Paul Féval - Les Habits Noirs Tome VIII – La Bande Cadet

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Les Habits Noirs Tome VIII – La Bande Cadet: краткое содержание, описание и аннотация

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Les deux derniers tomes de ce cycle criminel ont pour thème central la recherche frénétique du trésor des Habits noirs, caché jalousement par le colonel Bozzo. Dans les Compagnons du trésor se trouve entrelacée à cette quête la sanglante loi de succession de la famille Bozzo, dont l'ancêtre est Fra Diavolo: le fils doit tuer le père pour lui succéder, à moins que le père ne tue le fils. L'architecte Vincent Carpentier, qui a construit la cache du trésor pour le colonel Bozzo, est poursuivi par l'idée fixe de la retrouver. Son fils adoptif, le jeune peintre Reynier, découvre par hasard qu'il est le petit-fils du colonel Bozzo…

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Cette scène avait duré quelques minutes à peine, et l’instant du mortel rendez-vous, assigné par Marguerite, n’était dépassé que de bien peu.

Le corridor restait désert et silencieux comme nous l’avons laissé.

Clotilde retrouva son chemin, guidée par la lumière de la lampe qui continuait de brûler dans le boudoir où avait eu lieu l’entretien d’Angèle et de Marguerite.

La porte était ouverte à demi…

Clotilde entra vivement, jouant jusqu’au bout le rôle de celui qu’on aurait attiré dans un piège.

Cadet-l’Amour était caché dans l’ombre de la porte, en dedans. Il attendait là, depuis longtemps, et commençait à s’impatienter.

On lui avait dit de frapper sans laisser au jeune homme qui allait entrer le temps de se retourner.

Il frappa au cœur par-derrière, et frappa un de ces coups savants qui avaient fondé sa renommée. Le prétendu jeune homme tomba en avant, la face contre terre, sans même pousser un cri.

À cet instant, des bruits se firent dans la maison et aussi au-dehors.

On entendit des pas courir de tous côtés tumultueusement; des voix dirent:

– Sauve qui peut!

– La police arrive!

Aussi la bande Cadet, capitaines et soldats, se lança dans les jardins comme une volée d’étourneaux: tous étaient là, Marguerite, Samuel, Comayrol, et Piquepuce, et Cocotte, et le flamboyant Similor, tous, tous, jusqu’au jeune Saladin qui avait poussé le premier cri d’alarme dans l’avenue.

Il n’y avait pas moyen de songer à prendre la fuite par l’avenue où couraient déjà les agents, conduits par le Dr Lenoir, et que suivaient Tardenois, Larsonneur et Pistolet.

Mais ce n’était pas pour rien que le bon Jaffret faisait faction rue de La Rochefoucauld.

On avait prévu le cas d’une défaite.

Les communications étaient ouvertes entre le pied-à-terre de Marguerite et les jardins de l’hôtel de Souzay.

Une échelle se dressait contre le grand mur à tout événement.

L’état-major passa d’abord, puis l’armée suivit, et l’échelle fut retirée de l’autre côté du mur.

Tout le monde était parti, sauf le général en chef.

Cadet-l’Amour, en effet, au premier bruit annonçant le danger, et sans plus s’occuper de sa victime, s’était précipité vers la fenêtre du boudoir, dont il avait enjambé l’appui lestement. Ce genre d’exercice le connaissait, et il était bien sûr, en se laissant glisser le long des montants, d’arriver un des premiers au grand mur.

Seulement, dès qu’il eut lâché l’appui de la fenêtre, un juron s’étrangla dans sa gorge, et il essaya, mais en vain, de remonter.

Il sentait l’échelle se balancer sous le poids de son corps.

– Pas de farce! cria-t-il, déjà inquiet et tout mouillé de sueur froide. Les agents arrivent… Qui est là, en bas?

– C’est moi, marquis, répondit une voix moqueuse. Le bandit frissonna jusque dans la moelle de ses os.

– Qui, toi? balbutia-t-il entre ses dents qui craquaient.

La voix moqueuse répondit:

– Moi, Clément-le-Manchot, et j’ai apporté le sac où j’étais lié quand tu m’as «arrangé» cette nuit.

XXIX Le sac

Cadet-l’Amour n’avait pas menti, on entendait les hommes de police dans l’escalier et dans les corridors.

La maison était en leur pouvoir.

Pourtant, à ce nom de Clément-le-Manchot, Cadet-l’Amour n’hésita pas. Les agents, les sergents de ville, la prison, le bagne, la guillotine, tout cela lui faisait moins peur que Clément-le-Manchot.

