Paul Féval - Les Habits Noirs Tome VIII – La Bande Cadet

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Les Habits Noirs Tome VIII – La Bande Cadet: краткое содержание, описание и аннотация

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Les deux derniers tomes de ce cycle criminel ont pour thème central la recherche frénétique du trésor des Habits noirs, caché jalousement par le colonel Bozzo. Dans les Compagnons du trésor se trouve entrelacée à cette quête la sanglante loi de succession de la famille Bozzo, dont l'ancêtre est Fra Diavolo: le fils doit tuer le père pour lui succéder, à moins que le père ne tue le fils. L'architecte Vincent Carpentier, qui a construit la cache du trésor pour le colonel Bozzo, est poursuivi par l'idée fixe de la retrouver. Son fils adoptif, le jeune peintre Reynier, découvre par hasard qu'il est le petit-fils du colonel Bozzo…

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Rien ne bougeait autour de lui, mais bientôt le vent du soir apporta jusqu’à lui une odeur de pipe.

Il gonfla ses narines et flaira cette odeur, comme les gens qui s’y connaissent goûtent une gorgée de vin chez le marchand.

– C’est ça, dit-il, je reconnaîtrais sa pipe entre mille!

Et il se tint coi, blotti par terre, malgré la gelée.

Ceux-là même qui auraient passé tout près de lui n’auraient pas soupçonné sa présence.

Marguerite, cependant, avait rejoint Comayrol, Georges et Lirette au petit salon.

– Nous nous sommes entendues, M mela duchesse et moi, dit-elle, c’est une bonne et belle réconciliation. Pardon, si je vous laisse encore. Je vais bientôt revenir et ne vous quitterai plus.

Elle descendit le grand escalier et sortit par la grande porte.

Prenant alors le chemin suivi par Clément-le-Manchot tout à l’heure, elle se rendit au jardin.

– L’Amour, appela-t-elle avec précaution.

– Sacré tonnerre! gronda une voix enrouée tout auprès d’elle, voilà un bête de froid! je me suis enrhumé comme un bœuf.

– Avez-vous l’échelle?

– Il n’en manque pas d’échelles, on répare l’entrée, ici à droite… Est-ce que ça va finir aujourd’hui ou demain, cette affaire-là?

– Encore dix minutes.

Elle examina la façade et s’orienta. Les fenêtres du boudoir où avait eu lieu sa conversation avec Angèle restaient éclairées. Marguerite les désigna du doigt et dit:

– Dressez l’échelle-là.

– Et après?

– La fenêtre de gauche est restée entrouverte; celle où vous avez vu Angèle tout à l’heure…

– Est-ce que c’est Angèle qu’on va régler?

– Non!… ce sera un malade ou celui qui n’a qu’un bras. Vous savez bien, l’un ou l’autre: il ne faut qu’un coup.

– Un bon!… Et après?

– La clef des champs, et à minuit, rue de Bondy, au rez-de-chaussée: le coffret!

Cadet-l’Amour eut un grognement joyeux.

Derrière son arbre, le Manchot tendait l’oreille.

Dans le boudoir où elle était restée seule, Angèle, en rouvrant les yeux, vit quelqu’un agenouillé auprès d’elle.

– Abel! c’est Dieu qui vous envoie! fit-elle, en joignant les mains. Puisque vous voilà, nous sommes peut-être sauvés! Il se passe ici quelque chose de si terrible…

– Je sais ce qui se passe, interrompit le docteur d’une voix grave et triste. Nous ne sommes pas sauvés. J’ai pu entrer, mais je ne sais pas si je pourrai sortir…

– C’est donc bien vrai que nous sommes prisonniers!

– Exactement vrai… Madame, je vais faire de mon mieux pour trouver une issue, mais le temps presse, et en mon absence, qui sait?…

– Vous avez donc entendu! gémit-elle, je n’ai pas rêvé!

– Tout, oui, j’ai tout entendu, et tout est réel parce que vos sauvages ennemis sont capables de tout!

– Que faire, mon Dieu! Marguerite va revenir… Combien de temps ai-je été évanouie?

– Cinq minutes.

Elle répétait en se tordant les bras:

– Elle ne m’avait donné qu’un quart d’heure! Que faire! que faire!

– Quoi qu’il arrive, prononça le docteur avec autorité, il faut que le fils de votre mari soit sauvé, madame.

Sa voix, en disant cela, ordonnait, mais tremblait.

– Faut-il donc, s’écria Angèle révoltée, que votre fils à vous, meure?

Le docteur se redressa.

Sur son visage on pouvait lire l’angoisse poignante qui lui torturait le cœur.

