Paul Féval - Les Habits Noirs Tome VIII – La Bande Cadet

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Les Habits Noirs Tome VIII – La Bande Cadet: краткое содержание, описание и аннотация

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Les deux derniers tomes de ce cycle criminel ont pour thème central la recherche frénétique du trésor des Habits noirs, caché jalousement par le colonel Bozzo. Dans les Compagnons du trésor se trouve entrelacée à cette quête la sanglante loi de succession de la famille Bozzo, dont l'ancêtre est Fra Diavolo: le fils doit tuer le père pour lui succéder, à moins que le père ne tue le fils. L'architecte Vincent Carpentier, qui a construit la cache du trésor pour le colonel Bozzo, est poursuivi par l'idée fixe de la retrouver. Son fils adoptif, le jeune peintre Reynier, découvre par hasard qu'il est le petit-fils du colonel Bozzo…

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Le prisonnier jeta un dernier regard autour de lui, comme s’il eût voulu dire adieu à ce paradis de la Force, puis il suivit les deux gardiens, qui étaient entrés avec Larsonneur; celui-ci formait l’arrière-garde.

Au moment où le prisonnier s’engageait dans la galerie, le vent de la porte ouverte lui apporta encore, mais venant de bien loin, l’écho rauque de ces voix qui criaient sa condamnation.

Il fallait passer devant le cabinet du directeur pour arriver à la geôle. Larsonneur fit arrêter le cortège, et entra dans les bureaux d’administration, où il resta deux ou trois minutes à causer de l’événement du jour. Les commis vinrent sur le pas de la porte pour jeter un coup d’œil au Manchot, et il fut convenu, à l’unanimité, que jamais assassin n’avait porté son crime mieux ni plus lisiblement écrit sur son visage.

De l’administration à la geôle, Larsonneur aborda plusieurs employés. Le fait d’une translation de prisonnier, opérée à cette heure, n’était pas ordinaire. L’escorte s’était trouvée en retard, et Larsonneur racontait qu’il avait dû monter chez les Jaffret pour prendre l’avis de M. Buin, qui, ne voulant à aucun prix garder la responsabilité du condamné, avait ordonné de passer outre.

Certes, le moment était tranquille, et le voyage d’une prison à l’autre, dans une bonne voiture entourée de gendarmes, ne présentait aucune espèce de danger; là n’était pas la raison de s’étonner.

C’était bien plutôt l’absence même de M. Buin, le directeur, en une circonstance pareille: absence d’autant plus inexplicable de la part d’un fonctionnaire si minutieux dans l’accomplissement de ses devoirs que M. Buin, au su de tout le monde, était dans le quartier, presque dans la même rue, en un mot à deux pas.

Larsonneur ne prenait pas de gants pour se plaindre, et comme on lui objectait la confiance vraiment exceptionnelle prouvée par cette conduite, il répondait avec mauvaise humeur: «Confiance tant que vous voudrez, ça n’ajoute rien du tout à ma paye de la fin du mois.»

Tout homme est porté du premier coup à contredire l’assertion quelconque de tout autre homme. Ceci est vrai, surtout entre gens de bureau. Les employés de la prison oubliaient l’incident pour ne penser qu’aux «embarras» faits par leur camarade, tout gonflé des bonnes grâces du patron. Ils se disaient, en haussant les épaules: «C’est un poseur! Si M. Buin revenait par hasard, vous verriez tomber sa crête!»

Les braves gens ne croyaient pas deviner si juste!

Ce fut seulement en sortant de la geôle, après l’écrou levé, que Larsonneur donna, pour la première fois, signe de vie à son prisonnier. On traversait le dernier couloir avant la cour des Poules, où s’ouvrait la grand-porte donnant sur la rue Pavée.

Ce passage était désert.

Larsonneur s’approcha rapidement de Clément, qui sentit un choc à sa main, assujettie derrière ses reins.

Clément entendit qu’on lui disait en même temps:

– Ne bougez pas le bras et continuez de marcher.

Puis, encore, au moment où l’on débouchait dans la cour:

– Passez sous la voiture au moment où les crieurs aboieront en avant des chevaux; une fois là, laissez-vous faire… et puis ressortez de l’autre côté vivement. Si le gendarme y est, piquez son cheval à l’endroit de l’éperon, voilà mon couteau. Tâchez de bien prendre le ton pour crier, et ne vous étonnez de rien en chemin: tout le long de votre route, il fera jour.

