William Thackeray - La foire aux vanités (Texte intégrale, Tome 1 et 2)

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La foire aux vanités (Texte intégrale, Tome 1 et 2): краткое содержание, описание и аннотация

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Amelia Sedley et Becky Sharp sont deux amies qui suivent l'enseignement d'un pensionnat pour jeunes filles. La première est issue d'une famille bourgeoise fortunée, est timide, douce et ne connaît rien de la vie. La seconde a perdu ses parents ; elle est intelligente, charmante et fait tout pour cacher ses origines modestes et suspectes aux yeux de la bonne société londonienne. À la fin de leur scolarité, Amélia invite Becky à passer quelques semaines chez ses parents. Becky y fait la connaissance de Joseph " Joe " Sedley, le frère d'Amélia, d'ordinaire receveur d'impôts en Inde, et de retour en Angleterre.
" La Foire aux vanités " de William Makepeace Thackeray dépeint la société anglaise de la première moitié du XIXe siècle et la critique de façon mordante.

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Le même soir, Amélia lui écrivit une lettre des plus tendres et des plus longues. Son cœur débordait d’amour, mais elle était encore en proie à de funestes pressentiments, « Comment expliquer les farouches regards de M. Osborne ? lui demandait-elle ; y aurait-il une brouille entre mon père et lui ? » Son pauvre père était revenu tout triste de la Cité, et l’alarme était dans la maison. En somme, ses tendresses, ses craintes, ses espérances et ses pressentiments montaient à un total de quatre pages.

« Pauvre petite Emmy, chère petite Emmy ! elle est folle de moi, dit George en lisant sa lettre ; sacrebleu ! ajouta-t-il, voilà un punch qui m’a donné un affreux mal de tête ! » Oh ! oui, pauvre petite Emmy !

CHAPITRE XIV.

Intérieur de miss Crawley.

Dans le même temps à peu près, on aurait pu voir, se dirigeant vers une élégante maison de Park-Lane, une voiture de voyage avec une losange 1sur la portière. Derrière la voiture était assise une femme à l’air maussade, aux boucles pleureuses emprisonnées dans un voile vert, et sur le siége trônait un gros domestique bouffi. C’était l’équipage de notre amie miss Crawley, revenant du Hants. Les glaces étaient levées. Le gros épagneul, qui d’ordinaire passait la tête et la langue à l’une ou à l’autre portière, était couché sur les genoux de la femme à l’air maussade. Quand le carrosse s’arrêta, il en sortit, soutenue par de nombreux domestiques, une masse informe enveloppée de châles, et une jeune dame qui accompagnait ce ballot de vêtements. Sous cette épaisseur d’enveloppes se trouvait miss Crawley. On la monta jusqu’à sa chambre, on la mit au lit, et on entretint auprès d’elle une température de malade. Des estafettes furent envoyées aux médecins et aux hommes de l’art. Ceux-ci arrivèrent aussitôt, se réunirent en consultation, indiquèrent un régime et prirent leurs chapeaux. La jeune compagne de miss Crawley s’était présentée pour recevoir leurs instructions, et elle administra les médicaments prescrits par les hommes de l’art.

Le capitaine Crawley, des gardes, arriva le lendemain de la caserne de Knightsbridge. Pendant que son coursier noir piaffait sur la paille étendue devant la porte de la malade, il s’enquérait avec sollicitude de l’état de sa respectable parente. Il semblait éprouver pour celle-ci une tendresse des plus violentes. Aux premiers pas qu’il fit dans la maison, il rencontra la femme de chambre de miss Crawley, toute découragée et plus maussade que d’habitude, puis miss Briggs, la demoiselle de compagnie, tout éplorée dans le salon désert. À la nouvelle de l’indisposition de son amie bien-aimée, elle était accourue en toute hâte pour s’asseoir à ce lit de souffrance, dont elle, miss Briggs, avait si souvent adouci les amertumes. Et maintenant on lui refusait l’entrée de la chambre de miss Crawley. Une étrangère présentait à sa place les potions à sa chère amie ; une étrangère venue de la province, cette odieuse miss… Les larmes étouffaient la voix de la dame de compagnie, et elle en était réduite à ensevelir ses affections froissées et son pauvre nez rouge dans son mouchoir de couleur.

Rawdon Crawley fit passer son nom par la femme de chambre à l’air maussade, et la nouvelle compagne de miss Crawley arriva sur la pointe du pied, mit sa petite main dans celle de l’officier qui s’empressait à sa rencontre, et, jetant un regard de dédain sur la consternée miss Briggs, fit signe au guerrier de la suivre hors du salon. Elle le conduisit dans la salle à manger maintenant déserte, et dont les murs avaient été jadis les témoins de si splendides festins.