– Madame, répéta-t-il pourtant, et sa voix ne tremblait plus, ceci est ma volonté. Quoi qu’il arrive, je vous le demande, et au besoin, je vous l’ordonne, il faut que le fils de votre mari soit sauvé! C’est le devoir.

Angèle saisit sa main étendue et la baisa.

– Si vous aviez ordonné autrefois… dit-elle. Mais je vous obéirai: vous êtes mon maître et je vous aime! Je jure que le fils du duc de Clare vivra!

Abel la releva serrée contre sa poitrine; il y eut entre eux une rapide étreinte, puis le docteur sortit.

Derrière lui, Angèle sortit aussi. Le corridor était désert: elle courut, laissant tomber des paroles entrecoupées jusqu’à la chambre d’Albert.

Avant d’ouvrir la porte, elle prêta l’oreille.

Le docteur avait pu fuir peut-être, car, du côté du vestibule on n’entendait aucun bruit.

Au contraire, dans le corridor, qu’Angèle venait de suivre en quittant le boudoir et sur lequel donnait aussi sa propre chambre, à elle, un pas léger sonnait, du moins Angèle se figura cela: un pas de femme. Angèle regarda, essayant de percer l’obscurité, mais elle ne vit rien.

Elle poussa la porte et entra chez le mieux aimé de ses fils.

Albert dormait et il rêvait. Le nom de Clotilde expira entre ses lèvres.

Un sanglot déchira la poitrine d’Angèle qui pensa:

– Ce n’est pas à moi qu’il songe et c’est pour un autre que je meurs! Elle s’arracha de ce chevet adoré, disant encore:

– Si je l’éveillais, tout serait perdu! Il ne voudrait pas…

Elle écouta de nouveau parce que ce léger bruit, entendu dans le corridor, restait autour de son oreille.

Mais les minutes étaient comptées.

Angèle prit la veilleuse qui était sur la table de nuit et traversa la chambre pour gagner une baie ouverte, au-devant de laquelle tombait seulement une draperie.

C’était la garde-robe où étaient les vêtements d’Albert.

Angèle souleva la draperie, et, aussitôt entrée, elle déposa la lampe pour faire choix d’un costume d’homme complet dont elle rangea les pièces méthodiquement, comme on fait avant de s’habiller; elle se hâtait tant qu’elle pouvait, mais ses mains frissonnantes trahissaient son empressement.

Au moment où elle dégrafait sa robe, ce bruit qui la poursuivait, ce bruit de pas, vint encore à son oreille, et, cette fois, il partait de la chambre même d’Albert.

Au seuil de la garde-robe il y avait une femme debout, entre les draperies: une jeune fille admirablement belle, mais plus pâle encore qu’Albert lui-même, échevelée et portant dans son regard le morne symptôme de la folie.

D’une main, cette jeune fille tenait à poignée les masses prodigieuses de sa chevelure, de l’autre, elle maniait une paire de ciseaux, qui, courant et grinçant à travers la splendeur des boucles blondes, couvraient le plancher d’une moisson de soie et d’or.

M mela duchesse de Clare n’avait jamais vu Clotilde, mais elle la devina du premier coup d’œil, car, dans sa stupeur, ce fut le nom de Clotilde qui lui vint aux lèvres.

XXVIII Le droit de mourir

La jeune fille fit un pas vers M mede Clare. La dernière boucle de ses cheveux était tombée, elle jeta les ciseaux et dit:

– Oui, c’est moi qu’on appelait Clotilde. J’aime un de vos fils et l’autre m’aime; mais, vous, je vous hais.

– Silence, au nom de Dieu! balbutia la duchesse; vous allez l’éveiller.

Clotilde continua de marcher. Son pas silencieux et léger effleurait à peine le parquet, et pourtant il y avait dans ses mouvements cette raideur, cette grandeur tragique qui accompagne si souvent la perte de la raison.

Elle mit ses mains sur les épaules de M mede Clare, qui subissait en sa présence une étrange impression d’effroi, et la regarda longuement avec une attention intense.

La petite lampe de cristal, posée sur un meuble, les éclairait d’en bas comme ferait, au théâtre, le feu diminué de la rampe.

Elles étaient belles toutes les deux diversement, mais je ne sais quelle condamnation implacable pesait sur leurs fronts.

Clotilde, avec ses cheveux coupés dont l’absence découvrait ses tempes et accusait plus rudement le désordre de sa pensée, avait l’air hardi des adolescentes et nulle trace de ses chères gaietés d’autrefois ne survivait dans les lignes de marbre qui sculptaient la fière correction de sa beauté.

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