Paul Féval - Les Habits Noirs Tome VIII – La Bande Cadet

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Les Habits Noirs Tome VIII – La Bande Cadet: краткое содержание, описание и аннотация

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Les deux derniers tomes de ce cycle criminel ont pour thème central la recherche frénétique du trésor des Habits noirs, caché jalousement par le colonel Bozzo. Dans les Compagnons du trésor se trouve entrelacée à cette quête la sanglante loi de succession de la famille Bozzo, dont l'ancêtre est Fra Diavolo: le fils doit tuer le père pour lui succéder, à moins que le père ne tue le fils. L'architecte Vincent Carpentier, qui a construit la cache du trésor pour le colonel Bozzo, est poursuivi par l'idée fixe de la retrouver. Son fils adoptif, le jeune peintre Reynier, découvre par hasard qu'il est le petit-fils du colonel Bozzo…

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Un peu de rouge, cependant, vint à sa joue en répondant cela.

– Eh bien, chère fille, reprit le curé, je vous parle de la prière que M. Morand vous enseignait.

– La prière aux tapes? dit Clotilde qui éclata de rire; je m’en souviens parfaitement.

– Bien vrai?

– Sur le bout du doigt.

Le visage du curé trahissait une singulière émotion.

– Ma fille, dit-il en prenant un ton grave, je vous prie de me la réciter, mais de manière à ce que moi seul puisse l’entendre.

Tilde s’exécuta de fort bonne grâce et enfila couramment le Pater noster.

Le curé trouva le Pater très bien récité, mais il ne lui reparla jamais du vieux Morand.

En 1853, mademoiselle Clotilde avait dix-huit ans et il fut question de son mariage. Avez-vous deviné que ces mystérieuses réunions qui avaient lieu de temps en temps dans le grand salon aux quatre fenêtres, c’était le conseil de famille de mademoiselle Clotilde? Quant aux membres des anciens conciliabules du temps de Morand, ceux où l’on voyait arriver dans leurs équipages, le vieillard centenaire, les beaux messieurs empressés autour de lui et les deux dames qui ressemblaient à des duchesses, vous en penserez ce que vous voudrez.

Les séances de ce conseil de famille s’étaient du reste éloignées peu à peu à mesure que mademoiselle Clotilde prenait l’âge d’une femme et autour des Jaffret, un cercle plus nombreux, mais composé de gens connus et même respectables s’était insensiblement formé. Il y avait le Dr Samuel, si répandu dans le faubourg Saint-Germain, maître Souëf (Isid.), le notaire des grandes fortunes, le comte de Comayrol qui, malgré son titre, protégeait l’industrie; il y avait quelques dames, entre autres la belle comtesse Marguerite du Bréhut de Clare, un abbé et aussi M. Buin, le directeur de la prison de la Force, un des hommes les plus honnêtes et les plus estimés du Marais.

Certes, ce n’étaient ni Michelle la cuisinière ni Laurent le valet de chambre qui avaient annoncé le mariage de mademoiselle Clotilde aux environs et pourtant tout le monde s’en occupait, depuis le jour même, on peut le dire, où il en avait été question pour la première fois. On n’est pas plus mauvais là-bas qu’ailleurs, mais entre l’Hôtel de Ville et la colonne de Juillet, deux ou trois cents jeunes personnes avaient le cœur gros au sujet de ce mariage, et leurs mamans n’étaient pas contentes.

Il y avait au moins six mois de cela: le bruit s’était répandu que M. le comte de Comayrol et maître Souëf (Isid.) avaient péché un très gros poisson pour la pupille des Jaffret. Quand on a un notaire dans sa manche et un gentilhomme d’affaires, ces coups de filet ne sont pas rares. Toutes les demoiselles essayèrent bien d’espérer que c’était un comique du pays des Pourceaugnac, mais le prince vint faire sa première visite. Je vous défie de nier le soleil.

C’était un prince: un vrai!

Et par-dessus le marché, ce vrai prince était charmant: un peu grave, mais grand air tout à fait.

Il ne venait ni de Russie, ni de Valachie, ni d’aucun autre endroit où les princes se peuvent ramasser à pleins paniers: il appartenait à la maison de Clare, et s’appelait, en pur français, le prince Georges de Souzay. Vingt-cinq ans et je ne sais combien de cent mille livres de rentes.

Il y eut des maladies de faites parmi les demoiselles à marier.

Trois mois se passèrent. Un éblouissement glissa dans les pénombres du Marais; c’était la corbeille virginale de mademoiselle Clotilde, dont on commençait à causer.

