Paul Féval - Les Habits Noirs Tome VIII – La Bande Cadet

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Les Habits Noirs Tome VIII – La Bande Cadet: краткое содержание, описание и аннотация

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Les deux derniers tomes de ce cycle criminel ont pour thème central la recherche frénétique du trésor des Habits noirs, caché jalousement par le colonel Bozzo. Dans les Compagnons du trésor se trouve entrelacée à cette quête la sanglante loi de succession de la famille Bozzo, dont l'ancêtre est Fra Diavolo: le fils doit tuer le père pour lui succéder, à moins que le père ne tue le fils. L'architecte Vincent Carpentier, qui a construit la cache du trésor pour le colonel Bozzo, est poursuivi par l'idée fixe de la retrouver. Son fils adoptif, le jeune peintre Reynier, découvre par hasard qu'il est le petit-fils du colonel Bozzo…

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Le bon Jaffret ne jurait jamais; cependant, le nom du Dr Lenoir lui arracha un «sac à papier» énergiquement calibré.

– J’ai manqué être démonté du coup, continua l’Amour, mais heureusement qu’on en a vu bien d’autres. J’ai donc fait mon état comme si de rien n’était, et le médecin n’y a vu que du feu, j’en suis sûr; mais il paraît que le Morand était un dur à cuire, au fond, car il m’a envoyé paître en grand quand je lui ai parlé de confession, et, le plus drôle, c’est que, dans son agonie, il n’avait qu’un refrain, toujours le même… Vous savez, la petiote, comment s’appelait-elle? enfin, sa fillette…

– Tilde, dit Jaffret.

– Tilde, c’est ça… Eh bien! il lui disait comme on défile un chapelet: «N’oublie pas ta prière, n’oublie pas ta prière, n’oublie pas ta prière…»

Il faudra causer avec cette gamine-là, pas vrai?

– Elle est ici, dit encore Jaffret. C’est justement pour la chercher que je suis venu.

L’Amour sauta sur sa paille.

– De la part de toi? demanda-t-il.

– Non, de la part de la comtesse Marguerite.

– N’empêche, dit M meCadet, que ce Morand qui n’a pas voulu se confesser à toi t’a bien sûr reconnu, mon pauvre homme, et ce Dr Lenoir aussi, car c’est le lendemain matin que les agents sont tombés chez nous.

L’Amour cligna de l’œil à l’adresse de Jaffret.

– On ne dit pas tout à la bourgeoise, grommela-t-il. On a attendu le Dr Lenoir en sortant pour lui faire un bout de conduite. Je promets bien que depuis cette nuit-là, il n’a dénoncé personne!

Son geste ne put laisser aucun doute sur la signification exacte de cette phrase.

– C’est donc ça, reprit paisiblement Jaffret, que la petiote est venue toute seule au cimetière?

– C’est ça! répondit laconiquement le marbrier: le docteur ne pouvait pas venir!

Puis, s’adressant à sa femme:

– La petiote, ici! tout de suite!

L’enfant arriva au bout de quelques instants.

– Je vas te donner une pièce de dix sous toute neuve, lui dit l’Amour d’un ton caressant, si tu veux me réciter ta prière. Allons! sois bien sage!

Tilde arrivait, rouge de plaisir, car elle s’était bien amusée avec Clément dans le jardin. Aux premiers mots du marbrier, ses yeux rieurs s’éteignirent.

Elle répondit pourtant:

– Puisque je n’ai jamais pu l’apprendre, la prière! Est-ce que vous allez me battre comme papa Morand, vous?

Et il fut impossible de lui arracher autre chose.

– Femme, dit l’Amour, qui était en colère, emmène tout ça et va voir en haut si j’y suis. Je reste avec l’ami Jaffret. Qu’on ferme la porte.

L’ami Jaffret ne semblait pas enchanté de son sort, mais il resta.

Au bout d’une heure environ, il remonta dans son fiacre, mais tout seul, et reprit le chemin de Paris. Tilde resta chez le marbrier avec son ami Clément, qui lui avait demandé déjà dix fois: «Pourquoi n’as-tu pas voulu dire la prière à papa Cadet? Il ne sait pas le latin.»

Ce soir-là, pour la première fois, place Royale, au café du Commerce, le bon Jaffret, qu’on croyait veuf ou garçon, parla de sa femme, et annonça qu’elle allait réintégrer le domicile conjugal.

Il ne paraissait pas enthousiasmé par l’idée de ce retour.

