Paul Féval - Les Habits Noirs Tome IV – L’Arme Invisible

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Les Habits Noirs Tome IV – L’Arme Invisible: краткое содержание, описание и аннотация

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Ce roman, et sa suite, «Maman Léo» est centré autour de la lutte que mène le jeune magistrat Rémy d'Arx contre les Habits noirs, ceux-ci directement dirigés ici par le colonel Bozzo. Pour combattre Rémy d'Arx, le colonel utilise «l'arme invisible», une arme psychologique: il le rend amoureux fou de la jeune Fleurette, enfant à l'origine inconnue, recueillie par des saltimbanques, que mène la sentimentale géante dompteuse de fauves, Léocadie Samayoux, dite Maman Léo…

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Très loin de là, auprès du piano ouvert, il y avait un groupe de jeunes filles qui semblaient attendre l’heure de sauter.

Car on dansait à l’hôtel d’Ornans, depuis qu’était revenue d’Italie la nièce de M mela marquise, la belle, la délicieuse Valentine de Villanove.

Nous n’avons point parlé encore de celle-là qui était la vie, qui était la joie, mais qui était aussi un peu le mystère de la maison.

Un beau jour, M mela marquise avait dit à ses nombreux amis: «Ma nièce est arrivée» et huit jours après, M mela marquise avait donné son premier bal pour présenter sa nièce, qui était bien la plus ravissante créature du monde.

Il en vient comme cela d’Italie qui sont charmantes à éblouir, et le nom de M llede Villanove indiquait suffisamment son origine; mais les connaisseurs, pourtant, ne trouvaient point en elle le type italien très nettement accusé. Il y avait de la joliesse française parmi sa beauté florentine, et sous l’admirable fierté de sa paupière, je ne sais quelle espièglerie parisienne couvait.

M mela marquise expliquait cela du reste fort naturellement: Valentine était la fille de sa cousine germaine, une Lamothe-d’Andaye qui avait épousé en Italie M. le comte de Villanove, dignitaire de la petite cour de Modène.

Valentine était orpheline de père et de mère.

Par un hasard heureux, ce comte de Villanove se trouvait être un assez proche parent de la famille Bozzo-Corona, et le colonel témoignait à Valentine une tendresse paternelle.

Voilà tout ce qu’on savait de son histoire; on ne connaissait pas davantage sa position de fortune, mais les arithméticiens de salon qui vont supputant les probabilités de dot cotaient la sienne dans les plus hauts cours.

M mela marquise, en effet, manquant d’héritiers directs, était maîtresse de sa fortune; elle traitait Valentine comme une fille chérie, et d’un autre côté, il était facile de voir que ce noble Crésus, le colonel Bozzo, comptait, en cas de mariage, dorer abondamment la corbeille.

Rien ne pressait, Valentine n’avait pas dix-huit ans, et pourtant le nuage des prétendants commençait à se détacher de l’horizon.

Il y avait de tout dans ce nuage qui couvrait déjà la moitié du ciel: il y avait d’abord ce qu’on appelle des «partis» au faubourg Saint-Germain, un bataillon de ces braves petits gentilshommes que leurs mamans poussent et casent, le mariage étant une chose de règle comme la vaccine et la conscription; il y avait ensuite de purs calculateurs, de jeunes diplomates qui voyaient l’affaire sous ses deux faces sérieuses, l’argent et l’influence; il y avait enfin des amoureux, de vrais amoureux, car il en reste, quoi qu’on dise; et n’en fût-il plus, Valentine, l’enchanteresse, avait tout ce qu’il fallait pour en ressusciter la race éteinte.

Elle semblait plutôt petite, comme toutes celles dont la taille a d’exquises proportions, mais sa démarche se relevait en de gracieuses et juvéniles fiertés. Tout en elle était charme, et comment dire cela? le charme variait de minute en minute, toujours attrayant et ne se ressemblant jamais à lui-même.

C’était dans toute la force du terme une nature abondante, variable, pleine d’imprévu et de surprises.

Elle avait tour à tour, et presque au même instant, la molle indolence de la jeune fille créole et ces explosions de vivacité féminine qui éblouissent l’esprit, qui étonnent le cœur comme les paupières cherchent et fuient l’éclat trop brillant d’un feu d’artifice.