On entra dans la cour des Poules, et certes, à la place du prisonnier, les paroles de ce Larsonneur eussent excité votre surprise, car il faisait nuit, au contraire, nuit close.

À travers la porte, fermée, un grand murmure venait de la rue. Dans ce murmure passaient les voix des vendeurs d’imprimés qui criaient ici comme de l’autre côté de la prison où nous les entendions tout à l’heure:

– Condamnation de Clément-le-Manchot, la bande Cadet, renaissance des Habits Noirs!

VII Le «Fera-t-il jour demain?»

L’ancienne cour d’honneur de l’hôtel des Nompar de Caumont, ducs de la Force, qui s’allièrent jadis à la maison de France dans la personne du duc de Lauzun, s’appelait alors, comme nous l’avons dit, tout bonnement la cour des Poules. L’hôtel de Carnavalet, où M mede Sévigné demeurait, à cent pas de là et qui compta les épithètes étonnées de la charmante marquise à l’annonce du mariage de Mademoiselle, a vu sans manifester aucune surprise cette décadence du vieux palais, transformé en prison, puis disparu.

La cour des Poules était défoncée de bout en bout et encombrée de pavés entassés qu’on allait remettre en place. Aussi la voiture administrative, qui n’avait pu entrer, stationnait dans la rue, entourée par les gendarmes à cheval.

La rue n’était pas large, la voiture attendait déjà depuis longtemps.

À quiconque n’est pas tout à fait un étranger dans Paris, nous n’avons pas besoin de dire que cette seule circonstance aurait suffi pour ameuter les badauds; mais il y avait encore autre chose. Le hasard voulait que les crieurs de: «Voilà ce qui vient de paraître» eussent battu tout à l’entour le rappel des curiosités populaires, et il n’y avait point de héros sur la terre qui fût illustre pour le moment à l’égal de l’assassin, Clément-le-Manchot, dont le nom sonnait comme une fanfare.

Si les hurleurs d’imprimés avaient pu ajouter à leur programme cette simple mention: «Il est permis de voir gratis Clément-le-Manchot à la grand-porte de la Force», il y aurait eu en un clin d’œil dix mille personnes dans la rue Pavée.

En l’état, et malgré l’absence de cette formalité, cent cinquante à deux cents badauds grouillaient autour de la voiture, refoulés par trois ou quatre sergents de ville, mais revenant sans cesse et dévorant des yeux les battants fermés du portail.

Dans la cohue, on entendait de ces choses absurdes que la poésie parisienne enfante incessamment, et qui font vivre un quart de notre population dans un rêve perpétuel.

– Une marquise, oui, monsieur Martin, une vraie marquise, venait le voir, l’effrontée, dans son équipage!

– Madame Piou, ça ne vous va pas de hausser les épaules! On vous dit cinquante francs par jour qu’il payait au directeur pour une chambre à tapis, qui a l’eau de Seine dans la prison!

– Et son dîner, un louis par tête, sans le vin.

– Deux sous, mes derniers! proposait un heureux négociant en canards, qui n’avait plus qu’une demi-douzaine de chiffons.

Mais d’autres arrivaient les mains pleines, et l’on achetait toujours.

– C’est des bonnes places que d’être à la tête d’une prison, voyez-vous! Regardez l’histoire de la Bastille!

– Vous ne devinez pas pourquoi on le fait partir? Par sa fenêtre, il causait politique avec des bandits, cachés dans les démolitions: tous les soirs.

– Ça n’est pas l’habitude, madame Piou, certainement, de les déménager à la chandelle, mais l’association de malfaiteurs, connue sous ce nom: les Habits Noirs, dispose de vingt-huit à trente mille adhérents dans la capitale…

– As-tu fini, mon oncle! coupa un gamin: les Habits Noirs, n’y en a pas!

– Méchante drogue, puisque le Manchot en est un!… Alors, on profite, comme ça, des ténèbres de la nuit pour écouler M. Clément à la douce…

– Vous l’appelez monsieur, vous!

– Dame! cinquante francs de chambre par vingt-quatre heures donnent quinze cents francs tous les mois: c’est un loyer… et il y a de la ligne avec des chasseurs de Vincennes dans toutes les maisons, ici autour, cachés.

Il se fit tout à coup un grand murmure. On disait: le voilà! le voilà!

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