Paul Féval - Les Habits Noirs Tome VIII – La Bande Cadet

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Les Habits Noirs Tome VIII – La Bande Cadet: краткое содержание, описание и аннотация

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Les deux derniers tomes de ce cycle criminel ont pour thème central la recherche frénétique du trésor des Habits noirs, caché jalousement par le colonel Bozzo. Dans les Compagnons du trésor se trouve entrelacée à cette quête la sanglante loi de succession de la famille Bozzo, dont l'ancêtre est Fra Diavolo: le fils doit tuer le père pour lui succéder, à moins que le père ne tue le fils. L'architecte Vincent Carpentier, qui a construit la cache du trésor pour le colonel Bozzo, est poursuivi par l'idée fixe de la retrouver. Son fils adoptif, le jeune peintre Reynier, découvre par hasard qu'il est le petit-fils du colonel Bozzo…

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– Encore vous! dit-il moitié riant moitié irrité.

La voix de Noël eut des inflexions véritablement suppliantes.

– Ça n’a pas de bon sens, monsieur Clément, dit-il, de vous refuser de l’air à vous-même! Mettez seulement ma défroque, vous savez la prison par cœur, je garantis que vous arriverez tout droit à la Vieille-Dette; une fois là, vous prenez à gauche comme si vous alliez à mon logement. On refait le mur de l’Égyptienne, vous vous terrez dans les déblais. Les rondes? allons donc! vous savez ce qu’elles valent! Vous arrivez à Sainte-Anne; le hangar où les maçons mettent leurs échelles est au coin du préau. Elles ont leurs chaînes, mais ça ne vous gêne pas les cadenas, et si vous n’avez pas de passe-partout sur vous, voilà le mien…

Il tendait en même temps un outil de valeur, emmanché d’étoupe ficelée. Clément le prit et l’examina, au grand contentement de Noël, qui acheva:

– Un mur à passer, et vous êtes dans les démolitions de la nouvelle rue!

Mais le prisonnier lui rendit sa tige de fer recourbée en disant doucement:

– Mon pauvre garçon, je ne sais pas du tout comment on manœuvre cet instrument-là.

Il y avait dans ses paroles un tel accent de vérité que l’employé stupéfait recula d’un pas.

– Ah çà! ah çà! grommela-t-il, est-ce qu’on serait vraiment un petit saint Lesurque?

Clément tira sa montre et la consulta.

– Je vais me coucher, dit-il, bonne nuit.

Puis il ajouta, à part lui, en se dépouillant de sa jaquette:

– Larsonneur est en retard. Désormais, je ne pourrai plus être au rendez-vous.

Comme il achevait, il tendit l’oreille vivement. Un bruit de pas sonnait dans le corridor.

VI M. Larsonneur

Noël, le surveillant disciple d’Épicure, qui s’était donné pour but dans la vie de jouir à trente francs par jour pendant deux ans et de «claquer après», entendit le bruit de pas dans le corridor en même temps que le prisonnier lui-même.

– Affaire manquée, dit-il, c’est Larsonneur! Emballé!

Et, changeant aussitôt de contenance, il se rapprocha de la porte, dans la posture du soldat sans armes.

Mais cela ne l’empêchait pas de causer rapidement et à voix basse, car il en avait gros sur le cœur.

– Je risquais bon, disait-il, car j’étais obligé de rester ici à votre place, puisque vous emportiez mes habits, mais je comptais me faire des bleus, me bâillonner et même m’évanouir pour crier au secours d’une voix faible quand vous auriez eu le temps de glisser dehors. Va bien, ce ne sera pas encore de cette fois-ci que je mettrai Clémentine et M meRoufat dans leurs meubles. Ah! je ne suis pas hypocrite, d’abord, il n’y aurait pas plus gredin que moi, si j’avais les moyens. Va te faire fiche! Jamais de bonheur aux cartes! Ça se trouve que je tombe sur un imbécile au lieu d’un lapin n° 1, et qui ne sait pas ce que c’est qu’un monseigneur!

Il tenait toujours son outil à la main et regardait le prisonnier avec un mépris mêlé de rancune. Celui-ci avait les yeux baissés et prêtait l’oreille. Dans le couloir, de l’autre côté de la porte, on causait.

– Vous n’aurez pas fait faction longtemps, mes fils, disait une forte voix, parlant avec autorité. On va lever l’écrou, j’ai les menottes.

– C’est bien fait, dit Noël: Mazas! Reconnaissez-vous l’organe de Larsonneur?

