Paul Féval - Les Habits Noirs Tome VIII – La Bande Cadet

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Les Habits Noirs Tome VIII – La Bande Cadet: краткое содержание, описание и аннотация

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Les deux derniers tomes de ce cycle criminel ont pour thème central la recherche frénétique du trésor des Habits noirs, caché jalousement par le colonel Bozzo. Dans les Compagnons du trésor se trouve entrelacée à cette quête la sanglante loi de succession de la famille Bozzo, dont l'ancêtre est Fra Diavolo: le fils doit tuer le père pour lui succéder, à moins que le père ne tue le fils. L'architecte Vincent Carpentier, qui a construit la cache du trésor pour le colonel Bozzo, est poursuivi par l'idée fixe de la retrouver. Son fils adoptif, le jeune peintre Reynier, découvre par hasard qu'il est le petit-fils du colonel Bozzo…

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Cependant M. Buin, en proie à une certaine agitation, s’était rapproché de Clotilde et avait pris la jumelle. Il perdit du temps à la mettre à son point. Quand il regarda enfin cette fameuse fenêtre où flottaient les deux rideaux verts, ce fut avec une extrême attention, mais il ne vit rien.

– Et le pauvre homme qui demeure là est condamné? demanda Clotilde.

– À vingt ans de travaux forcés, répondit M. Buin: audience aujourd’hui, c’est tout chaud.

– C’est donc un bien grand scélérat?

– La chose jugée, vous savez… Mais moi, je croyais qu’il aurait été acquitté.

– Il faut des exemples, dit Adèle, qui remuait bruyamment les dominos. On est trop mou aux assises.

– C’est égal, fit observer Jaffret, le jury! quelle responsabilité! Moi, si j’étais obligé d’envoyer un homme à la mort!…

Il eut un petit frisson, mais il ajouta pour les bouvreuils:

– Huick, huick, huicki! Rrrriki huick!

– À moi la pose! cria M meJaffret: du six! Et tout bas, elle reprit rapidement:

– Nous ne sommes plus seuls à chercher la petite drôlesse, vous savez?

– Moi, répliqua Comayrol également à voix basse, je démolirais la maison tout de suite!

– Et s’il n’y a rien dedans! repartit Adèle avec aigreur. D’ailleurs, pensez-vous que les autres ne viendraient pas voir de quoi il retourne! Nous mourrons pauvres à la porte d’un trésor!… Domino!… Ce sera bien fait!

– Ah çà! demanda M. Buin, en prenant place sur le canapé auprès de Clotilde, nous ne pensons donc pas un peu à cet absent qui va revenir, nous?

– Si fait, répliqua la jeune fille. Est-il jeune, le condamné?

– Mais oui, trente ans! je pense.

– Est-il beau?

– Non, il n’a qu’un bras, d’abord. Ensuite, il est défiguré par une cicatrice qui prend tout son œil droit avec une portion de son front et de sa joue… Mais vous n’avez donc rien entendu de ce que je disais tout à l’heure!

– Il paraît, fit Clotilde. Excusez-moi, je pensais peut-être à ce qui me regarde.

– Et vous avez de quoi penser, chère enfant! Quel saut vous allez faire! Du fond d’une cave au plein soleil! C’est comme si on me donnait à moi, vieux geôlier, la surintendance des théâtres… Eh bien! il s’agit tout simplement de la cause célèbre dont s’entretient tout Paris: de la bande Cadet et de son chef, le fameux Manchot…

– Clément-le-Manchot, murmura la jeune fille.

– Juste.

– C’est lui, le condamné?

– Il le nie. Il a des papiers à un autre nom, mais deux témoins l’ont reconnu… Je racontais donc tout à l’heure que; pendant trois mois que l’instruction a duré, Clément Cadet ou Pierre Tardenois, comme il veut s’appeler, a été supérieurement traité chez nous. Il a de belles connaissances. Des recommandations venues de très haut m’autorisaient à faire pour lui tout ce qui se peut faire dans une prison. Et, comme il a des ressources, il menait, en vérité, sauf la liberté d’aller et de venir, une vie couleur de rose. Rien ne lui manquait… Mais voilà que tout est fini, il sera transféré demain…

– D’ici demain, interrompit le bon Jaffret, il aurait le temps de vous jouer quelque tour… huick, huick!

– Ah! mais oui, fit Adèle; cinq partout… comptons! Quand ils sont une fois condamnés, ça devient des diables, ces enragés-là!

M. Buin sourit. Vous ai-je dit que c’était une belle et bonne physionomie de fonctionnaire: beaucoup plus gentilhomme assurément que M. le comte de Comayrol?

