Paul Féval - Les Habits Noirs Tome VIII – La Bande Cadet

Здесь есть возможность читать онлайн «Paul Féval - Les Habits Noirs Tome VIII – La Bande Cadet» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Исторические приключения, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Les Habits Noirs Tome VIII – La Bande Cadet: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Les Habits Noirs Tome VIII – La Bande Cadet»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Les deux derniers tomes de ce cycle criminel ont pour thème central la recherche frénétique du trésor des Habits noirs, caché jalousement par le colonel Bozzo. Dans les Compagnons du trésor se trouve entrelacée à cette quête la sanglante loi de succession de la famille Bozzo, dont l'ancêtre est Fra Diavolo: le fils doit tuer le père pour lui succéder, à moins que le père ne tue le fils. L'architecte Vincent Carpentier, qui a construit la cache du trésor pour le colonel Bozzo, est poursuivi par l'idée fixe de la retrouver. Son fils adoptif, le jeune peintre Reynier, découvre par hasard qu'il est le petit-fils du colonel Bozzo…

Les Habits Noirs Tome VIII – La Bande Cadet — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Les Habits Noirs Tome VIII – La Bande Cadet», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Dans le boudoir, le docteur Abel se penchait au-dessus du prétendu jeune homme assassiné dont il venait de reconnaître le sexe.

On avait retourné Clotilde, qui était maintenant étendue sur le tapis, la face en l’air.

Le docteur avait défendu, tant il la trouvait mal, qu’on la soulevât pour la porter sur un lit.

Auprès d’elle, Lirette et le prince Georges étaient agenouillés.

Le commissaire verbalisait dans la chambre de M mela duchesse, dont la porte restait ouverte. Par l’autre porte, celle qui donnait sur le corridor, Albert entra, soutenu d’un côté par sa mère, de l’autre par Tardenois.

C’était le bruit de l’invasion qui l’avait éveillé. Il s’était levé tout seul et avait détaché lui-même les liens d’Angèle, revenue à la vie.

De ce qui s’était passé, il savait seulement ce qu’avaient pu lui apprendre les paroles entrecoupées de sanglots qui échappaient à la détresse de sa mère; il ne se doutait de rien, à vrai dire, car la maison était tranquille quand il s’était endormi et des choses semblables ne se devinent pas.

Et pourtant, un pressentiment mortel lui opprimait le cœur.

Il ne pouvait ignorer, du moins, la ténébreuse bataille où sa famille était engagée; il savait, et nous l’avons vu s’en indigner, que la poitrine de son frère avait été mise plusieurs fois entre lui et le danger.

Désormais, d’un mot il allait tout comprendre.

Et d’avance Angèle subissait les tourments de l’enfer.

À l’instant où la mère et le fils franchissaient le seuil, le docteur disait:

– Le cœur bat encore, il reste un souffle, mais il n’y a plus d’espoir.

– Qui donc a été frappé? demanda Albert. Mon frère? Est-ce mon frère qu’on a tué pour moi?

Le silence lui répondit.

Il sentait sa mère chanceler au lieu de le soutenir.

La lumière de la lampe, démasquée par le mouvement du docteur qui se relevait, tomba sur le visage de Clotilde.

Albert ne la reconnut pas tout d’abord, car elle avait l’air d’un enfant avec ses cheveux coupés et ses habits d’homme.

Elle était merveilleusement belle sous sa pâleur de marbre.

Le pauvre vaillant sourire de défi qui restait autour de ses lèvres faisait admiration et pitié.

Albert se pencha en avant, la bouche et les yeux grands ouverts.

– Est-ce que ma raison est perdue? dit-il.

Puis il prononça le nom de Clotilde et son corps fut pris d’un tremblement qui secoua le vieux Tardenois de la tête aux pieds.

– Abel! appela M mede Clare, au secours!

Et comme le docteur restait incliné au-dessus de la mourante, elle ajouta:

– Abel! Abel! ton fils se meurt!

– Elle va parler, dit le docteur, qui guettait le réveil de Clotilde.

Il se leva et vint vers Albert, qu’il prit aux mains de Tardenois pour l’entourer de ses bras. La duchesse s’était affaissée, mourante, sur un siège.

– C’est elle qui l’a tuée, n’est-ce pas? demanda Albert en montrant du doigt la duchesse, qu’elle soit maudite!

Le docteur le baisa sur le front.

– Dieu te pardonnera cette parole et ta cruauté, dit-il, car tu t’en vas bien jeune, et tu as beaucoup souffert, mais n’accuse pas ta mère: son crime fut de n’aimer que toi!

Une voix faible fut entendue dans le profond silence. Elle disait aussi:

– N’accusez pas votre mère qui voulait mourir pour vous! C’était la blessée qui parlait.

Elle rouvrit les yeux, et son premier regard se baissa parce qu’il avait rencontré les larmes de Lirette, mais elle dit, comme si elle eût voulu excuser ce mouvement.

– Petite amie, vous êtes maintenant une riche et noble demoiselle. C’est moi qui vous apporte votre héritage et j’en ai bien de la joie.

– Oh! Clotilde chérie! balbutia Lirette, vivez seulement pour que nous vous aimions tous à genoux!…

– Mon pauvre Clément, interrompit la mourante en prenant la main de Georges, c’est moi aussi qui t’apporte ta fortune et ton nom. J’ai été dure avec ta mère, mais je lui ai demandé pardon… Pourquoi pleures-tu? Dieu est bon: qu’aurais-je fait sur la terre puisque vous vous aimez?…

Elle souriait, le sourire des enfants et des anges. Sa tête s’était légèrement soulevée. Elle attira les mains réunies de Georges et de Lirette jusque sur son cœur et dit encore:

– Soyez bien heureux!

Sa tête retomba sur le tapis d’un mouvement doux et lent.

Elle était morte.

– Adieu, ma mère, dit Albert, je vais à elle.

Et il n’y eut plus rien que le cri déchirant d’Angèle, qui tomba foudroyée sur le corps de son fils adoré. Ce fut près d’elle que le docteur Abel s’agenouilla.

– Enfants, dit-il à Georges et à Lirette, celle-ci est la vraie condamnée, car elle vivra…

[1]Certains personnages de mes précédents romans passeront dans ce récit, mais il forme un drame isolé et parfaitement tranché qui n’exige aucunement, pour être compris, la lecture des diverses séries publiées sous ce titre générique, Les Habits Noirs, et qui sont: Les Habits Noirs, Cœur d’Acier, La Rue de Jérusalem, l’Arme invisible, Maman Léo, L’Avaleur de sabres, les Compagnons du Trésor.

[2]Voir Les Habits Noirs et L’Arme invisible.

[3]Voir Les Compagnons du Trésor.

[4]Voir Les Habits Noirs, premier tome de la série.

[5]Voir Les Habits Noirs, premier tome de la série.

[6]Voir Les Habits Noirs, premier tome de la série.

[7]Voir Les Habits Noirs, premier tome de la série.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Les Habits Noirs Tome VIII – La Bande Cadet»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Les Habits Noirs Tome VIII – La Bande Cadet» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Les Habits Noirs Tome VIII – La Bande Cadet»

Обсуждение, отзывы о книге «Les Habits Noirs Tome VIII – La Bande Cadet» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x