William Thackeray - La foire aux vanités (Texte intégrale, Tome 1 et 2)

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La foire aux vanités (Texte intégrale, Tome 1 et 2): краткое содержание, описание и аннотация

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Amelia Sedley et Becky Sharp sont deux amies qui suivent l'enseignement d'un pensionnat pour jeunes filles. La première est issue d'une famille bourgeoise fortunée, est timide, douce et ne connaît rien de la vie. La seconde a perdu ses parents ; elle est intelligente, charmante et fait tout pour cacher ses origines modestes et suspectes aux yeux de la bonne société londonienne. À la fin de leur scolarité, Amélia invite Becky à passer quelques semaines chez ses parents. Becky y fait la connaissance de Joseph " Joe " Sedley, le frère d'Amélia, d'ordinaire receveur d'impôts en Inde, et de retour en Angleterre.
" La Foire aux vanités " de William Makepeace Thackeray dépeint la société anglaise de la première moitié du XIXe siècle et la critique de façon mordante.

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– C’est cela, c’est ce qu’on appelle le coup de force, ma chère maman. À la vue de ces dessins, Rebecca s’est rappelé son père, qui y travaillait. Cette pensée lui est venue tout à coup, et voilà pourquoi vous l’avez vue…

– La pauvre enfant est tout cœur, dit mistress Sedley.

– Je voudrais bien qu’elle restât avec nous une semaine de plus, dit Amélia.

– Elle a, reprit Joe, quelque chose de diabolique comme miss Cutler, que je rencontrai à Dumdum, mais elle est plus belle. Miss Cutler est maintenant mariée avec Lance, chirurgien d’artillerie. Vous ai-je dit, madame, qu’une fois Quintin, du 14e, paria avec moi que…

– Joseph, nous connaissons l’histoire, dit Amélia en riant ; laissez cela de côté, et persuadez à maman d’écrire un mot à sir Crawley.

– N’avait-il pas un fils aux Indes dans les dragons légers du roi ?

– Eh bien ! vous lui écrirez pour qu’il accorde encore quelques jours de grâce à cette pauvre Rebecca. La voici, les yeux rouges d’avoir pleuré.

– Je suis mieux maintenant, dit la jeune fille avec son plus doux sourire ; puis, prenant la main que lui présentait la bonne mistress Sedley, elle la baisa respectueusement. Que vous êtes tous bons pour moi ! Tous, ajouta-t-elle avec un sourire, excepté vous, monsieur Joseph.

– Moi, dit Joseph méditant un moment pour savoir s’il n’allait pas partir. Juste ciel ! grand dieu ! miss Sharp !

– Comment avez-vous pu être assez barbare pour me faire manger cet horrible mets au poivre, le premier jour que je vous vis ? Vous n’êtes pas si bon pour moi que ma chère Amélia.

– C’est qu’il ne vous connaît pas si bien, s’écria Amélia.

– Je défie qui que ce soit de n’être pas bon pour vous, ma chère, reprit la mère.

– Le curry était excellent, en vérité il l’était, dit Joseph d’un ton grave. Peut-être n’y avait-il pas assez de jus de citron. Non, il n’y en avait pas assez.

– Et les chilis ?

– Par Jupiter, y avait-il là de quoi vous faire crier si fort ? dit Joe, encore tout pénétré de ce qu’il y avait de risible dans cette aventure, et éclatant d’un fou rire qui s’arrêta soudainement comme d’habitude.

– J’aurai soin de vous laisser choisir pour moi une autre fois, » dit Rebecca.

Et comme ils descendaient pour dîner :

« Je ne comprends pas que des hommes trouvent du plaisir à mettre ainsi de pauvres filles dans l’embarras.

– Vraiment, miss Rebecca, je ne voudrais pas vous chagriner pour tout au monde.

– Non, dit-elle, je sais que vous ne le voudriez pas. »

En même temps elle lui fit avec sa petite main un serrement gracieux et la retira tout effrayée ; puis, pour la première fois, le regardant un instant en face, elle abaissa aussitôt les yeux sur les tringles du tapis. Je ne voudrais pas affirmer que le cœur de Joe ne battit pas d’aise à cette marque d’intérêt, pleine de timidité et de grâce, venant d’une simple jeune fille.

C’était une avance que peut-être des dames d’une conduite et d’un tact irréprochables eussent condamnée comme un peu risquée ; mais considérez que la pauvre Rebecca avait tout à faire à elle seule. Quand une personne est trop pauvre pour avoir une servante, quelque élégante qu’elle soit, il faut bien qu’elle balaye sa chambre elle-même ; quand une jeune personne n’a pas de mère pour négocier ses affaires avec un jeune homme, il faut bien qu’elle s’en occupe elle-même.

