Robert Silverberg - La porte des mondes

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Dan, jeune Anglais, s’embarque en cette année 1963 pour chercher fortune dans les Hespérides, ce double continent que nous appelons l’Amérique. C’est qu’il est né dans un monde où l’histoire à suivi un autre cours : conquise par les Turcs, l’Europe n’a colonisé ni l’Amérique ni l’Afrique. Et Dan va découvrir au fil d’aventures tragiques et comiques l’empire aztèque du XX
siècle.

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Boum !

Un trou se creusa dans nos rangs.

Boum !

Boum !

Boum !

Permettez à un vétéran de deux désastreuses attaques manquées de vous signaler qu’il n’est pas aussi facile de mettre en déroute une garnison aztèque qu’on pourrait le penser à première vue. Ce canon déchargeait au milieu de nous ses obus explosifs qui se succédaient à un rythme incroyablement rapide, et chaque fois qu’un obus éclatait, cinquante de nos guerriers se volatilisaient en un nuage de fumée noire.

À l’artillerie lourde succéda le harcèlement des fusils, et nos hommes tombaient. Certes, les Muskogees étaient braves, mais un tel massacre avait de quoi décourager les plus vaillants. Ils commencèrent à se disperser dans les bois environnants.

J’entendis crier Opothle, s’efforçant de rassembler ses troupes. La palissade brûlait, maintenant. D’ici peu, le port serait aisément accessible. Tout ce que nous avions à faire était de nous retirer hors de portée du canon et de cribler le fort de nos balles. Les défenseurs finiraient bien par se trouver à court de munitions.

Mais les guerriers, accablés par trois siècles d’oppression, se montraient insensibles à la logique irréfutable de cette proposition. Certains fuyaient aussi vite qu’ils pouvaient. D’autres, complètement désorientés, erraient ici et là, pendant qu’Opothle, Topiltzin et moi tentions vainement de les regrouper.

C’est alors qu’une balle frappa Topiltzin en plein front La guerre était finie.

Je ne prétends pas avoir jamais ressenti une réelle affection pour l’ambitieux Aztèque, mais je l’avais suivi deux fois au combat, trois fois si l’on compte la partie de tlachtli, et j’étais triste de le voir mourir. Et de plus c’était la seconde fois que je m’affligeais de sa mort. Ce serait la dernière. Il était étendu dans la poussière, un filet de sang vermeil serpentait dans sa chevelure luisante. Déjà, il ne bougeait plus.

Topiltzin avait conduit l’attaque. Quand il tomba, les autres perdirent tout courage. Ceux qui avaient tenu bon abandonnèrent la lutte. Je vis Opothle, le visage congestionné par la fureur, cogner sur les hommes de sa propre tribu, leur enjoignant de rester à leur poste. Vainement. En l’espace de quelques minutes ils avaient presque tous disparu et nous ne pouvions rien faire d’autre que nous enfuir à notre tour.

Opothle partit vers le Nord. Je n’avais pas eu le temps de lui dire adieu. Et je suppose que je ne le reverrai plus jamais.

En quittant la scène du désastre je me lançai, bien entendu, droit vers l’Est. Je galopai vers la côte, vers le port et le bateau qui m’emporterait au Mexique et de là jusqu’en Afrique.

Je fouettai mon cheval fatigué. Le soleil était encore haut dans le ciel. Takinaktu avait au moins huit heures d’avance sur moi. Je croyais encore pouvoir la rattraper. Si je n’y réussissais pas, cela n’avait pas trop d’importance puisque, d’après ce qu’on m’avait dit, le trafic était réduit dans ce petit port endormi et il n’y avait guère qu’un départ par semaine. Takinaktu serait encore à terre, attendant le prochain bateau. Je galopai jusqu’au crépuscule. Et je vis que mon cheval allait mourir sous moi si je continuais à le pousser de la sorte. Je m’arrêtai donc dans une ville, vendis le pauvre animal et avec l’argent obtenu et aussi quelques billets de plus achetai une autre monture L’obscurité grandissait. Je me maudis moi-même six fois d’avoir été assez stupide pour laisser Takinaktu s’esquiver pendant que je m’engageais dans une bataille perdue d’avance.

