William Thackeray - La foire aux vanités (Texte intégrale, Tome 1 et 2)

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La foire aux vanités (Texte intégrale, Tome 1 et 2): краткое содержание, описание и аннотация

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Amelia Sedley et Becky Sharp sont deux amies qui suivent l'enseignement d'un pensionnat pour jeunes filles. La première est issue d'une famille bourgeoise fortunée, est timide, douce et ne connaît rien de la vie. La seconde a perdu ses parents ; elle est intelligente, charmante et fait tout pour cacher ses origines modestes et suspectes aux yeux de la bonne société londonienne. À la fin de leur scolarité, Amélia invite Becky à passer quelques semaines chez ses parents. Becky y fait la connaissance de Joseph " Joe " Sedley, le frère d'Amélia, d'ordinaire receveur d'impôts en Inde, et de retour en Angleterre.
" La Foire aux vanités " de William Makepeace Thackeray dépeint la société anglaise de la première moitié du XIXe siècle et la critique de façon mordante.

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La bise de la nuit lui parut plus glacée,

Et plus froide la neige à ses pieds amassée !…

Il s’éloignait, le pauvre enfant,

Engourdi, défaillant…

De douces voix le saluèrent

Et tendrement le rappelèrent

Vers l’âtre hospitalier

Que la flamme colore.

Le jeune bachelier

Repartit à l’aurore,

Et l’âtre hospitalier

Quand il partit flambait encore.

Plus tristement chemine

Le pauvre voyageur…

Las ! écoutez le vent sur la colline !

Du pauvre voyageur,

Qui tristement chemine.

Prenez pitié, Seigneur !…

Ces vers revenaient sur le sentiment précédemment exprimé par ces mots : Quand je serai partie . À la fin de cette romance, la voix de miss Sharp ne laissait plus échapper que des notes sourdes et mélancoliques. Chacun comprit l’allusion à son départ et au triste isolement de l’orpheline. Joseph Sedley, qui était fou de musique et avait le cœur sensible, ressentit le plus vif ravissement tant que dura la romance, et la plus profonde émotion lorsqu’elle fut finie. S’il avait eu du courage, si miss Sedley et George Osborne fussent restés, suivant la proposition de celui-ci, dans l’autre pièce, le célibat de Joseph Sedley touchait à sa fin, et il n’y aurait pas eu besoin d’écrire cette histoire. Mais, après avoir chanté, Rebecca quitta le piano et, donnant la main à Amélia, passa dans l’autre pièce, où régnait une demi-obscurité. Au même instant apparut maître Sambo, portant un plateau couvert de sandwichs, de fruits confits, de verres et de carafes de cristal, ce qui attira sans partage l’attention de Joseph Sedley. Quand les parents rentrèrent de leur dîner, ils trouvèrent les jeunes gens si occupés de leur conversation, qu’ils n’avaient pas même entendu l’arrivée de la voiture et M. Joseph était en train de dire :

« Ma chère miss Sharp, une petite cuillerée de gelée, pour vous remettre après votre admirable, votre délicieuse exécution.

– Bravo ! Joe, » fit M. Sedley.

En entendant cette voix railleuse qui ne lui était que trop connue, Joe, saisi d’effroi, retomba dans son silence accoutumé et s’esquiva au plus vite. Il ne resta point éveillé toute la nuit à réfléchir s’il était aimé ou non de miss Sharp : la passion de l’amour ne troubla jamais ni l’appétit ni le sommeil de M. Joseph Sedley ; mais il médita quelque temps en lui-même qu’il serait bien délicieux d’entendre des chants si doux lorsqu’il serait privé du grand théâtre, que cette jeune fille était pleine de distinction, qu’elle parlerait français mieux que la femme du gouverneur général et qu’elle produirait une grande sensation dans les bals de Calcutta.

« Il est évident que la pauvre colombe a de l’amour pour moi, pensa-t-il. Pour la richesse, elle en a autant que toutes les filles qui partent pour l’Inde. Je pourrais chercher plus loin et trouver plus mal, en vérité ! »

Le sommeil le surprit au milieu de ses méditations.

Nous ne chercherons pas à découvrir si miss Sharp, de son côté, passa toute sa nuit à se demander ce qui allait advenir de tout ceci. Le lendemain matin, M. Joseph se présenta avant le déjeuner, aussi inévitable que la destinée. Jamais il n’avait fait autant d’honneur à Russell-Square. George Osborne s’y trouvait aussi depuis quelque temps, occupé, disait-il, à aider Amélia, qui écrivait à ses douze meilleures amies de Chiswick-Mall, et Rebecca continuait son travail de la veille, tandis que le buggy de Joe s’éloignait après que la porte eut retenti sous un bruyant coup de marteau.