– Sacré tonnerre! gronda-t-il, je me suis trop égayé avec lui, l’autre nuit! Et encore, je l’ai piqué de travers, nom de nom, de nom d’imbécile!

La figure horriblement lacérée de Clément lui sauta aux yeux comme un vertige, et le sang de ses veines se figea. Sa gorge avait déjà le rauquement de la bête aux abois.

Il fit effort de nouveau pour remonter à tout risque, malgré le bruit de pas et de voix qu’il entendait dans le boudoir même, malgré le cadavre accusateur qui l’attendait en haut, criant le flagrant délit.

Mais il n’eut pas le temps, la voix d’en bas, qui s’étranglait aussi, mais dans un spasme joyeux, dit:

– Ah! mais non, maman, non, non, non! c’est moi qui veux te manger, je ne te laisse pas aux autres!

Et l’échelle, violemment tirée de côté, glissa contre le mur, pendant que la voix ajoutait:

– Saute, marquis!

On se ruait du corridor dans le boudoir où le premier cri fut poussé à la vue du corps de Clotilde étendu la face contre terre, et qui fut pris, comme de raison, pour celui d’un jeune homme assassiné.

Cadet-l’Amour avait eu le soin d’attirer la fenêtre en franchissant le balcon; sans cela, tout le monde s’y fût précipité et l’on aurait vu ce qui se passait en bas. Cette précaution donna une demi-minute au Manchot pour accomplir sa besogne, et il en profita.

Cadet-l’Amour était tombé comme une masse, sur le côté droit, sans autre bruit qu’un gémissement sourd, couvert par le choc de son corps contre la terre dure et glacée.

Il faisait un froid rigoureux.

La jambe du bandit fut broyée, et l’échelle, en versant sur lui, cassa son bras droit au ras de l’épaule…

Le supplice du talion commençait.

Sur le coup, Cadet-l’Amour perdit connaissance. Le Manchot se jeta sur lui avec un voluptueux grognement: c’était sa proie.

Sans s’inquiéter de ce qui se passait au premier étage, où les bruits de toute sorte grandissaient, il dégagea son ancien patron de l’échelle et le traîna d’un temps jusqu’au massif le plus voisin derrière lequel il disparut avec lui.

Là, il s’arrêta pour regarder à travers les branches.

La fenêtre du boudoir s’ouvrait, donnant passage à ceux d’en haut qui se penchaient au balcon. En même temps, d’autres agents arrivaient tout courant dans le jardin en tournant le coin de la maison.

D’en haut et d’en bas à la fois, on signala l’échelle renversée.

– Viens-t’en nous deux, Adèle, dit tout bas le Manchot, on ne pourrait pas s’amuser ici à son aise, v’là les gêneurs!

Et il recommença à traîner son fardeau vivant, mais inerte, bien doucement. Il connaissait les êtres. Cadet-l’Amour, ce soir, en montant à l’échelle, l’avait débarrassé de la seule surveillance qui l’inquiétât. Il avait eu plus d’une demi-heure pour explorer le jardin en tous sens.

Il ne se pressait pas, évitant surtout de faire du bruit, et d’ailleurs le grand mouvement qui avait lieu sous la fenêtre le servait.

On réparait le perron donnant sur le parterre. L’hôtel avait là une brèche entourée de matériaux qui égara les premières recherches.

Au contraire, le Manchot, lui, ne s’égarait pas; il savait parfaitement où il allait.

L’hôtel de Souzay était une vieille maison, qui avait dû exister longtemps avant les bâtiments de rapport qui l’entouraient maintenant de toute part. Il y avait à l’autre bout du jardin, non loin de l’endroit par où la bande Cadet avait pris sa volée, une porte percée dans le grand mur. Sans doute, elle avait servi autrefois d’issue pour gagner la campagne: personne n’ignore qu’au commencement de ce siècle, le quartier de La Rochefoucauld n’était qu’un groupe de villas.

Depuis bien des années, la porte ne servait plus. Elle restait seulement comme le signe d’une «servitude» établie en faveur de l’hôtel de Souzay, qui avait droit de passage sur la rue de La Rochefoucauld.

Le Manchot était de ceux qui n’entrent jamais nulle part, et pour cause, sans s’inquiéter du moyen d’en sortir. Non seulement il avait découvert la porte, mais encore, il l’avait ouverte: muni qu’il était, comme toujours, de son «indispensable», ce bienfaisant crochet que les voleurs, dans leur respectueuse gratitude, appellent un monseigneur comme s’ils parlaient d’un évêque.

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