Paul Féval - Les Habits Noirs Tome IV – L’Arme Invisible

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Les Habits Noirs Tome IV – L’Arme Invisible: краткое содержание, описание и аннотация

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Ce roman, et sa suite, «Maman Léo» est centré autour de la lutte que mène le jeune magistrat Rémy d'Arx contre les Habits noirs, ceux-ci directement dirigés ici par le colonel Bozzo. Pour combattre Rémy d'Arx, le colonel utilise «l'arme invisible», une arme psychologique: il le rend amoureux fou de la jeune Fleurette, enfant à l'origine inconnue, recueillie par des saltimbanques, que mène la sentimentale géante dompteuse de fauves, Léocadie Samayoux, dite Maman Léo…

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L’Amitié frappa du pied.

– Il ne s’agit pas de M meSamayoux, dit-il, mais de Maurice et de Fleurette.

– J’allais y arriver. Quand on vint chercher la petite à la baraque de la part de ses parents, pour la faire comtesse ou autre, et M me Samayoux dit que c’est encore là une drôle d’histoire, car l’enfant n’avait ni marque, ni signe, ni croix de sa mère, à l’aide desquels il est facile d’effectuer une reconnaissance dans les règles: quand donc on vint la réclamer, le jeune Maurice faillit devenir fou. Vous savez ou vous ne savez pas qu’il était fils de parents comme il faut et qu’il s’était engagé chez la Samayoux pour le trapèze, la boule et la perche à cause de Fleurette, qu’il idolâtrait.

La petite était en ce temps-là somnambule lucide et manigançait la seconde vue. Ça a dû être un drôle de rêve tout de même quand elle a vu le carrosse qui venait la chercher pour la mener dans un hôtel des Champs-Élysées, où elle a présentement des robes de soie et des cachemires… Ne vous impatientez pas… Le jeune Maurice fit donc un coup de sa tête; malgré que M meSamayoux lui proposait de l’épouser en lui laissant par contrat sa baraque, ses outils et ses bêtes, il s’engagea soldat et partit pour l’Afrique. Qui est-ce qui pleura? ce fut la dompteuse. Elle se serait même périe par le charbon sans un musicien de son orchestre qui lui adoucit momentanément sa douleur.

– Pour une chose racontée agréablement, murmura Cocotte, ça y est!

– Et la fillette? demanda l’Amitié, non sans donner de nouveaux signes d’impatience.

– J’allais y venir. M meSamayoux fut cinq ou six mois sans entendre parler de la fillette; elle ne savait pas même où elle était, car on lui avait compté une gentille somme pour avoir mademoiselle Fleurette, mais une fois partie, ni vu ni connu, tout s’était fait dans le plus grand mystère.

Un beau matin, à la foire de Saint-Cloud, M meSamayoux, après avoir pris sa chopine de blanc, allait porter le déjeuner à ses bêtes, lorsqu’elle vit entrer dans la baraque une brassée de taffetas, de jais, de fleurs et de dentelles: c’était Fleurette qui se jeta à son cou en lui disant: «Où est-il? j’en mourrai si vous ne voulez pas m’apprendre où il est!»

– Je vous dis qu’il en a! s’écria l’Amitié, qui claqua ses mains l’une contre l’autre, il en a tout un rouleau!

Piquepuce, interloqué, le regarda avec étonnement, mais Cocotte expliqua:

– Le patron entend de la corde de pendu… va toujours.

– Ça lui importe donc, au vieux dont vous avez fait mention, poursuivit Piquepuce, que mademoiselle Fleurette et le jeune monsieur Maurice s’entradorent? Alors tout va pour lui comme sur des roulettes, car la petite demoiselle est revenue plus de dix fois, au risque de se compromettre et rien que pour parler de lui. Il n’y a pas comme les dompteuses pour avoir de la sensibilité; ça fendait l’âme de maman Samayoux de voir l’inclination mutuelle des deux jeunes gens, mais elle s’intéressait à leurs amours comme si c’était une pièce de la Gaieté, et elle a même fait là-dessus une romance qu’elle voulait me chanter à toute force.

«C’est elle qui a écrit au jeune homme en Afrique en lui disant: «Revenez, on vous attend», mais sans lui révéler les mystères de l’aventure, parce que mademoiselle Fleurette dit qu’il y a de grands dangers autour d’elle… et vous devez bien savoir si elle a tort ou raison, patron. Par quoi, il n’est pas toujours si facile de revenir d’Afrique que d’y aller; mais le jeune homme a fini par trouver la clef des champs, et M meSamayoux était tantôt dans tous ses états, car c’est aujourd’hui même que monsieur Maurice doit venir la trouver pour savoir enfin ce que parler veut dire.