Le receveur de Boggley-Wollah monta tout haletant les escaliers qui conduisaient au salon. Des regards d’intelligence furent échangés entre Osborne et miss Sedley qui, avec un sourire malicieux, regardèrent Rebecca toute rougissante, et dont les longues boucles cachaient à moitié la figure. Son cœur battait bien fort lorsque Joseph se montra sur la porte, Joseph tout essoufflé avec des bottes brillantes et dans tout leur premier vernis, Joseph dans un habit qu’il mettait pour la première fois, tout rouge de chaleur et de bonne santé derrière l’épais rempart de ses cravates. C’était un moment critique pour tout le monde, et Amélia était encore dans de plus grandes transes que les parties intéressées elles-mêmes.

Sambo, qui avait annoncé M. Joseph, venait en riant à la suite du receveur ; il portait deux beaux bouquets de fleurs que le séducteur avait eu la galanterie d’acheter le matin même au marché de Covent-Garden. Ils n’étaient pas, à beaucoup près, aussi fournis que ces espèces de bottes de foin que nos dames portent dans les soirées.

Les jeunes filles reçurent avec grand plaisir ce présent, que Joseph accompagna, pour chacune d’elles, d’un majestueux et gauche salut.

« Bravo ! Joe, s’écria Osborne.

– Merci, mon cher Joseph, » dit Amélia, toute prête à embrasser son frère, pour peu qu’il s’y fût prêté.

Pour un baiser d’une aussi douce créature qu’Amélia, j’achèterais bien sans marchander toutes les serres de M. Lee.

« Oh ! les belles, les admirables fleurs ! » s’écria miss Sharp ; puis elle osait à peine les sentir, les pressait sur son sein, les contemplait dans l’extase de l’admiration. Peut-être regardait-elle le bouquet de si près pour s’assurer s’il n’y avait pas quelque billet doux caché entre les fleurs.

Mais il n’y avait point de lettre.

« Dites-donc, Sedley, parle-t-on le langage des fleurs à Boggley-Wollah ? demanda Osborne en riant.

– Laissez-nous avec vos fadaises, répliqua le sentimental jeune homme. Je les ai achetées chez Nathan. Je suis bien aise que vous les trouviez de votre goût. J’ai acheté en même temps un ananas que j’ai donné à Sambo pour qu’il le prépare en salade ; c’est très-rafraîchissant et très-agréable par ce temps chaud. »

Rebecca dit alors qu’elle n’avait jamais goûté d’ananas, et que depuis longtemps elle désirait savoir ce que c’était.

La conversation en était là, lorsque Osborne quitta la chambre, je ne sais sous quel prétexte, et Amélia sortit aussi, peut-être pour ordonner qu’on mît l’ananas en tranches ; toujours est-il que Joseph resta seul avec Rebecca, qui avait repris sa bourse de soie verte, et dont les aiguilles se mouvaient avec rapidité sous ses doigts blancs et effilés.

« Quelle magnifique, quelle mâââgnifique romance vous nous avez chantée cette nuit, miss Sharp ! lui dit le receveur ; peu s’en est fallu que je n’éclatasse en sanglots ; d’honneur ! peu s’en est fallu.

– Parce que vous avez bon cœur, monsieur Joseph : il en est de même chez tous les Sedley.

– Elle m’a tenu éveillé toute la nuit, et j’essayais de la fredonner ce matin dans mon lit. Oui, d’honneur, j’essayais. Gollop, mon docteur, est venu à onze heures, car je suis un pauvre malade, vous savez ; et Gollop vient me voir tous les jours. Eh bien ! il m’a trouvé chantant comme un enragé.

– En vérité, vous me faites rire ; je voudrais bien vous entendre chanter.

– Moi ! non pas moi, mais vous, miss Sharp, ma chère miss Sharp, chantez-la encore.

– Non, pas maintenant, monsieur Sedley, dit Rebecca avec un soupir ; je ne suis guère en humeur de chanter, et, de plus, il faut que je termine cette bourse. Voulez-vous m’aider, monsieur Sedley ? »

Et, avant d’avoir eu le temps d’y réfléchir, M. Joseph Sedley, de la compagnie de Indes-Orientales, se trouvait en tête-à-tête avec une jeune femme à laquelle il adressait ses regards les plus brûlants, les bras tendus vers elle, dans l’attitude la plus suppliante, les mains engagées dans l’écheveau de soie verte qu’elle était occupée à dévider.

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