisqu'il est présentement mon gendre, et comme tel de ma famille, – en outre que M. le comte savait que je le cherchais l'arme au bras, l'ayant dit ici et là, et partout, à qui voulait l'entendre, à haute voix, que j'aurais, le cas échéant, le sang du séducteur jusqu'à la dernière goutte!
Niquet: Quand on s'y prend comme ça… voilà!
Palaproie: Ça y est!
Barbedor: Alors, tu n'as pas été de la noce?
Niquet à Palaproie : Est-il taquinant, ce gros robinet à vin blanc.
Palaproie: Ah! mais oui!
Roger, qui a regardé de travers le cousin Jean-François : C'est sous-entendu qu'ils s'étaient mariés à l'église d'abord dans un petit pays prussien, là-bas, vers la Nouvelle-Montagne, connue par son zinc. La lettre était justement pour me demander mon consentement par écrit et les papiers, afin de se marier au civil devant la loi… Il n'y avait pas trop à réfléchir; puisque les choses étaient comme ça pas mal avancées… d'ailleurs, le parti ne me déplaisait pas au fond…
Niquet: Pas dégoûté, l'ancien!
Palaproie: Ah! mais non!
Barbedor, avec un sourire : Un titre de comtesse avec huit cent mille livres de rente.
Roger, solennellement : Il n'y a point sous la calotte des cieux un parti trop haut pour la fille d'un capitaine de l'armée française!
Niquet: Bien dit!
Palaproie: C'est que ça y est!
Barbedor: Et, quand tu arrivas, cousin, le mariage civil était fait?
Roger: Grâce aux papiers que j'avais eu soin d'envoyer d'avance.
Barbedor: Le mariage civil se fit aussi dans ce petit village prussien?..
Roger: Non pas!.. à Bruxelles en Brabant, ville de trois cent mille âmes, au su et au vu de tous les habitants de cette capitale… Voilà comme ça se joue, mon vieux, quand l'éducation y est, et les manières, et les principes, enfin tout ce qui compose le truc… sans compter qu'un papa d'un certain genre ne nuit pas à la chose… pas vrai, Niquet?
Niquet: Tu veux mon avis? le voilà: Tu as mérité le bonheur de ton enfant!
Palaproie: Ça y est… dans le cinq cents… du premier coup!
Jean-François Vaterlot tirait cependant sur sa pipe comme un malheureux. Un observateur eût aisément jugé qu'il avait encore quelque chose à demander.
Mais la question était apparemment bien grosse… elle ne pouvait passer.
– Eh bien, cousin! dit le triomphant Roger en lui versant à boire, – ça a l'air de te chiffonner, cette aventure là.
– Nom d'un cœur! se récria Barbedor; – pourquoi donc?
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