Pourtant je savais que j’avais fait ce qu’il fallait. Si j’étais parti avec cette fille sans vouloir rien savoir de la tentative d’Opothle pour conquérir la liberté, ma conscience me l’aurait reproché jusqu’à la fin de mes jours. J’avais pris la seule décision honorable. À présent, après l’échec de nos efforts, s’il y avait une justice dans l’univers je retrouverais Takinaktu. Elle m’attendrait.

La nuit vint, et avec elle une pluie violente. Je m’arrêtai au village et m’abritai jusqu’au matin. Il était inutile de m’obstiner à continuer sur la route boueuse. Dans le noir, un cheval trébuche ; c’était trop risquer pour un maigre avantage. Même si Takinaktu avait atteint le port, son bateau n’appareillerait pas durant la nuit, il serait toujours temps de m’embarquer le lendemain.

Je me levai au point du jour. J’éperonnai furieusement mon cheval pour le lancer vers la côte. Quand je l’atteignis, la brume de l’aube traînait encore sur la ville endormie. J’allai tout droit aux quais lézardés et demandai à un agent du port quand partirait le prochain bateau pour Chalchiuhcueyecan.

« Dans trois semaines », répondit l’homme.

Je laissai échapper un long soupir de soulagement Ma hâte forcenée avait été superflue. Trois semaines ! Trois semaines ! Trois semaines ! Cela voulait dire que Takinaktu était encore là, dans un hôtel, attendant la prochaine traversée.

Le choix d’un hôtel fut chose facile ; il n’y en avait qu’un seul dans la ville.

Je dis à l’hôtesse : « Je cherche une jeune fille au teint pâle, aux pommettes hautes et aux cheveux noirs. Qui, peut-être, porte un collier de jade et une cape de plumes. »

« Oui. Une cape de plumes. Oui, en effet. »

« Vous l’avez vue ? Où est-elle ? »

Elle était ici hier. Elle est arrivée tard dans l’après-midi.

« Bon. Et à présent ? »

« Elle a pris un bateau hier soir pour le Mexique. »

Je détournai la tête, les yeux remplis de larmes brûlantes et pas du tout héroïques. Mon cœur battait frénétiquement dans ma poitrine. Un bateau ! Un bateau hier soir ! Venue et repartie !

Maintenant je savais pourquoi il n’y aurait pas de navire pour Chalchiuhcueyecan avant plus de trois semaines. J’avais manqué le dernier d’un jour, et, avec lui, manqué Takinaktu.

Je m’étais dit que s’il y avait une justice en ce monde Takinaktu serait là qui m’attendrait. Alors, y a-t-il une justice ?

Je retins une chambre à l’hôtel. Puis je descendis jusqu’au débarcadère où je rencontrai l’homme qui m’avait déjà renseigné.

« Hier soir, vous avez vu le bateau partir pour le Mexique ? »

« Oui. »

« Avez-vous remarqué à bord une jeune fille qui n’est pas d’ici, une fille pâle et très belle, et richement vêtue à la mode aztèque ? »

Il sourit : « Oh oui, bien sûr, je l’ai vue. Sûrement la future épouse d’un prince ! »

Brusquement ma langue se délia et je lui racontai toute l’histoire. Il m’écouta avec sympathie car le port était calme ce jour-là et il n’avait rien d’autre à faire. À la fin, il se caressa le menton et demanda : « Vous dites qu’elle va en Afrique ? Et vous voulez la suivre ? »

« Tout juste. »

« Alors peut-être n’êtes-vous pas si malchanceux, après tout. Dans dix jours, il y aura dans ce port un cargo qui se rendra ensuite directement au Ghana, sans passer par le Mexique. Si je vous fais embarquer comme passager, vous serez probablement en Afrique quelques jours seulement après elle. »

« Merveilleux ! »

« Bien sûr, vous avez intérêt à avoir un passeport en règle. Dans ce domaine, les Africains sont très stricts. »

Je fouillai mes poches, afin de m’assurer que s’y trouvaient encore, après toutes mes aventures, les précieux papiers, bien fripés à présent. Puis, soudain, une idée me vint :

« Takinaktu n’a pas de passeport ! »

« Alors elle n’entrera pas en Afrique. »

« Que feront-ils d’elle ? »

« Ils la garderont en détention dans le port jusqu’au prochain bateau pour les Hespérides. » Il rit. « Le prochain, ce sera le vôtre. Donc c’est sur le vôtre qu’elle rembarquera. Quand vous descendrez à terre, vous les verrez qui la feront monter à bord ! »

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