Paul Féval - Les Habits Noirs Tome VIII – La Bande Cadet

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Les Habits Noirs Tome VIII – La Bande Cadet: краткое содержание, описание и аннотация

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Les deux derniers tomes de ce cycle criminel ont pour thème central la recherche frénétique du trésor des Habits noirs, caché jalousement par le colonel Bozzo. Dans les Compagnons du trésor se trouve entrelacée à cette quête la sanglante loi de succession de la famille Bozzo, dont l'ancêtre est Fra Diavolo: le fils doit tuer le père pour lui succéder, à moins que le père ne tue le fils. L'architecte Vincent Carpentier, qui a construit la cache du trésor pour le colonel Bozzo, est poursuivi par l'idée fixe de la retrouver. Son fils adoptif, le jeune peintre Reynier, découvre par hasard qu'il est le petit-fils du colonel Bozzo…

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Ne trouvez-vous pas que c’était sage? Seulement, l’exécution de ce plan si simple fut entravée par l’entrée en scène d’un nouveau personnage.

Au moment où Clément et Tilde sortaient bras dessus, bras dessous du cimetière, la tête haute, un fiacre montait le chemin. À la portière, une vieille figure pâlotte se montrait, emmitouflée dans un large tricot bleu à la couleur passée.

C’était un homme d’une soixantaine d’années, aux joues bouffies et flasques, avec des yeux fuyants, dont le bleu était encore plus déteint que celui de son cache-nez. Il tremblait de froid, mais néanmoins il avait ôté le gant de sa main droite pour jeter des mies de pain aux petits oiseaux.

– Tiens! dit Clément, en voilà un qui va trouver nez de pois chez nous! Papa l’appelle toujours vieille baudruche, celui-là!

Tilde regarda à son tour, et balbutia:

– M. Jaffret, le vieux des moineaux! c’est lui qui nous a mis à la porte de chez nous, je suis perdue!

Clément regarda M. Jaffret de travers, et dit:

– On peut toujours s’en sauver.

Mais il n’était déjà plus temps. Le bon Jaffret avait aperçu la fillette, à qui il envoya un baiser.

– Je viens te chercher, mignonne, dit-il. Puis, s’adressant à Clément:

– Et toi, mon gentil garçon, va-t’en prévenir ton excellent père que je désire lui parler.

À une fenêtre de la maison du marbrier, une femme se pencha, qui avait l’apparence exténuée.

– Bonjour, ma chère madame Cadet, dit Jaffret, vous voilà bien mieux que la dernière fois; vous savez, je vous trouve fraîche comme une rose. Ce que c’est que de nous! Le pauvre père Morand, avec qui je causais encore la semaine passée… Vous avez vu passer son convoi, pas vrai? pas de première classe, c’est sûr. Nous allons élever cette enfant-là. Le bien qu’on fait n’appauvrit jamais, madame Cadet… Peut-on dire bonjour à votre homme?

La malheureuse femme répondit à travers une quinte de toux qui sonnait le cercueil.

– Mon mari est à la campagne.

Le bon Jaffret, malgré cette réponse, ouvrit la portière et descendit. Il avait trois paletots l’un sur l’autre et des bottes fourrées. Il dit à la fillette, qui grelottait:

– Entre à la maison, mon trésor, avec ton petit camarade. On va t’acheter de bons vêtements, tu n’auras plus ni froid ni faim jamais.

Les enfants obéirent.

La maison n’était autre chose qu’une espèce de hangar, tout ouvert au rez-de-chaussée, mais ayant un premier étage, auquel on montait par un escalier tournant. Les chambres basses étaient encombrées de matériaux, parmi lesquels se trouvait une tombe achevée.

Elle était de grande taille, et, ainsi posée entre quatre murs, elle semblait énorme.

L’inscription, qui brillait en lettres d’or toutes neuves sur le marbre noir disait:

Ci-gît le PÈRE DE TOUS les malheureux,

Michel Bozzo-Corona,

né en 1739, mort en 184-1.

Il fit le bien pendant plus d’un siècle.

Il n’y avait aucun ouvrier, ni dans la maison ni au-dehors. La malade, toujours toussant et menaçant chute à chaque marche, entreprit de descendre l’escalier.

– J’allais monter! ne vous dérangez pas! s’écria Jaffret, qui se précipita à sa rencontre.

Au moment où il la rejoignait, elle lui dit tout bas:

– Il est absent. On l’a prévenu de la rue de Jérusalem… Les vieilles histoires se réveillent, méfiance!