Vous avez tous entendu causer corbeilles. C’est vif comme une plaie, ce sujet d’entretien. Ce qu’on y met, ce qu’on en retire! La nomenclature chère et horrible de toutes ces choses qui sont pour une autre! les évaluations, les exagérations, les rabais! Car il y a des jalousies qui maigrissent les corbeilles et d’autres qui les enflent.

Et un autre murmure se fit, qui semblait sortir de la corbeille même. Autour du joli front de mademoiselle Clotilde, une auréole s’éclaira. Ce qui rendait si invraisemblable son mariage avec le prince, c’était l’humble condition de la famille Jaffret. Eh bien! pas du tout! le pauvre nom de Jaffret n’était pour rien dans l’affaire, et il se trouvait que mademoiselle Clotilde allait sortir de son nuage, comme les héritières reconnues au dénouement des drames de la Porte-Saint -Martin. Il se trouva qu’elle était la fille… Mais n’allons pas trop vite.

Tout à coup, cependant, on ne vit plus le prince. Cela arrive, vous savez, ils s’en vont parfois comme ils viennent. Trois mois d’absence! Un vent d’espoir courut, puis s’enfla; on crut que le prince était parti pour toujours, mais un matin, il y eut consternation générale; la corbeille était chez les Jaffret.

Et quelle corbeille! On trouva un mot pour la caractériser, c’était insolent!

En ce monde, cependant, il est rare que les plus amères douleurs n’aient pas derrière elles quelque petite consolation. La consolation de la corbeille fut un cancan qui rôda, timide d’abord, puis tout à coup bien portant. On avait vu mademoiselle Clotilde sortir de l’hôtel toute seule, le soir, non pas une fois seulement, mais à quatre ou cinq reprises pour le moins. Non pas par la porte cochère, mais par la petite porte du jardin qui donnait sur les démolitions.

Un fiacre l’attendait au coin de la Force. Où allait-elle? Et surtout comment rentrait-elle? Car ceux qui la voyaient ainsi sortir ne l’avaient jamais vue rentrer…

À ces questions, jusqu’à présent, personne n’avait répondu.

Par un après-midi du mois d’avril, il y avait petite réunion intime dans le salon des Jaffret, où la corbeille était exposée, mais fermée et couverte d’un voile de mousseline. Jaffret faisait de la tapisserie auprès d’une belle cage-pagode, où une demi-douzaine de bouvreuils et lui échangeaient de douces agaceries. Il faudrait la plume d’un poète pour dire à quel point ses yeux bleus un peu fatigués, son front fuyant, dégarni selon une ligne étroite, depuis le front jusqu’à sa nuque, et ses joues grassouillettes, mais tombantes, exprimaient la mansuétude et la simplicité du cœur. Il parlait peu, mais il sifflait volontiers quelque petit compliment à ses bouvreuils, surtout à Manette et à Jules, qu’il affectionnait tendrement.

Il avait pauvre mine dans ses vêtements, quoiqu’il fût habillé de neuf. Il appelait sa femme Adèle, et la tutoyait, mais avec déférence.

Je ne sais pourquoi la vue de ce cher bonhomme inspirait quelque défiance aux gens; les pinsons lui mangeaient pourtant dans la bouche.

Comme âge, on ne savait trop ce qu’en dire.

Adèle ne le tutoyait pas.

Cette Adèle était une physionomie beaucoup plus tranchée, et jamais lunettes d’or, rondes, larges, fortement cerclées n’allèrent mieux à un nez vigoureux et recourbé avec hardiesse. Elle était grande, maigre, noire de peau, grise de poil; ai-je dit qu’elle assassinait les oiseaux?

On aurait juré parfois qu’elle sentait la pipe, quoiqu’on ne la vît point fumer. Ne vous étonnez pas trop: elle avait bien de temps en temps une robuste odeur d’eau-de-vie, et jamais on ne la voyait boire. Fi donc!

Son âge apparent était de soixante-cinq à soixante-dix ans. Elle s’habillait un peu en tapageuse, et, sur ses cheveux poivre et sel, une fausse natte en soie noire s’attachait.

Quoi que vous puissiez penser, c’était un heureux ménage, et, dans une heure d’épanchement, le bon Jaffret avait dit à M. Isid. Souëf: «Depuis que nous sommes mariés, Adèle en est encore à lever la main sur moi!»

M. Souëf (Isid.) en crut ce qu’il voulait.

Les fleurs viennent partout, j’en ai vu jusque dans les décombres, et qui éblouissaient, mademoiselle Clotilde était la beauté même, la beauté souriante et vaillante. Vous savez ce que les peintres, les duchesses et les palefreniers appellent «la race» ou encore «le sang». Clotilde avait la race au degré suprême; elle était pur-sang de la tête aux pieds, quoique personne au monde ne sût au juste d’où elle sortait.

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