Paul Féval - Les Habits Noirs Tome IV – L’Arme Invisible

Здесь есть возможность читать онлайн «Paul Féval - Les Habits Noirs Tome IV – L’Arme Invisible» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Исторические приключения, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Les Habits Noirs Tome IV – L’Arme Invisible: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Les Habits Noirs Tome IV – L’Arme Invisible»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Ce roman, et sa suite, «Maman Léo» est centré autour de la lutte que mène le jeune magistrat Rémy d'Arx contre les Habits noirs, ceux-ci directement dirigés ici par le colonel Bozzo. Pour combattre Rémy d'Arx, le colonel utilise «l'arme invisible», une arme psychologique: il le rend amoureux fou de la jeune Fleurette, enfant à l'origine inconnue, recueillie par des saltimbanques, que mène la sentimentale géante dompteuse de fauves, Léocadie Samayoux, dite Maman Léo…

Les Habits Noirs Tome IV – L’Arme Invisible — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Les Habits Noirs Tome IV – L’Arme Invisible», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

La blanche colonnade, élevée au-dessus d’un perron circulaire d’aspect monumental, était tout ce qu’on apercevait de l’hôtel d’Ornans. Des bosquets touffus, aidant l’inégalité des terrains, cachaient entièrement le surplus des constructions, qui étaient considérables. Il y avait par-derrière un jardin qui eût presque mérité le nom de parc; une passerelle entourée de lianes franchissant le chemin qui porte maintenant le nom de Balzac et prolongeait le gracieux domaine de la marquise à travers des pelouses veloutées, de grands massifs sombres et des corbeilles de fleurs jusqu’au mur du Bel-Respiro.

On démolit l’hôtel vers la fin du règne de Louis-Philippe, et ses dépendances furent morcelées.

M mela marquise d’Ornans, née Julie de la Mothe-d ’Andaye, avait déjà franchi, à l’époque où se passe notre histoire, les dernières limites de la jeunesse; elle se coiffait en cheveux gris et ne détestait point qu’on lui donnât le titre de femme politique.

Elle avait aussi quelques prétentions au bel esprit.

Sa politique, du reste, était plutôt une religion, et rarement son chapeau sortait de l’étui dévot où elle le gardait au fond de son armoire.

Elle croyait à Louis XVII.

C’est un fait assez remarquable que l’allure uniformément paisible des divers personnages, imposteurs ou non, qui jouèrent le rôle de Louis XVII. On en vit beaucoup dans la première moitié de ce siècle: quelques collectionneurs soigneux en ont compté, je crois, jusqu’à une douzaine; mais tous ces prétendants, ainsi que leurs partisans, avaient, depuis le premier jusqu’au dernier, des physionomies débonnaires.

Aucun d’eux, à ma connaissance, ne battit bien vivement le briquet pour allumer le flambeau de la guerre civile.

On eût dit que leur ambition se bornait à réunir autour d’eux une petite église de gens riches et crédules qui pussent les appeler tout bas «Votre Majesté», en leur assurant bonne table, bon logis et chaude garde-robe.

Ils furent pourtant, on doit le dire, malgré leur inertie, un des dissolvants les plus efficaces de ce grand parti royaliste qui, malade dès le temps de la Restauration, gardait encore sous Louis-Philippe une considérable vitalité. Aussi la sagesse bourgeoise du gouvernement de Juillet se gardait-elle bien d’apporter la moindre entrave au commerce pacifique des prétendus héritiers du roi martyr; le mot d’ordre était donné d’un bout à l’autre de la France; les Louis XVII pouvaient se promener dans le faubourg Saint-Germain et en province sans être inquiétés le moins du monde.

Volontiers leur eût-on signé des feuilles de route, avec secours, pour faire pièce à l’opposition légitimiste. Tout ce qu’on exigeait d’eux, c’était de garder l’oriflamme sous leur chemise et de ne se faire sacrer qu’à huis clos dans le salon fermé de quelque vieux manoir ou dans la salle à manger d’un presbytère.

M mela marquise d’Ornans possédait une très belle fortune et nourrissait un Louis XVII qu’elle espérait bien un jour voir assis sur le trône de France, mais cela sans verser préalablement des flots de sang, et grâce au seul travail de la Providence qui, tôt ou tard, dessille les yeux des peuples aveugles.

Pour aider tout doucement la Providence et favoriser la restauration de son prince, M mela marquise d’Ornans donnait en son hôtel des Champs-Élysées de fort jolies fêtes où elle recevait le meilleur monde.

