Paul Féval - Les Habits Noirs Tome VIII – La Bande Cadet

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Les Habits Noirs Tome VIII – La Bande Cadet: краткое содержание, описание и аннотация

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Les deux derniers tomes de ce cycle criminel ont pour thème central la recherche frénétique du trésor des Habits noirs, caché jalousement par le colonel Bozzo. Dans les Compagnons du trésor se trouve entrelacée à cette quête la sanglante loi de succession de la famille Bozzo, dont l'ancêtre est Fra Diavolo: le fils doit tuer le père pour lui succéder, à moins que le père ne tue le fils. L'architecte Vincent Carpentier, qui a construit la cache du trésor pour le colonel Bozzo, est poursuivi par l'idée fixe de la retrouver. Son fils adoptif, le jeune peintre Reynier, découvre par hasard qu'il est le petit-fils du colonel Bozzo…

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À ce cri: le voilà! tout le monde se tut. C’était le lever du rideau.

La lourde porte tourna sur ses gonds, laissant voir dans la cour des torches allumées. La foule resserra son cercle, et M mePiou pensa, plus tard, que c’était juste à ce moment qu’on lui avait volé sa tabatière: les Habits Noirs, bien entendu.

On vit d’abord le guichetier, précédant un groupe imposant de gens de la prison, qui se séparèrent en deux escouades et firent haie, en dehors, à droite et à gauche du seuil.

Le silence s’établit comme par enchantement.

On entend toujours la souris courir au théâtre quand la grande entrée, si longtemps attendue, va se faire.

Les deux employés qui avaient accompagné M. Larsonneur parurent, puis le condamné, au visage de qui les torches envoyaient des lueurs obliques.

– Rude mâle tout de même! on lui a laissé son chapeau de soie, excusez! ah! la faveur!

– En a-t-il, de la barbe! Et il est bien mis, ma parole!

– Voyez son moignon!

– C’est l’origine, expliqua obligeamment M. Martin, pourquoi il porte le surnom de Manchot dans le peuple, comme qui dirait pour signifier qu’il n’a qu’un bras…

– Es-tu sûr, Aristide? demanda une hirondelle de trottoir.

– Vous faites erreur, madame; j’ai le double avantage de me nommer Adolphe, et de ne pas vous connaître.

– Ah! le gredin! quelle physionomie! Son bras gauche lui colle au dos, regardez!

– Il sue le sang, ma chère, ça fait trembler de le voir!

– Et de l’œil, sais-tu, monsieur Bonnamy?

Le condamné franchissait la porte. Les gendarmes, immobiles à leur poste, ressemblaient à des statues équestres. Le marchepied de la voiture était abattu d’avance, et, par la portière, on apercevait deux figures de gardiens qui attendaient.

– En voilà des précautions! Il ne s’envolera pas!

– Pour un seul homme, encore!

– Et qui n’a qu’une patte, maman!

– Attention tous! commanda Larsonneur, qui venait le dernier. Faites reculer le monde!

Je ne sais pas si cet ordre était nécessaire, mais il eut un singulier résultat. Une véritable bousculade s’opéra, non plus de l’autre côté du pavé, où était le gros de la foule, mais sur le trottoir même qui longeait la prison. Des disputes, dont nul ne pouvait deviner les motifs, s’établirent, ce fut un concert d’injures et de récriminations.

La pesée, qui avait lieu de droite et de gauche à la fois, rompit la haie des gardiens.

– Arrière! ordonna Larsonneur avec colère. Tapez! je tiens le prisonnier. Ferme!

– Ma chère, gémit M mePiou, les sergents de ville tirent leurs épées!

– C’est bête de se fourrer dans des bagarres pareilles.

– Je donnerais dix sous pour être chez moi!

– Ne poussez pas, malhonnête!

– Sauve qui peut! Les gendarmes vont charger!

On voulait fuir, c’est vrai, mais on voulait voir aussi. En un instant, tout fut confusion autour des gendarmes, toujours immobiles et gardant la plus belle tenue.

Au milieu du remue-ménage, une voix claire s’éleva, vers la tête des chevaux, criant:

– Achetez ce qui vient de paraître! L’assassinat de la rue de la Victoire, cinq accusés, dont quatre contumaces, deux victimes, la bande Cadet, les Habits Noirs, le Manchot, un sou!…

C’était un pauvre diable en blouse, qui fut interrompu par une demi-douzaine de bourrades, et s’enfuit, en poussant de comiques lamentations, jusque sous les pieds des chevaux.