Elle était gaie, mais rêveuse; il y avait d’étranges tristesses au milieu de ses joies d’enfant. Alors, l’éclair de ses prunelles se voilait et ses grands yeux bleus, limpides sous l’arc de ses sourcils noirs, semblaient chercher dans le vague quelque chose qu’elle seule voyait, quelque chose qui était le secret de son âme à la fois candide et impénétrable.

Dès les premiers jours, ses compagnes nouvelles, qui pourtant s’étaient prises bien vite à l’aimer, l’avaient déclarée capricieuse; plus tard, son histoire, que chacune espérait connaître avant les autres, étant restée incomplète comme un livre auquel manqueraient de nombreuses pages, ces demoiselles avaient essayé loyalement d’en combler les lacunes, et il était arrivé que plusieurs d’entre elles, se rencontrant dans la même pensée, avaient mis à la place du mot caprice cet autre mot soucis.

Les romans vont et viennent dans notre monde qui pourtant a la prétention d’être positif, et quand on commence à voir clair à travers les brumes de l’adolescence, que ne peut-on expliquer par ces vagues échos du passé qu’on nomme des souvenirs?

Cette belle Valentine avait peut-être des souvenirs. Pourquoi non? Mais quand il arrivait à ses compagnes, trop curieuses, de poser leur doigt indiscret sur quelque feuillet de sa rêverie, elles reculaient confuses ou déroutées devant un clair regard de la vierge, si un franc éclat de rire ne les mettait pas en déroute.

Aussi, parmi ces demoiselles, y avait-il des impatientes qui disaient déjà que Valentine était une énigme.

Il arrive parfois que le mot de ces ravissantes énigmes est tout bonnement un nom.

Parmi ces demoiselles, quelques-unes n’étaient pas sans connaître le moyen de deviner les rébus.

Elles cherchèrent le nom, et il arriva un jour qu’elles crurent toutes à la fois avoir fait la grande découverte.

Le nom que ces demoiselles soupçonnaient de pouvoir bien être le mot de l’énigme, appartenait à un jeune magistrat dont nous avons déjà fait mention et qui se promenait en ce moment dans la serre contiguë au salon avec la belle comtesse Corona, petite-fille du colonel Bozzo.

C’est ici le chapitre aux portraits; nous ne ferons pas celui de Francesca Corona, noble et malheureuse créature dont nous avons dit ailleurs la bizarre histoire. Elle n’a point de place dans ce drame; mais il nous faut peindre au contraire son cavalier, M. Remy d’Arx, qui est un de nos principaux personnages.

C’était un homme de trente ans, à la taille haute, élégante, mais un peu roide. La gravité, dans la profession qui était celle de M. d’Arx, peut passer quelquefois pour un masque ou tout au moins pour un accessoire nécessaire à l’uniforme; mais il suffisait de jeter un regard sur la belle figure de Remy pour éloigner toute idée de parti pris théâtral.

Son caractère sautait aux yeux: c’était une intelligence laborieuse et forte, mariée à une âme sincère jusqu’à la naïveté. Il était aimé généralement et universellement estimé, malgré les chances de grande fortune judiciaire que l’opinion publique lui accordait.

Il ne faut pas toujours juger l’importance spécifique d’un homme par le grade qu’il occupe. Tel général, qui a eu ses épaulettes comme les poires mûrissent, donne souvent des ordres à de simples officiers qui ont leur valeur notée et qu’on mettra en lumière vienne le premier coup de canon. Les supérieurs de Remy d’Arx n’ignoraient point que le ministre avait l’œil sur lui et ils le traitaient en conséquence.

La ressource des envieux était de dire qu’il appartenait à une puissante famille de robe, et qu’il arriverait en dépit de tout par cette sorte de droit de succession qui, malheureusement, n’est pas sans influence sur les fortunes judiciaires en France.

Il y avait du reste une circonstance qui permettait aux prophètes de prédire à coup sûr en donnant une grande valeur aux titres que Remy d’Arx aurait pu faire valoir pour son avancement. Son père, procureur général près d’une des cours du midi, était mort violemment dans l’exercice de ses fonctions et en quelque sorte sur la brèche.

C’était une très dramatique histoire.

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