– Malheureusement pour le pauvre garçon, répondit-il, j’ai eu le temps d’apprendre mon métier. Sans qu’il s’en doute, il est déjà muré; j’ai établi la grande surveillance, et son homme de chambre doit être changé à cette heure… Tenez! je l’ai mis entre les mains d’un gaillard que vous connaissez bien et qui ne plaisante pas: Larsonneur.

– Solide! dit Comayrol: à la bonne heure.

Adèle et lui échangèrent un regard. Le bon Jaffret tournait ses pouces. Il répéta:

– Larsonneur! solide!… kikirrriki… ah! mais oui! solide! kuick!

– J’en étais là, poursuivit M. Buin en revenant à Clotilde, je disais justement que les journaux allaient faire grande vente ce soir, quand je vous ai montré la fenêtre du condamné, mais je n’avais pas encore expliqué pourquoi. Voici l’explication… Mais vous êtes bien jeune pour avoir entendu parler des Habits Noirs, vous, ma fille?

– Ah! qu’ils m’ont fait trembler, ceux-là! s’écria Clotilde, quand j’étais petite! Il y avait une histoire: un mendiant qui abordait un grand seigneur, et qui lui touchait le dedans de la main en disant: « Fera-t-il jour demain?…»

– Le fameux Fera-t-il jour demain? s’écria M. Buin.

– Et alors, continua Clotilde, le grand seigneur répondait: « Oui, si c’est la volonté du Père, à minuit comme à midi.» Et le grand seigneur descendait de son équipage pour suivre le mendiant… Je ne sais plus où par exemple… dans un endroit où il n’y avait qu’un fauteuil pour s’asseoir. Le mendiant y prenait place, le grand seigneur restait debout, disant: « Que voulez-vous de moi, maître?» Ce que le mendiant voulait, c’était la mort d’une femme, et cette femme, le grand seigneur l’aimait justement d’amour… Et il fallait obéir!

– Des bêtises! grommela Jaffret. Adèle et Comayrol jouaient en silence.

– Vous, mon bon ami, dit le directeur, vous n’avez jamais cru aux Habits Noirs, mais voilà! il y a un million de Parisiens qui ne sont pas de votre avis, et le ministère public a laissé entendre que la bande Cadet n’était qu’une section de cette grande armée du mal qui a effrayé tour à tour les capitales de l’Europe!

– Des bêtises! répéta Jaffret: ça inquiète le commerce ces choses-là!

– Moi, je crois aux Habits Noirs, dit Comayrol, qui était pâle.

– Parbleu! appuya M meJaffret, dont les vieilles mains, rudes comme celles d’un homme, tremblaient un peu en remuant les dominos.

En ce moment, une psalmodie criarde monta du dehors; des marchands de «canards», qui débouchaient par la rue Saint-Antoine, s’engageaient entre la prison et les démolitions, criant à pleines voix enrouées:

– Achetez ce qui vient de paraître: Horrible assassinat du cinq janvier, rue de la Victoire; cinq accusés, deux victimes! La bande Cadet, renaissance des Habits Noirs; condamnation de Clément, dit le Manchot; tous les détails, avec portraits d’après nature, un sou!

– Théodore, commanda M meJaffret à son mari, allez m’acheter cela.

Jaffret n’eut même pas le temps de se lever. La porte s’ouvrit, et maître Souëf (Isid.), successeur de son père, passa le seuil tenant sous le bras sa serviette de notaire, une des plus respectables qui fût à Paris. Il était propre, agréable à voir, et tout confit en solennelle aménité. Dans sa main gauche, il agitait un chiffon de papier mal imprimé.

– Ne vous dérangez pas, dit-il, voilà le texte et les gravures: le portrait de Clément-le-Manchot et le portrait du papa Cadet, le vrai chef de la bande.

– Il est mort celui-là, dit Adèle en riant bruyamment.

– Non pas, répliqua maître Souëf. C’est imprimé là-dedans: il a pris du service dans les Habits Noirs et se promène à travers Paris, déguisé en vieille comtesse. Est-ce comique? Moi, je le trouve, et je m’y connais!

V Rideaux verts

Bien des gens doivent voir encore, par le souvenir, la prison de la Force, telle qu’elle apparut un jour aux regards des Parisiens, quand on éventra l’îlot situé entre les rues Pavée et Culture-Sainte-Catherine, dans la rue Saint-Antoine, vis-à-vis de Saint-Paul. Personne, excepté les repris de justice, ne connaissait bien cet étrange paquet de constructions, formé par les hôtels de la Force et de Brienne, auxquels les besoins administratifs avaient ajouté tant de rallonges. C’était énorme; c’était surtout aménagé en dépit de tout bon sens architectural. Un profane, perdu dans cet espace de cinq cents toises carrées, y aurait pu faire deux lieues sans jamais trouver ce qu’il cherchait.

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