Pendant cette bagarre, personne ne s’était aperçu que le prisonnier venait de plonger, disparaissant sous la caisse même de la voiture. Larsonneur était toujours au-devant de la portière ouverte, tenant quelqu’un à bras-le-corps.

Sous la caisse, le pauvre diable de crieur arriva en même temps que le condamné qui «se laissa faire», selon la recommandation qu’il avait reçue.

On lui passa une blouse par-dessus ses habits, en un tour de main, et on le coiffa d’une vieille casquette à visière tombante.

Puis on lui passa au cou une courroie à laquelle pendait une boîte en sapin pleine d’imprimés tout frais sortis de la presse.

– Et allez! lui fut-il dit, bonne chance! Il alla.

Il sortit de dessous la caisse par le côté opposé, tout contre le cheval du gendarme qui flanquait la portière placée en dehors.

Quoique le gendarme n’eût pas bougé son talon, le cheval éperonné au ventre, fit un bond en avant au milieu des clameurs de la foule écrasée.

Clément était déjà en pleine cohue.

– Mande bien pardon, dit-il en perçant son chemin, ma boîte vous gêne, mais faut bien gagner son pain, pas vrai?

– Quand le prolétaire est respectueux, répondit M. Martin, on ne lui en veut pas de son défaut d’aisance. Passez, mon ami.

Clément remercia. Une voix lui glissa à l’oreille.

– Place Royale, il fait jour.

– Ils ne partent pas, tout de même, grondait-on dans la foule. Comme c’est mal arrangé! Que font-ils donc? C’est nous qui les payons, ces propres-à-rien-là!

– Le Manchot est-il dans le fourgon? Je ne le vois plus.

– Il était là… Tiens! on dirait qu’ils le cherchent… mais écoutez! Entre la voiture et la prison, il y avait une agitation croissante et des bourdonnements où ces mots perçaient:

– Le condamné, où est le condamné?

– M. Larsonneur le tenait… Je l’ai vu!

Une nouvelle poussée tordit la foule dans la direction de la rue Saint-Antoine. Un homme était là, qui fendait violemment son chemin sur le trottoir.

L’effort qu’il faisait était grand, et il tamponnait la sueur de son front à deux mains.

Il disait:

– Laissez-moi passer, je vous en prie! qu’y a-t-il? Un malheur est-il arrivé? c’est moi qui suis M. Buin, le directeur de la prison.

Ce nom fut répété par cent bouches et on fit place.

Trois ou quatre employés s’élancèrent en même temps pour rejoindre M. Buin et lui parler tout bas.

Ce fut lui qui révéla à voix haute le secret de la situation en laissant échapper ce cri de sa première stupeur:

– Évadé! le condamné! miséricorde! ce n’est pas possible! Pour le coup, ce fut une fête complète.

Les battus eux-mêmes ne regrettaient plus leurs meurtrissures, et les écrasés se consolaient. Non pas qu’on fût satisfait de l’évasion du prisonnier pour le fait lui-même, mais on avait assisté à l’événement, on pourrait le raconter, blâmer les badauds, ces éternels complices de toute bagarre, critiquer l’administration incapable, frotter d’importance les gardiens’, les sergents de ville et les gendarmes: piétiner enfin tout le monde.

C’est le bonheur!

– Évadé! évadé! évadé! Et ils sont là deux douzaines d’idiots!

– Et comment évadé! Avez-vous vu quelque chose?

– Du feu, madame! Disparu dans les dessous! Escamoté…

– Partez muscade!

– Ah! comme ces coquins-là sont adroits, maintenant!

M. Buin qui arrivait devant la grand-porte demanda d’un accent désespéré:

– Mais pourquoi ne m’a-t-on pas prévenu? On savait où j’étais. J’avais laissé l’ordre qu’on me vînt chercher si par hasard on envoyait l’escorte.

Il lui fut répondu par les employés:

– M. Larsonneur est allé lui-même vous prévenir; il est resté plus de dix minutes avec vous chez M. Jaffret, et il a rapporté l’ordre…

L’employé n’acheva pas. M. Buin s’était redressé de son haut.

– Où est Larsonneur? s’écria-t-il, qu’on me l’amène!

Les gens de la prison se comptèrent, pendant que le malheureux directeur poursuivait:

– Je ne l’ai pas vu! je n’ai pas donné l’ordre! c’était un coup monté!

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