Paul Féval - Les Habits Noirs Tome IV – L’Arme Invisible

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Les Habits Noirs Tome IV – L’Arme Invisible: краткое содержание, описание и аннотация

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Ce roman, et sa suite, «Maman Léo» est centré autour de la lutte que mène le jeune magistrat Rémy d'Arx contre les Habits noirs, ceux-ci directement dirigés ici par le colonel Bozzo. Pour combattre Rémy d'Arx, le colonel utilise «l'arme invisible», une arme psychologique: il le rend amoureux fou de la jeune Fleurette, enfant à l'origine inconnue, recueillie par des saltimbanques, que mène la sentimentale géante dompteuse de fauves, Léocadie Samayoux, dite Maman Léo…

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Il avait été soldat, bon soldat, et même sous-officier, comme son sobriquet de marchef l’indiquait. Il ne racontait son histoire à personne, mais on disait qu’il avait été trompé par une femme, et qu’il l’avait tuée dans un transport d’amour jaloux. Il s’était enfui après ce meurtre, et on avait trouvé son rival couché sur une grande route avec la tête broyée.

Quand il eut refermé les portes, il resta immobile auprès du seuil.

– Bonhomme, lui dit l’Amitié en essayant de prendre un ton léger, nous avons de la besogne: il va faire jour cette nuit.

Coyatier ne répondit point.

– Tu n’es pas plus bavard qu’à l’ordinaire, reprit l’Amitié, dont l’accent se raffermit, mais tu es un garçon de bon sens et tu sais bien que nous t’avons mis une corde au cou une fois pour toutes. Tant que nous serons contents de toi, la justice aura beau faire et beau dire, tu n’a rien à craindre; mais le jour où tu désobéiras…

– J’attends! interrompit le marchef avec rudesse.

– À la bonne heure, nous sommes d’accord. C’est rue de l’Oratoire-du-Roule, n° 6.

– Écrivez l’adresse sur un bout de papier, dit le marchef, je vas perdant la mémoire.

L’Amitié fit ce qu’on lui demandait et poursuivit:

– Tu pars tout de suite, car la route est longue; en entrant là-bas, tu diras au concierge: M. Chopin pour la classe du soir.

– Écrivez cela, dit encore le marchef.

– Soit! Tu traverseras la cour; M. Chopin demeure au troisième étage sur le derrière. Tu monteras au quatrième, où sont les greniers, et tu te cacheras dans le bûcher, à droite de l’escalier.

– À droite de l’escalier, répéta le marchef, c’est bien.

– Là, tu attendras pas mal de temps, car la classe de M. Chopin finit à dix heures et il faut arriver avant la sortie de ses élèves; d’un autre côté, la besogne n’est que pour deux heures du matin.

– Deux heures du matin, répéta encore Coyatier, bon!

– Il y a une horloge à l’hôtel d’Ornans, tu l’entendras comme si elle sonnait dans ton bûcher. À deux heures juste, tu descendras deux étages et tu frapperas doucement à la porte, qui est à gauche, sur le carré du second.

– Au second, dit le marchef, porte à gauche, ça y est.

– On te demandera: Qui est là? tu répondras: Le bijoutier.

– Ah! fit Coyatier, le bijoutier… bon!

– On t’ouvrira, et tu te trouveras en face d’un homme armé.

– Armé… bien!

– Pour entrer en matière, tu l’assommeras d’un coup de poing, car si tu montrais ton couteau il te brûlerait la cervelle.

Coyatier fit un signe d’assentiment.

– Ensuite, poursuivit l’Amitié, tu l’achèveras comme tu voudras.

– Bien; et que faudra-t-il prendre?

– Rien, sinon une canne à pomme d’ivoire que tu trouveras quelque part dans la chambre. Cherche vite, car il y aura quelqu’un dans la pièce voisine.

– Bien! et quand j’aurai la canne à pomme d’ivoire?

– Tu t’en iras.

– Par la porte?

– Non, il y a une fenêtre qui donne sur le jardin de l’hôtel d’Ornans, et le mur est couvert d’un treillage du haut en bas; tu pourras descendre comme par une échelle. Une fois dans le jardin, tu prendras la première charmille à droite, au bout de laquelle est une porte qui te mettra dans les terrains de Beaujon.

– Il faudra la forcer?

– Voici de quoi l’ouvrir.