C’est encore un bienfait du ciel que les femmes n’exercent pas leur pouvoir plus souvent, car nous ne pourrions leur résister. Elles n’ont qu’à montrer la plus légère inclination, les hommes sont aussitôt à leurs genoux. Vieux ou laids, nous sommes tous les mêmes. Je pose en principe qu’une femme, à moins d’être absolument bossue, peut épouser celui qu’elle préfère . Félicitons-nous donc si ces aimables créatures sont comme les oiseaux du ciel, et ne connaissent pas leur pouvoir ; autrement elles nous tiendraient à leur entière discrétion.

« Voilà précisément, pensa Joseph en entrant dans la salle à manger, comme j’ai commencé avec miss Cutler à Dumdum. »

Pendant le dîner, miss Sharp lui adressa plusieurs œillades moitié tendres, moitié plaisantes, à propos des plats ; elle était maintenant avec la famille sur le pied d’une entière familiarité, et les deux jeunes filles s’aimaient comme deux sœurs. C’est ce qui arrive toujours à deux jeunes filles qui restent dix jours ensemble dans la même maison.

Comme pour mieux avancer encore les projets de Rebecca, Amélia rappela à son frère une promesse qu’il lui avait faite aux dernières fêtes de Pâques.

« Quand j’étais à la pension, dit-elle en riant, vous, Joseph, vous m’avez promis de me mener au Vauxhall. Maintenant que Rebecca est avec nous, l’occasion ne saurait être meilleure.

– Délicieux ! » dit Rebecca battant des mains.

Mais elle se recueillit aussitôt, et reprit un air de retenue qui était bien fait pour une créature aussi modeste.

« Aujourd’hui ce n’est pas le jour, dit Joe.

– Eh bien ! demain.

– Demain, je dîne dehors avec votre père, dit mistress Sedley.

– Vous ne supposez pas que je veuille y aller, madame Sedley ! lui dit son mari ; et ce n’est pas à une femme de votre âge et de votre condition à s’exposer au froid, dans un trou aussi humide.

– Mais il faut que ces enfants aient quelqu’un avec eux, reprit mistress Sedley.

– Joe n’y va-t-il pas ? dit le père en riant ; il est assez gros à lui tout seul pour nous remplacer tous deux. »

Cette parole fit éclater de rire jusqu’à maître Sambo, qui se trouvait au buffet, et le pauvre diable de Joseph eut une tentation de parricide.

« Desserrez son corset, continua l’impitoyable railleur, jetez-lui un peu d’eau sur le visage, miss Sharp, ou bien remontez-le dans sa chambre. Le malheureux se trouve mal : portez-le dans sa chambre ; il ne pèse pas une plume.

– Le diable m’emporte si j’y tiens plus longtemps, monsieur ! hurla Joseph.

– Sambo, faites avancer l’éléphant du seigneur Joe ! cria le père ; envoyez à Exeter-Change. »

Mais voyant Joseph prêt à éclater de dépit, le vieux plaisant cessa de rire, et tendant la main à son fils :

« On se permet tout à la Bourse, mon cher Joe. Et toi, Sambo, donne-moi un verre de champagne, ainsi qu’à notre ami Joe. Boney lui-même n’en a pas de pareil dans sa cave, mon garçon. »

Un verre de champagne rendit à Joseph sa bonne humeur. Avant que la bouteille fût vide, et en sa qualité de malade il n’en but que les deux tiers, il consentit à conduire les deux jeunes filles au Vauxhall.

« Il faut, dit le père, que ces jeunes filles aient chacune un cavalier. Joe perdra sûrement Emmy dans la foule, parce qu’il sera accaparé par miss Sharp. Envoyez au 26 demander à George Osborne s’il veut bien venir. »

Je ne sais pourquoi mistress Sedley regarda son mari en riant. Les yeux de M. Sedley prirent une expression de malice difficile à rendre. Il regarda Amélia, et Amélia, penchant la tête, rougit comme les jeunes personnes de dix-sept ans savent seules rougir, comme miss Rebecca Sharp n’avait jamais rougi de sa vie, ou au moins depuis l’âge de huit ans, où sa grand’mère l’avait surprise volant des confitures dans l’armoire.

« Amélia ferait bien d’écrire un mot, dit le père, et George Osborne verrait la belle écriture que nous avons rapportée de chez miss Pinkerton. Vous rappelez-vous, Emmy, quand vous lui avez écrit de venir le jour des Rois et que vous n’aviez pas mis d’ s à rois ?

– Il y a longtemps de cela, dit Amélia.

– Il me semble que c’est encore hier, John, » dit mistress Sedley à son mari.

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