Fedor Dostoievski - Les Frères Karamazov (Édition Intégrale)

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Les Frères Karamazov (Édition Intégrale): краткое содержание, описание и аннотация

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L'intrigue principale tourne autour des trois fils de Fiodor Pavlovitch Karamazov, un homme impudique, vulgaire et sans principes, et du parricide commis par l'un d'entre eux. En réalité, les enfants sont au nombre de quatre puisque le père donne naissance à un bâtard qu'il nommera Smerdiakov. Chacun des trois fils représente un idéal-type de la société russe de la fin du XIXe siècle : Aliocha, le benjamin, est un homme de foi ; Ivan, le deuxième fils, est un intellectuel matérialiste qui cherche à savoir si tout est permis, dans la mesure où Dieu n'existe pas ; Dmitri, leur très exalté demi-frère aîné, est un homme impétueux en qui le vice et la vertu se livrent une grande bataille : ce dernier incarne, selon l'auteur lui-même, " l'homme russe ".

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– Comme la tombe ?

– Oui. »

Aliocha redoubla d’attention.

« Bien qu’enseigne dans un bataillon de ligne, j’étais l’objet d’une surveillance, à la manière d’un déporté. Mais on m’accueillait fort bien dans la petite ville. Je prodiguais l’argent, on me croyait riche, et je croyais l’être. Je devais d’ailleurs plaire aussi pour d’autres raisons. Tout en hochant la tête à cause de mes fredaines, on avait de l’affection pour moi. Mon lieutenant-colonel, un vieillard, me prit soudain en grippe. Il se mit à me tracasser, mais j’avais le bras long ; toute la ville prit mon parti ; il ne pouvait pas grand-chose. C’était ma faute ; par une sotte fierté, je ne lui rendais pas les honneurs auxquels il avait droit. Le vieil entêté, bon homme au fond et très hospitalier, avait été marié deux fois. Il était veuf. Sa première femme, de basse condition, lui avait laissé une fille simple comme elle. Elle avait alors vingt-quatre ans et vivait avec son père et sa tante maternelle. Loin d’avoir la naïveté silencieuse de sa tante, elle y joignait beaucoup de vivacité. Je n’ai jamais rencontré plus charmant caractère de femme. Elle s’appelait Agathe, imagine-toi, Agathe Ivanovna. Assez jolie, dans le goût russe, grande, bien en chair, de beaux yeux, mais l’expression un peu vulgaire. Restée fille, malgré deux demandes en mariage, elle conservait toute sa gaieté. Je me liai d’amitié avec elle, en tout bien, tout honneur. Car je nouai plus d’une amitié féminine, parfaitement pure. Je lui tenais des propos fort libres, elle ne faisait qu’en rire. Beaucoup de femmes aiment cette liberté de langage, note-le ; de plus, c’était fort divertissant avec une jeune fille comme elle. Un trait encore : on ne pouvait la qualifier de demoiselle. Sa tante et elle vivaient chez son père, dans une sorte d’abaissement volontaire, sans s’égaler au reste de la société. On l’aimait, on appréciait ses talents de couturière, car elle ne se faisait pas payer, travaillant par gentillesse pour ses amies, sans toutefois refuser l’argent quand on lui en offrait. Quant au colonel, c’était un des notables de l’endroit. Il vivait largement. Toute la ville était reçue chez lui ; on soupait, on dansait. Lors de mon entrée au bataillon, il n’était question, en ville, que de la prochaine arrivée de la seconde fille du colonel. Renommée pour sa beauté, elle sortait d’une pension aristocratique de la capitale. C’est Catherine Ivanovna, la fille de la seconde femme du colonel. Cette dernière était noble, de grande maison, mais n’avait apporté aucune dot à son mari ; je le tiens de bonne source. Des espérances, peut-être, mais rien d’effectif. Pourtant, quand la jeune personne arriva, la petite ville en fut comme galvanisée ; nos dames les plus distinguées, deux Excellences, une colonelle, et toutes les autres, à la suite, se la disputaient ; on lui faisait fête, c’était la reine des bals, des pique-niques ; on organisa des tableaux vivants au profit de je ne sais quelles institutrices. Quant à moi, je ne soufflais mot et faisais la fête ; c’est alors que j’imaginai un tour de ma façon, qui fit jaser toute la ville. Un soir, chez le commandant de la batterie, Catherine Ivanovna me toisa du regard ; je ne m’approchai pas d’elle, dédaignant de faire sa connaissance. Je l’abordai quelque temps après, également à une soirée. Elle me regarda à peine, les lèvres dédaigneuses. « Attends un peu, pensai-je, je me vengerai ! » J’étais alors un vrai casse-cou, et je le sentais. Je sentais surtout que, loin d’être une naïve pensionnaire, « Katineka » avait du caractère, de la fierté, de la vertu, surtout beaucoup d’intelligence et d’instruction, ce qui me manquait totalement. Tu penses que je voulais demander sa main ? Pas du tout. Je voulais seulement me venger de son indifférence à mon égard. Ce fut alors une noce à tout casser. Enfin, le lieutenant-colonel m’infligea trois jours d’arrêts. À ce moment, le vieux m’envoya six mille roubles contre une renonciation formelle à tous mes droits et prétentions à la fortune de ma mère. Je n’y entendais rien alors ; jusqu’à mon arrivée ici, frère, jusqu’à ces derniers jours et peut-être même maintenant, je n’ai rien compris à ces démêlés d’argent entre mon père et moi. Mais au diable tout cela, on en reparlera. Déjà en possession de ces six mille roubles, la lettre d’un ami m’apprit une chose fort intéressante, à savoir qu’on était mécontent de notre lieutenant-colonel, soupçonné de malversations, que ses ennemis lui préparaient une surprise. En effet, le commandant de la division vint lui adresser une vigoureuse réprimande. Peu après, il fut obligé de démissionner. Je ne te raconterai pas tous les détails de cette affaire ; il avait, en effet, des ennemis ; ce fut dans la ville un brusque refroidissement envers lui et toute sa famille ; tout le monde les lâchait. C’est alors que je servis mon premier tour. Comme je rencontrais un jour Agathe Ivanovna, dont j’étais toujours l’ami, je lui dis : « Il manque à votre père quatre mille cinq cents roubles dans sa caisse... – Comment ? Quand le général est venu, récemment, la somme était au complet... – Elle l’était alors, mais plus maintenant. » Elle prit peur. « Ne m’effrayez pas, je vous en prie, d’où tenez-vous cela ? – Rassurez-vous, lui dis-je, je n’en parlerai à personne, vous savez qu’à cet égard je suis muet comme la tombe. Je voulais seulement vous dire ceci, à tout hasard : quand on réclamera à votre père ces quatre mille cinq cents roubles qui lui manquent, plutôt que de le laisser passer en jugement à son âge, envoyez-moi votre sœur secrètement ; je viens de recevoir de l’argent, je lui remettrai la somme et personne n’en entendra parler. – Ah ! quel gredin vous êtes ! quel méchant gredin ! Comment avez-vous le front de dire de pareilles choses ? » Elle s’en alla, suffoquée d’indignation et je lui criai par-derrière que le secret serait inviolablement gardé. Ces deux femmes, Agathe et sa tante, étaient de véritables anges ; elles adoraient la fière Katia, la servaient humblement. Agathe fit part à sa sœur de notre conversation, comme je l’appris par la suite. C’était justement ce qu’il me fallait.