Sans s’approcher du marchef, l’Amitié lui jeta une clef enveloppée dans un billet de banque. L’athlète attrapa le tout à la volée. Il déplia le papier, regarda le chiffre du billet de banque et dit:

– Qu’y aura-t-il une fois la chose faite, monsieur Lecoq?

– Le double, répondit l’Amitié.

Le marchef tourna le dos, rouvrit les deux portes et se retira sans ajouter une parole. L’Amitié respira fortement.

– J’ai toujours l’idée, murmura-t-il, que ce sanglier-là, quelque jour, me plantera son boutoir dans le ventre, mais à part cet inconvénient là, quel meuble! On le ferait faire sur commande que jamais on n’en obtiendrait un pareil!

Il redescendit l’escalier en colimaçon et traversa de nouveau la salle basse de l’estaminet de L’Épi-Scié, où la poule était en pleine activité.

– Bonsoir, amour, dit-il à la grosse limonadière, qu’est-ce que nous offririons bien à tous ces braves enfants-là? Une goutte de punch? Allons! va pour un punch, puisque le vin chaud est bu.

Il déposa un double louis sur le comptoir et s’éloigna au milieu d’une acclamation générale.

À quelques pas de là, au coin de La Galiote, le coupé aux stores baissés l’attendait fidèlement. Il y monta en disant au cocher:

– Hôtel d’Ornans, Giovan, et brûlons le pavé!

Quand le coupé, après avoir traversé tout Paris au trot allongé de son cheval, eut franchi la porte cochère élégante de l’hôtel, situé aux Champs-Élysées, à droite de la rue de l’Oratoire-qui-Roule, ce ne fut point le Juif à la houppelande sordide et aux vieilles bottes fourrées qui en sortit.

L’homme qui sauta sur le perron, propre et rasé de frais, était chaussé de bottes vernies et portait un habit noir tout chamarré de décorations étrangères.

Il passa dans l’antichambre, la mine haute, en habitué de la maison, et fut annoncé ainsi à la porte du salon:

– Monsieur le baron de la Perrière!

Le cocher ne parut nullement surpris du miracle qui s’était accompli dans sa voiture et alla prendre place parmi les équipages rangés en ligne le long des trottoirs de la grande allée de l’Étoile.

III Chapitre aux portraits

C’est un pays original et qui ne ressemble nullement aux autres quartiers de Paris.

D’abord les rues ne s’y appellent point comme ailleurs: Louis-le-Grand, Bonaparte, aux Ours, de la Chopinette, Chilpéric ou Oberkampf; on a eu la bizarre idée de leur donner des noms de poètes, quoique ce soit très loin de l’Odéon; il y a la rue Balzac, la rue Chateaubriand, la rue Lord-Byron.

C’est un drôle de coin où l’alignement désormais nécessaire au bonheur des peuples et de M. le préfet de la Seine n’a pu encore pénétrer; on y monte, et y descend, on y tourne, comme si la baguette d’une fée avait mis cette petite montagne à l’abri des aplatissements universels.

Paris passe à droite et à gauche par le boulevard Haussmann et par la grande avenue des Champs-Élysées, mais on dirait qu’il n’entre pas là. On y respire la paisible odeur des capitales étrangères. Tout le monde y est anglais, russe ou ottoman; les hommes qu’on y voit sont grooms, les femmes school mistresses; on n’y vend rien en effet, sinon des chevaux de sang noble et la pâle éducation des boarding houses.

En 1838, on trouvait là de grands terrains vagues ayant appartenu à la Folie-Beaujon; il n’était pas encore question de l’avenue Friedland. À part quelques pensions cosmopolites, une célèbre maison d’accouchement et trois ou quatre hôtels perdus dans de magnifiques jardins, il n’y avait de constructions importantes que sur les anciennes voies de communication, telles que la rue de l’Oratoire et la grande avenue des Champs-Élysées.

La principale de ces maisons était, sans contredit, l’hôtel habité par M mela marquise d’Ornans, veuve d’un ancien pair de France et sœur d’un ministre de la Restauration.

C’était une charmante maison de style italien, dont le principal corps de logis avait été bâti, dit-on, par le célèbre financier qui a laissé son nom à tout le quartier. Elle était beaucoup plus grande que le petit temple grec où mourut Delphine de Girardin, de l’autre côté de l’avenue, mais l’œil allait involontairement de l’une à l’autre, attiré par une vague ressemblance de style.

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