Il ajouta:

– Vous savez, Manchot, ma poule, comme vous pourriez avoir l’idée, de vous faire bien venir en me calomniant, on va prendre les devants. Pas bête, moi!

Une autre voix reprit du dehors:

– M. Noël est avec lui depuis tantôt, et nous n’avons pas quitté d’ici: ah! il était joliment gardé… Est-ce qu’on va l’emmener tout de suite?

– Le temps de river ses manchettes et de le conduire au greffe.

– Mais le directeur?

– Fait! On a son papier. Il est de noce ici près, le directeur. C’était la voix de Larsonneur qui avait parlé la dernière. Une clef tourna dans la serrure.

Un des surveillants de faction ajouta:

– Ça va le changer rude à Mazas, car il se gobergeait dans du coton ici, vous allez voir!

– Pas de pistole à Mazas: à l’attache! un Habit-Noir! Noël se frotta les mains méchamment.

– Attrape! gronda-t-il. Réglé! vous entendez?

– Est-ce que vous croyez ça, vous, monsieur Larsonneur, demanda-t-on encore au-dehors, qu’il est des Habits Noirs?

– Parbleu! fut-il répondu. Et la porte s’ouvrit.

Ils furent trois à entrer: M. Larsonneur et deux employés qui l’accompagnaient. Les deux surveillants de garde restèrent dans le corridor.

– Faisons vite, dit M. Larsonneur, en passant le seuil, voilà déjà un bon quart d’heure que la patache et l’escorte sont en bas. Bonjour, monsieur Noël, aidez-moi à mettre les menottes, si c’est un effet de votre complaisance.

– Je veux bien, répondit Noël avec une gravité tout officielle, mais je demande la permission de fournir un renseignement pour le rapport. Partout où cet homme sera transféré, il devra être l’objet d’une surveillance exceptionnelle. Jusqu’à présent, je n’avais jamais eu à me plaindre de lui; mais aujourd’hui… d’abord, voilà ce que j’ai trouvé sur lui!

Il tendit le monseigneur, qui fut pris par un des employés, lequel dit, en l’examinant:

– L’objet a du service.

Le prisonnier restait immobile et silencieux.

– D’autre part, poursuivit Noël, je ne sais pas si c’est en biens-fonds ou en valeurs qu’il est riche, mais il m’a offert un mandat de 20 000 francs sur les neveux de Schwartz et Nazel…

– Impudent coquin! voulut interrompre le prisonnier.

– La paix! fit Larsonneur durement. Allez, monsieur Noël, j’écoute.

– À cette fin, acheva celui-ci, que je lui aurais communiqué mes effets du gouvernement pour se pousser du large et rejoindre ses complices en ville. Ah! il connaît son état, celui-là!

Clément ne renouvela point sa protestation.

– Aux manchettes! ordonna Larsonneur. Mention de votre conduite et de vos dires sera au rapport, monsieur Noël. Vous vous êtes conduit en homme fidèle et intelligent!

Pendant qu’il parlait ainsi, il jeta un regard rapide au prisonnier, qui baissa aussitôt les yeux.

C’était, ce Larsonneur, un personnage évidemment beaucoup plus considérable que ses compagnons. Il était bas sur jambes et très robuste, avec une figure fortement caractérisée, qui semblait faite pour dénoncer un audacieux mélange de sang-froid et de bonne humeur, mais qui, en ce moment, était grave jusqu’à la dureté.

On le devinait geôlier, sous son costume de bourgeois sans gêne, comme on lit la profession du militaire ou du prêtre sur les habits étrangers qu’ils ont empruntés par hasard.

M. Buin l’avait sans doute mis à l’épreuve, car il lui témoignait une entière confiance.

Quand ce Larsonneur remit les menottes à Noël, celui-ci dit, d’un air aimable:

– Faites excuse, on n’en a besoin que d’une pour le moment, le malfaiteur ne pouvant gesticuler qu’avec un bras.

Tous les surveillants rirent en dedans et en dehors de la porte. L’un d’eux prêta sa ceinture, et la main gauche de Clément fut, par ce moyen, assujettie solidement à ses reins.

Pendant l’opération, Larsonneur affecta de se tenir à l’écart. Depuis son entrée, il n’avait échangé, avec le prisonnier, ni un signe ni même un regard. La seule parole qu’il lui eût adressée était l’ordre de se taire.

– Monsieur Noël, dit-il, pendant que nous serons au greffe de la geôle pour enregistrer l’ordre de transfert et lever l’écrou, dressez l’inventaire des objets appartenant au prisonnier; Louis et Bouret affirmeront votre procès-verbal. Nous autres, en marche!

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