Le lendemain, une perquisition à fond fut opérée par la police dans les ateliers du marbrier Cadet. Le tombeau lui-même fut fouillé et le terrain sondé. On ne trouva personne, sinon la malade, qui toussait sur son grabat, dans la chambre du premier étage.

Papa Cadet, la petite Tilde et Clément lui-même avaient disparu.

Avec les agents se trouvait un homme jeune encore, dont le beau visage était très pâle, et qui semblait souffrir d’une blessure récente.

La vue de cet homme sembla causer à la malade une profonde émotion, mêlée de repentir et de terreur. Ce fut elle qui prononça son nom: elle l’appela le Dr Abel Lenoir.

Après les recherches inutiles, le Dr Lenoir prit à part le chef des agents et lui promit une récompense considérable, au cas où, par ses soins, l’asile nouveau des deux enfants serait découvert.

Mais personne ne gagna la récompense. Toutes les recherches furent inutiles.

Telle était la légende.

III Mademoiselle Clotilde

Il y avait dans cette légende une chose qui excitait très vivement la curiosité, parce qu’elle semblait recouvrir un mystère impénétrable.

Nous voulons parler, bien entendu, de cette prière latine, enseignée à force de coups par un père païen.

Tout le reste pouvait paraître vague et ressemblait au commun des aventures qui vont et viennent dans les bas-fonds de Paris.

Mais cette prière devait contenir assurément le mot d’une énigme. D’autant qu’il y avait des souvenirs plus lointains encore, et plus vagues.

On n’avait pas oublié le temps où la grande maison était vide, ni l’étrange histoire de cette matinée d’hiver, qui avait vu un convoi mortuaire (celui du prince de Souzay, duc de Clare) sortir inopinément de l’hôtel Fitz-Roy, où ni portes ni fenêtres ne s’étaient ouvertes depuis plus de dix ans.

Aussi les rares habitants du quartier, qui avaient approché par hasard mademoiselle Clotilde, s’étaient tenus à quatre pour ne point lui demander tout bas: «Et la prière, l’avez-vous oubliée?»

Car mademoiselle Clotilde, nous l’avons dit déjà, était revenue dans la grande vieille maison, habitée autrefois par le père Morand et sa fillette.

Ce retour ne s’était pas effectué tout de suite après l’histoire du marbrier.

Deux ans pour le moins, peut-être trois, s’étaient écoulés entre la mort du père Morand et le jour où M meJaffret, solennellement restaurée dans ses droits d’épouse et régnant de nouveau despotiquement sur Michelle, la cuisinière, sur Laurent, le valet de chambre (qui ne l’avaient jamais vue) et surtout sur le doux Jaffret, avait ramené en voiture à l’hôtel Fitz-Roy une belle fille, grande et forte qui paraissait être dans sa dixième année.

On se rappelait Tilde dans le quartier, sous l’espèce d’une pauvre enfant bien gentille, mais frêle et farouche. Quand on la vit revenir si brave et promettant d’être si belle, quelques-uns la reconnurent au premier coup d’œil, les autres doutèrent.

Était-ce bien la Tilde qu’on entendait pleurer autrefois à travers les jalousies baissées? La Tilde du cimetière et de la légende?

On ne la battait plus, bien entendu. Elle chantait comme un loriot du matin au soir.

M meJaffret (Adèle, comme on l’appelait rue Culture un peu par raillerie, ce petit nom faisant contraste avec la redoutable mine qu’elle avait) lui faisait mille caresses, et le bon Jaffret l’aimait mieux que ses petits oiseaux.

Ce n’étaient pas des bigots, ces Jaffret; mais ils allaient à la messe, et M. le curé de Saint-Paul, un respectable prêtre, venait chez eux de temps en temps. Il témoignait surtout beaucoup d’affection à mademoiselle Clotilde, et, quand elle approcha de sa seizième année, elle crut s’apercevoir que M. le curé cherchait l’occasion de l’entretenir en particulier.

Un jour, c’était justement la fête de ses seize ans, M. le curé lui apporta un beau chapelet.

Pour le lui donner, il l’embrassa, et, en l’embrassant, il lui adressa tout bas cette question que tant de gens grillaient de faire:

– Parions, dit-il avec une gaieté un peu affectée, que vous avez oublié la prière?

– Quelle prière? demanda mademoiselle Clotilde.

– Est-ce que vous ne vous souvenez plus de papa Morand? insista le prêtre, qui baissa la voix et l’examina d’un retard attentif.

– Ah! mais, si fait! répondit la jeune fille sans hésiter.

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