Ces deux personnes causèrent dix minutes ensemble, s’entretenant sans aucun doute de la malade qui se trouvait à l’étage supérieur ; après quoi la sonnette retentit avec force et au même instant entra M. Bowls, le gros sommelier de miss Crawley, qui, pour dire vrai, avait écouté au trou de la serrure la plus grande partie de la conversation. Le capitaine sortit en tordant ses moustaches, et enfourcha son cheval qui piaffait toujours sur la paille, à la grande admiration des gamins amassés dans la rue.

Il fit faire de gracieuses courbettes à son cheval, tout en jetant un dernier coup d’œil vers la fenêtre de la salle à manger, où s’était montrée un instant, pour disparaître presque aussitôt, la figure de la jeune personne dont nous venons de parler ; elle retournait sans doute à l’étage supérieur pour y donner ses soins inspirés par pure charité.

Quelle pouvait être cette jeune femme ? c’est à vous que je le demande. Le soir même était servi dans la salle à manger un petit dîner pour deux personnes : mistress Firkin, la femme de chambre de miss Crawley, se rendit alors auprès de sa maîtresse et y fit ses embarras en l’absence de la nouvelle garde-malade, assise en compagnie de miss Briggs devant un simple mais appétissant dîner.

Briggs était dominée par une trop vive émotion pour avoir la force d’avaler un morceau. La même jeune personne découpa une volaille avec une adresse remarquable et demanda la sauce d’une voix si bien articulée que la pauvre Briggs, qui l’avait devant elle, sauta sur sa chaise, faillit casser la saucière et retomba de nouveau dans son état d’affaissement et de torpeur.

« Vous ne feriez pas mal de donner un verre de vin à miss Briggs, dit la même personne à M. Bowls, le gros domestique de confiance. »

Il obéit à cet ordre ; miss Briggs prit le verre machinalement, l’avala de même, puis poussa un soupir et se mit à jouer avec son poulet sur son assiette.

« Je crois que nous pourrons faire notre service nous-mêmes, n’est-ce pas, miss Briggs ? dit la même personne avec un organe caressant ; nous vous remercions de vos bons offices, maître Bowls, et, si cela vous est égal, nous sonnerons quand nous aurons besoin de vous. »

Le sommelier descendit, et, chemin faisant, il accabla des plus horribles malédictions un pauvre domestique son subordonné.

« C’est pitié de vous voir dans cet état, miss Briggs, dit la jeune dame d’un air froid et légèrement moqueur.

– Ma bonne amie est si malade, et ne veut… eu… eu… pas me voir, sanglota miss Briggs dans un nouvel accès de douleur.

– Cela ne va plus si mal ; consolez-vous, chère miss Briggs, elle a un peu trop mangé ; voilà tout. Elle se sent beaucoup mieux ; elle sera dans peu complétement remise. Les ventouses et le traitement médical l’ont bien affaiblie ; mais dans peu elle aura repris ses forces. Je vous en prie, consolez-vous et prenez encore un verre de vin.

– Mais pourquoi ne veut-elle plus me voir ? disait miss Briggs en gémissant. Oh ! Mathilde ! après vingt-quatre ans d’affection la plus tendre, est-ce là le sort que vous réserviez à votre pauvre Arabelle ?

– Ne vous lamentez pas tant, pauvre Arabelle ! reprit l’autre avec un sourire imperceptible ; elle ne veut point vous voir parce qu’elle dit que vous ne la soignez pas aussi bien que moi. Allez ! je n’ai pas grand plaisir à rester sur pied toute ma nuit ; je vous céderais volontiers la place.

– N’ai-je pas pris soin de cette chère créature pendant longues années ? reprit Arabelle ; et maintenant…

– Maintenant elle en préfère une autre. Eh bien ! les malades ont des lubies ; il faut subir leurs caprices. Quand elle ira bien, je partirai.

– Jamais ! jamais ! s’écria Arabelle en fourrant la moitié de son nez dans son flacon de sels.

– Que voulez-vous dire, miss Briggs ? qu’elle n’ira jamais bien, ou que je ne partirai jamais ? reprit l’autre avec le même entrain. Peuh ! elle sera au mieux dans une quinzaine, et alors j’irai retrouver mes petits élèves à Crawley-la-Reine, et leur mère qui est bien plus malade que notre amie. Il ne faut pas être jalouse de moi, ma chère miss Briggs ; je suis une pauvre petite fille sans amis et bien inoffensive. Je ne prétends point vous supplanter dans les bonnes grâces de miss Crawley. Une semaine après mon départ, elle ne pensera plus à moi, tandis que son affection pour vous est l’ouvrage de bien des années. Donnez-moi un peu de vin, ma chère Briggs, et soyons amies ; car, je vous l’assure, j’ai bien besoin d’avoir des amis. »

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