Paul Féval - Les Habits Noirs Tome IV – L’Arme Invisible

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Les Habits Noirs Tome IV – L’Arme Invisible: краткое содержание, описание и аннотация

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Ce roman, et sa suite, «Maman Léo» est centré autour de la lutte que mène le jeune magistrat Rémy d'Arx contre les Habits noirs, ceux-ci directement dirigés ici par le colonel Bozzo. Pour combattre Rémy d'Arx, le colonel utilise «l'arme invisible», une arme psychologique: il le rend amoureux fou de la jeune Fleurette, enfant à l'origine inconnue, recueillie par des saltimbanques, que mène la sentimentale géante dompteuse de fauves, Léocadie Samayoux, dite Maman Léo…

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– La Gazette des Tribunaux, monsieur le baron, répond à un besoin de notre époque. Je cherchais depuis longtemps pour ma fille un organe qui ne parlât ni politique, ni religion, ni morale, ni surtout littérature, car c’est la ruine des familles. La Gazette des Tribunaux remplit admirablement ces diverses conditions.

– Elle a évidemment été fondée pour le délassement des demoiselles, murmura M. de la Perrière en gardant son grand sérieux.

– Avant de m’abonner, continua le cousin de Saumur, j’ai fait prendre des renseignements par mon notaire, car j’avais été la victime de plusieurs publicistes qui avaient mis la clef sous la porte après avoir encaissé mon argent.

– On dit, interrompit encore M. de la Perrière, que les Habits Noirs avaient un journal officiel!

– La Gazette des Tribunaux, repartit très ingénument le gros homme, ne fait pas mention de cette circonstance. Les renseignements fournis furent excellents, j’eus la preuve que l’entreprise était dans une situation florissante, et depuis dix-huit mois nous recevons cette feuille véritablement intéressante dont M llede Champion nous lit les articles après le dîner.

– Ce doit être une jeune personne instruite, fit observer M mede Tresme avec son bienveillant sourire.

Le cousin de Saumur la regarda d’un air un peu inquiet.

– Il est bien entendu, madame, ajouta-t-il en baissant la voix, que je marque au crayon, pour n’être point lus, les articles spécialement faits pour notre sexe, tels que les affaires d’infanticides et les attentats à la pudeur.

Le groupe du piano ne bougea pas plus que si l’on eût parlé latin. La marquise eut une quinte de toux et M mede Tresme joua de l’éventail.

– Vous autres, Parisiens, s’écria M. de Champion pendant qu’un rire discret faisait à bas bruit le tour des salles, vous aimez mieux lire des romans, toujours inutiles quand ils ne sont pas dangereux, ou dévorer les attaques incendiaires que les plumes de l’opposition dirigent contre le gouvernement. Chacun son goût! À Saumur, nous respectons les mœurs et nous savons apprécier les bienfaits de l’ordre public.

– Je suis entièrement de l’avis de M. de Champion, dit le fils méconnu de Louis XVI, à qui la marquise offrait une carte pour le whist. La province est le dernier espoir de notre civilisation malade.

La marquise revint au cousin de Saumur et lui dit tout bas en lui présentant le jeu de cartes:

– Il est la sagesse même et vous voyez qu’il partage les opinions de Saumur.

M. de la Perrière s’était rapproché du colonel Bozzo.

– Pas de whist ce soir, murmura-t-il rapidement, soyez tout entier à votre mécanique: il fait jour.

Les longues paupières du vieillard s’abaissèrent pour cacher l’étincelle qui s’allumait dans ses yeux.

– Monsieur l’abbé, dit-il de sa voix câline et douce, soyez assez charitable pour me débarrasser de cette carte. L’habitude est une seconde nature; quand on m’offre une partie de whist, j’accepte toujours sans songer à ma vue, qui n’en veut plus. Prenez, c’est sans compliment, vous me rendrez service.

Il s’appuya sur le bras du baron et l’entraîna vers la serre.

Sur le passage, tout le monde causait de la bande des Habits Noirs.

Il n’y a pas à établir de catégories entre les diverses classes de la société parisienne, quand il s’agit d’une cause célèbre; cela intéresse et passionne tout le monde au même degré. La conversation avait pris feu comme une traînée de poudre; jolies filles, jeunes gens et personnages graves y allaient avec le même entrain.