M. Piquepuce se tut et l’Amitié resta un instant pensif.

– Voilà! murmura-t-il; j’essaye des carambolages absurdes et les trois billes du bonhomme reviennent toujours dans le petit coin!

– À ton tour, Cocotte, ajouta-t-il brusquement. M. Piquepuce a fini et il peut aller voir en bas si nous y sommes.

Ce dernier obéit aussitôt, et dès que la double porte fut refermée, l’Amitié reprit:

– À nous deux, petit, ce n’est pas toi qui vas parler, c’est moi, et tâche d’écouter comme il faut. Ta besogne n’est pas difficile, puisque tu as été dans la partie, mais il faut que la chose soit faite avec soin: c’est pour payer la loi Rue de l’Oratoire-du-Roule n° 6, tout auprès des Champs-Élysées, il y a un garni…

– Je vois ça, interrompit Cocotte, deux corps de logis. J’ai connu une dame qui demeurait sur le derrière; on montait une cour en pente pour arriver chez elle et sa fenêtre était à cinq pieds du carreau parce que M mela marquise d’Ornans ne voulait pas qu’on regardât dans son jardin.

– C’est parfait, petit; tant mieux si tu connais les êtres. Il s’agit justement du second corps de logis où demeurait la dame; il y a là deux chambres au second qui se touchent.

– Les n° 17 et 18, dit encore Cocotte.

– Précisément. Tu vas prendre avec toi ta trousse, et tu ouvriras la porte du n° 17.

– Minute! objecta le jeune bandit, le concierge m’a vu vingt fois.

– Tu arrangeras ta tête, ça te regarde.

– Mais s’il y avait quelqu’un dans la chambre n° 17…

– Il n’y aura personne. Quand un amoureux revient d’Afrique et trouve quelqu’un à qui parler de sa belle…

– Est-ce que ce serait?… commença Cocotte.

– La paix! fit M. l’Amitié d’un ton péremptoire, et note sur ton calepin le nom que je vais te dire: M. Chopin. C’est un pauvre diable de musicastre qui court le cachet. Si le concierge te laisse passer tu ne diras rien; s’il s’arrête, tu lui jetteras ce nom de Chopin; il a une classe le soir. Est-ce fait?

– C’est fait.

– À la bonne heure! Te voilà donc entré au n° 17…

– En crochetant la porte?

– Oui, mais à l’œuf! et sans laisser de traces. Au milieu de la cloison de gauche, en entrant et tout auprès du lit, il y a une porte condamnée qui communique avec la chambre n° 18. Nous te payons cher, petit, parce que tu es un des plus habiles serruriers de Paris; il faut que tu nous fasses ici quelque chose de soigné. Tu dévisseras d’abord les deux verrous, puis tu briseras la serrure.

– Sans laisser de trace encore?

– Du tout! au contraire! Tu joues désormais le rôle d’un voleur novice; tout doit être fait grossièrement et les preuves d’effraction doivent sauter aux yeux. Seulement, et voilà où tu montreras ton talent, les choses doivent rester en place et paraître en bon état jusqu’à ce que quelqu’un touche la porte condamnée, s’y appuie, la pousse… Tu m’entends?

– Oui, répondit Cocotte qui souriait, je vous entends… et après?

– Après, tu laisses un «monseigneur» sous une chaise, une pince dans la ruelle du lit; tu refermes proprement la porte d’entrée et tu files en te disant: Voilà une soirée qui m’a apporté un billet de cinq cents francs… Roule ta bosse et fait monter le marchef.

Quand Coyatier entra, M. l’Amitié était debout. Il devint un peu pâle, en voyant l’athlète refermer successivement les deux portes, et, certes, il y avait de quoi.

M meSamayoux n’avait point dans sa ménagerie de bête féroce comparable à celle-là.

C’était un homme grand et gros dont les membres massifs semblaient posséder une puissance extraordinaire; sa tête, écrasée, s’enfonçait entre deux épaules d’une largeur énorme.

Il était laid, il était triste; il faisait peur.

Pourtant, à le bien regarder, il n’avait point ce qu’on appelle l’air méchant, et le brutal ensemble de ses traits dégageait je ne sais quelle expression de douleur résignée.

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