Un coup de sifflet très faible se fit entendre. Au milieu de la solitude qui régnait au-dedans et au-dehors, nul n’aurait su dire d’où partait ce bruit.

– Est-ce que la petite fille est avec vous? demanda la marbrière, que le coup de sifflet avait fait tressaillir.

Sur la réponse affirmative de Jaffret, elle dit:

– Enfants, allez jouer dans le jardin. J’ai à causer d’affaires.

Et, dès que la méchante porte qui menait à ce qu’elle appelait le jardin fut refermée:

– Il paraît qu’il veut vous voir, reprit-elle. C’est vous qu’il appelle. Venez.

– Où donc est son cabinet? demanda le bon Jaffret, qui regarda tout autour de lui.

M meCadet descendit les dernières marches et alla droit au tombeau. De sa clef, qu’elle tenait à la main, elle frappa le marbre.

– Pas tant de façon! dit une voix: qu’il entre, l’imbécile!

M meCadet appuya aussitôt ses deux mains maigres et faibles sur la table antérieure et centrale du tombeau, qui céda, montrant un trou béant.

Dans le noir de ce trou, on put distinguer un homme demi-couché sur un tas de paille, et qui fumait sa pipe d’un air grondeur.

C’était une figure glabre, osseuse et violemment aquiline, éclairée par deux yeux d’oiseau de proie.

– Voilà! dit cet homme, dont la voix enrouée, mais étrangement aiguë, ressemblait à celle d’une vieille femme, je suis bloqué, mon vieux marchand de serins, et hébété, et malade par-dessus le marché, et, d’un moment à l’autre, la bourgeoise peut «claquer» dans une quinte de poitrinaire. Trouves-tu ça drôle, toi? Moi, pas.

La bourgeoise, comme si elle eût voulu souligner l’énergie de ce mot «claquer», appuya ses mains contre sa poitrine et rendit un râle.

– Que vous est-il donc arrivé, mon pauvre l’Amour? demanda Jaffret, qui tremblotait de tous ses membres sous ses trois paletots, et ce n’était pas de froid.

– Il m’est arrivé, répondit Cadet, que je ne finirai pas la boîte du colonel qui était pourtant de la jolie ouvrage. J’étais bien tranquille ici, la Marguerite est venue l’autre soir avec le Dr Samuel qui avait un paquet sous le bras. Sans savoir de quoi il s’agissait, j’ai commencé par dire: «Nisquette! je ne veux pas me mettre dans l’embarras!» Mais le Samuel a défait son paquet et j’ai vu une soutane, ça m’a fait rire. Tu sais, moi, j’aime les bonnes farces, on ne se refait pas.

Il eut un accès de gaieté véritablement sinistre.

– Ces choses-là, dit la phtisique, ça porte toujours malheur.

– N’y a pas gai comme les marbriers! répliqua l’Amour. Eh! houp! et zim! on est tous folichons comme des colibris dans les pompes funèbres. Il s’agissait donc de confesser M. Morand, qui était pour avaler sa langue dans son taudis de la rue Marcadet.

Ça m’a souri, d’autant que le Morand en savait long; j’ai toujours eu cette idée-là. Le colonel n’a dit son secret à personne, c’est sûr, mais il fallait bien qu’il lâche un bouton de temps en temps, pas vrai? Et il avait une manière de se faire servir par les honnêtes gens. Morand avait été si longtemps son chien de garde là-bas, rue Culture! Je me disais: «Si Morand ne sait pas plus qu’un autre où est le grand saint-frusquin du bonhomme (et peut-être qu’il le sait), du moins je donnerais mon cou à couper qu’on ne le gratterait pas longtemps avant d’apprendre le chemin de l’armoire qui renferme la cassette… tu sais, celle où étaient les deux papiers. Et ces chiffons-là valent cher, hein? père aux moineaux, pour ceux qui connaissent la manière de s’en servir?

Jaffret approuva du bonnet.

Le marbrier reprit:

– Sans compter qu’il y avait dix à parier contre un que M. Morand, qui était un ancien gentilhomme et qui rouait de coups sa petiote fillette pour lui apprendre des patenôtres en latin, ne voudrait pas sauter le fossé sans confession. J’ai donc passé la soutane et le rabat aussi, mimi; il paraît que j’étais superbe en curé, hé! la bourgeoise?… Mais elle ne répondra pas, tu sais, elle a un fond de bigotage à la cagot… et, alors, me voilà parti!… Quant à être bien logé, le Morand, non, mais en fait de remèdes, il avait tout ce qu’il faut, et un médecin d’attache assis au pied de son lit. Devine qui! le Dr Abel Lenoir!…

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