Nous ne saurions trop répéter que ses salons n’avaient aucune couleur politique; on y trouvait réunis des partisans du gouvernement et des orateurs de l’opposition, quelques écrivains, quelques membres du clergé; beaucoup de jolies femmes et bon nombre d’hommes à la mode, parmi lesquels nous devons citer un jeune magistrat de haut avenir, honoré de l’amitié du garde des Sceaux et qui, certes, se fût éloigné de tout conciliabule suspect: le juge d’instruction Remy d’Arx.

Remy d’Arx, malgré ses travaux sérieux, et les avances qui l’appelaient vers le monde officiel, était un fidèle habitué de l’hôtel d’Ornans. La marquise et son cercle intime l’accueillaient avec le plus vif empressement.

Il était surtout le favori d’un homme vénérable qui trônait dans toute la force du terme, à l’hôtel d’Ornans, et qui partageait avec le «prince» les respects religieux de la marquise. C’était un vieillard de très grand âge, fort riche et de bonne maison, qui s’était fait de la bienfaisance une occupation, on pourrait presque dire une carrière. Il avait servi autrefois dans les armées des Bourbons de Naples et portait de préférence son titre militaire. On l’appelait le colonel Bozzo-Corona.

Au-dessous du prince et du colonel, un troisième personnage était admis fort avant dans la familiarité de la marquise: c’était un de ces gentilshommes dont il ne faut point fatiguer les parchemins, d’autant plus qu’il se livrait franchement à la pratique des affaires; il avait nom de la Perrière et ne se fâchait point quand on passait sous silence son titre de baron. La marquise lui avait dès longtemps confié ses intérêts, qu’il administrait avec une minutieuse probité.

Nous ajouterons, mais c’est un grand secret, que M. de la Perrière, qui était un des hommes les plus répandus de France et de Navarre, avait mission, sans rien compromettre et en usant de la plus extrême prudence, de tâter les gens et de rassembler autour du «prince» un noyau de partisans discrets.

On n’arrivait jamais tard chez la marquise, c’était la loi de la maison, et bien que dix heures vinssent à peine de sonner, les salons commençaient à se remplir.

Au côté droit de la cheminée en marbre blanc rehaussé d’or, se tenait un groupe composé de M. de Saint-Louis, comme on appelait le «prince», du colonel Bozzo et d’un vieux prêtre à cheveux blancs.

M. de Saint-Louis n’avaient rien en lui de précisément remarquable, sinon sa personnalité même et l’intérêt qui ne peut manquer de s’attacher à une position romanesque. Il était gras et même un peu joufflu; son nez aquilin, mais charnu et un peu court, avait précisément cette forme qu’on est convenu d’appeler bourbonienne; son habit bleu semblait taillé sur le patron de celui que les gravures prêtent au comte de Provence de 1810 à 1815. Il portait les cheveux ramenés en arrière et rattachés en une petite queue, qui laissait au collet une légère trace de poudre.

Ce genre de coiffure ne courait assurément plus les rues en 1838, mais vous en eussiez trouvé encore plus d’un spécimen dans les vieux hôtels du faubourg Saint-Germain.

Le prêtre était un chanoine de la cathédrale de Paris qui occupait ses vieux jours à rassembler les matériaux d’un livre intitulé: Histoire miraculeuse du dauphin, fils de Louis XV.

Entre ces deux figures insignifiantes, la tête du colonel énergique et fine, ressortait vivement.

C’était un homme de taille moyenne, maigre, vêtu avec la simplicité qui convient à son âge, mais portant merveilleusement l’habit noir. Bien des gens croyaient qu’il plaisantait lorsqu’il se vantait lui-même d’avoir plus de quatre-vingt-dix ans. Malgré ses rides, en effet, le dessin de ses traits restait net et harmonieux. Il avait dû être très beau, et avait dû garder longtemps sa beauté.

Maintenant encore je ne sais quel charme restait autour de ce front d’ivoire, garni de rares cheveux blancs. Il y avait dans son sourire une spirituelle bienveillance, et sous ses paupières, largement tombantes, ses yeux bleus, presque toujours muets, comme ceux des magnétiseurs et des diplomates, retrouvaient parfois de pétulants éclairs.

De l’autre côté de la cheminée, M mela marquise d’Ornans, ancienne jolie femme aux manières courtoises et presque caressantes, présidait un petit cercle de dames auxquelles se mêlaient quelques invités.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Les Habits Noirs Tome IV – L’Arme Invisible»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Les Habits Noirs Tome IV – L’Arme Invisible» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Les Habits Noirs Tome IV – L’Arme Invisible»

Обсуждение, отзывы о книге «Les Habits Noirs Tome IV – L’Arme Invisible» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x