Assurément le cousin de Saumur était beaucoup moins naïf qu’il n’en avait l’air quand il disait que la Gazette des Tribunaux répond à un besoin de notre époque: nous sommes fous de crimes, et l’on connaît l’histoire de cet éditeur qui disait à ses manœuvres littéraires. «Nous n’avons plus besoin de livres qui ait deux ou trois assassinats dans chaque chapitre.»

Il se trouvait que tout le monde avait une provision de ces renseignements qui se ramassent chez nous à poignées dans les journaux, dans les cafés, dans les salons; chacun savait les noms de ces misérables, obscurs la veille et qu’entourait aujourd’hui une sorte de gloire populaire.

On dit que dans leur geôle fermée, le bruit de cette hideuse célébrité parvient toujours jusqu’à eux et que leur sauvage orgueil s’en exalte jusqu’au délire.

– Est-ce vrai? demanda cette blonde Marie, prononçant le nom du chef de la bande, comme si elle eût parlé d’un vaillant soldat ou d’un poète à la mode, est-ce vrai que M. Mack Labussière est un joli homme?

– Très joli, lui fut-il répondu; il est danois d’origine et de la meilleure noblesse. Il se faisait habiller chez Haumann, il était habitué des coulisses de l’Opéra, et on prétend que deux de nos lionnes les plus à la mode se sont rencontrées à la porte de sa prison…

– Voyez ces curieuses! dit M mede Tresme essayant de moraliser l’anecdote.

– Et monsieur Mayliand?

– Oh! celui-là allait à la cour, tout uniment!

– Bien plus, il collaborait avec M. Scribe!

– J’ai sa marchande de gants; il en usait une douzaine et demie par semaine.

– M meMayliand se mettait à ravir…

– Il y a donc une M meMayliand?

– Oui, très liée avec la femme d’un député qu’on nomme.

– Et dame de charité.

– Hébert, celui qu’on appelle le comte de Castres, quand on l’a arrêté, était sur le point d’épouser quinze cent mille francs et des espérances.

– C’est M. Mayliand, demanda Marie, qui était connu sous le sobriquet de Cancan?

Elle s’arrêta, confuse parce que M mede Tresme la foudroyait du regard.

– Et qui le dansait! s’écria un échappé de collège avec l’accent de l’enthousiasme; je l’ai vu l’année dernière au bal Musard…

– Comment! monsieur Ernest, vous allez au bal Musard!

Au milieu de ce feu croisé, Valentine restait silencieuse.

Écoutait-elle?

Ses lèvres avaient un pâle sourire, et à la voir de loin, les yeux baissés à demi, la tête inclinée, vous eussiez dit une adorable statue. Elle tressaillit faiblement parce qu’une voix dit derrière elle:

– Quelqu’un qui en sait long sur tout cela, c’est M. Remy d’Arx.

Elle releva les yeux et vit fixés sur elle ceux de la marquise, qui la regardait affectueusement.

– Soyons au jeu, madame, dit à cette dernière M. de Saint-Louis, vous avez coupé mon sept de carreaux qui était roi.

La marquise s’excusa en souriant. Avant de quitter le salon le colonel lui avait parlé à l’oreille, et depuis lors, elle restait toute rêveuse.

– Fillette, dit-elle de loin à Valentine, quand tu voudras, tu arrangeras une contredanse.

– À Saumur, fit observer le cousin, on n’oserait danser devant un membre du clergé. Il n’y a plus d’atout, et mes trèfles sont maîtres. Est-ce joué, monsieur le chanoine?

Il étendit ses trois cartes sur la table.

– À Paris, pour ce qui regarde la danse, répondit le vieux prêtre, nous faisons comme nous pouvons. Mais vous n’avez pas bien compté les atouts, cher monsieur, ajouta-t-il en coupant, et vous venez de perdre deux levées par votre faute.

Valentine et Marie, assises au piano, attaquaient déjà un quadrille à quatre mains.

– C’est vrai, pourtant, dit M llede Tresme pendant le prélude, M. d’Arx doit savoir bien des choses, car c’est lui qui avait commencé l’instruction. Mais c’est l’homme du mystère, on n’en peut jamais rien tirer.

Dans la serre, il n’y avait plus que deux couples; le colonel Bozzo et M. le baron de la Perrière, auprès de la porte d’entrée, Remy d’Arx et la comtesse Corona tout à l’autre bout et cachés derrière un massif de yucca.

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