« Sur ces entrefaites arrive un nouveau chef de bataillon. Le vieux tombe malade ; il garde la chambre deux jours entiers et ne rend pas ses comptes. Le docteur Kravtchenko assure que la maladie n’est pas simulée. Mais voici ce que je savais à coup sûr, et depuis longtemps : après chaque révision de ses chefs, le bonhomme faisait disparaître une certaine somme pour quelque temps, cela remontait à quatre ans. Il la prêtait à un homme de toute confiance, un marchand, veuf barbu, à lunettes d’or, Trifonov. Celui-ci allait à la foire, s’en servait pour ses affaires et la restituait aussitôt au colonel, avec un cadeau et une bonne commission. Mais cette fois-ci, Trifonov, à son retour de la foire, n’avait rien rendu (je l’appris par hasard de son fils, un morveux, gamin perverti s’il en fut). Le colonel accourut : « Je n’ai jamais rien reçu de vous », répondit le fourbe. Le malheureux ne bouge plus de chez lui, la tête entourée d’un bandage, les trois femmes lui appliquant de la glace sur le crâne. Arrive une ordonnance avec l’ordre de remettre la caisse immédiatement dans les deux heures. Il signa, j’ai vu plus tard sa signature sur le registre, se leva, disant qu’il allait mettre son uniforme, passa dans sa chambre à coucher. Là il prit son fusil de chasse, le chargea à balle, déchaussa son pied droit, appuya l’arme contre sa poitrine, tâtonnant du pied pour presser la détente. Mais Agathe, qui n’avait pas oublié mes paroles, soupçonnait quelque chose, et le guettait. Elle se précipita, l’entoura de ses bras, par-derrière ; le coup partit en l’air, sans blesser personne ; les autres accoururent et lui arrachèrent l’arme... Je me trouvais alors chez moi, au crépuscule, sur le point de sortir, habillé, coiffé, le mouchoir parfumé ; j’avais pris ma casquette ; soudain la porte s’ouvre et je vois entrer Catherine Ivanovna.

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