Robert Silverberg - La porte des mondes

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La porte des mondes: краткое содержание, описание и аннотация

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Dan, jeune Anglais, s’embarque en cette année 1963 pour chercher fortune dans les Hespérides, ce double continent que nous appelons l’Amérique. C’est qu’il est né dans un monde où l’histoire à suivi un autre cours : conquise par les Turcs, l’Europe n’a colonisé ni l’Amérique ni l’Afrique. Et Dan va découvrir au fil d’aventures tragiques et comiques l’empire aztèque du XX
siècle.

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Bref, j’en étais maintenant, complètement et irrévocablement, à la position Z.

Opothle avait apporté du tabac. Après avoir fumé avec nous quelques pipes pour célébrer notre alliance, il nous quitta, et j’allai tout raconter à Takinaktu.

La noblesse et la grandeur de notre projet me remplissaient d’orgueil. Et, en dépit de son hostilité initiale, je croyais que Takinaktu serait contaminée par notre humeur martiale. Elle-même venait d’un pays qui avait perdu sa liberté ; elle comprendrait les aspirations d’Opothle et notre ardeur à l’aider.

Je lui fis part de ce que nous avions décidé et attendis qu’à nouveau, dans un élan de tendresse, elle se jette dans mes bras.

Mais ses traits se durcirent, et elle dit : « C’est une bien mauvaise plaisanterie. »

« Ce n’est pas une plaisanterie. »

« Tu as vraiment l’intention de rester ici et de te battre ? »

« Exactement, Takinaktu. »

Je vis de la fureur dans son regard, et je pensai qu’elle n’avait jamais été aussi belle. Elle dit : « Cette guerre n’est pas ton affaire. Elle ne t’apportera que la mort. »

« Opothle est mon ami. Sans son couteau, je serais mort déjà. »

« Son couteau n’a rien de magique. N’importe quel couteau aurait été juste aussi utile. »

« Là n’est pas la question. Son peuple est tenu en esclavage. C’est pour lui le temps de la liberté. Comment puis-je l’ignorer ? Comment puis-je quitter tranquillement ce pays sans lui avoir offert mon aide pour repousser les Aztèques ? »

« Topiltzin lui-même est un Aztèque, répliqua Takinaktu. Il rêve de devenir roi. Vous remplacerez un maître par un autre. »

« Non. C’est un Aztèque différent des autres. Il ne se soucie pas de sa famille. Il est plus ou moins en exil. Il ne partage pas les idées de ses compatriotes sur la grandeur mexicaine. C’est pourquoi il veut renverser la garnison. Après cela, crois-tu qu’il pourra prendre le pouvoir ? Bien sûr, il fera partie du gouvernement, mais il ne sera pas un dictateur. Et nous l’aiderons à gouverner. »

« Toi, peut-être. Mais pas moi. »

« Voyons… »

« Cette guerre ne me regarde pas, même si elle te concerne, Dan. Je veux fuir très loin de ce continent où il y a toujours une race qui en opprime une autre. Je veux aller en Afrique où les hommes sont libres, les frontières respectées, où l’art et la science sont vivants. Ce pays ne signifie rien pour moi. »

« Pour moi, c’est tout différent. Tu n’as pas hésité à te sauver et à laisser ton propre village se faire écraser par les Russes. D’accord, là-bas c’était une lutte sans espoir. Mais ici, nous vaincrons. Je reste, Takinaktu. Je dois rester. »

Elle me jeta, méprisante : « Idiot ! Pauvre fou ! »

Elle se redressait de toute sa taille, fière et impérieuse dans la cape de plumes et la poitrine ornée du collier de jade. Sa voix était sèche et coupante quand elle dit : « Demain, je continue jusqu’au port et je m’embarque sur le prochain bateau pour le Mexique. Une fois là, je pars pour l’Afrique. J’ai été heureuse de te connaître, Dan. Peut-être nous reverrons-nous un jour, si tu sors vivant de cette guerre stupide. »

Elle s’éloigna à grands pas.

Je secouai la tête. Ah, les femmes ! Mais en dépit de sa menace j’étais sûr qu’elle céderait, qu’elle resterait ici pour la bataille. Je me trompais.

Au matin, elle était partie.

Parfois la leçon ne sert à rien.

14. VERS L’AFRIQUE, JE PENSE

Au petit déjeuner, elle ne se montra pas. J’allai à sa tente. Plus de Takinaktu. Elle avait disparu. Avec le collier, la cape, Shakespeare et tout. Je fouillai parmi les couvertures, cherchant une lettre, un message. Rien, elle avait tenu parole.

Dans mon angoisse, je maudissais le ciel qui avait permis que je me laisse entraîner dans une nouvelle guerre, me privant ainsi du seul être sur ce continent auquel je tenais vraiment. Le coup était si rude que je pensai un instant seller mon cheval et me lancer à sa poursuite avant qu’il ne soit trop tard, avant qu’un bateau n’emporte Takinaktu loin de moi pour toujours. Mais c’eut été trahir Opothle et Topiltzin. Je leur avais promis mon aide. Allais-je courir après une fille en de telles circonstances.

Je m’y serais peut-être décidé – devant la crainte de perdre Takinaktu, ma loyauté commençait à faiblir quand une robuste silhouette apparut derrière moi et me saisit le poignet, avec douceur mais fermeté : Opothle. Il ne savait rien du départ de la jeune fille. La guerre occupait totalement ses pensées.

Il demanda tranquillement : « Es-tu prêt. Dan. »

« Est-ce aujourd’hui le jour ? »

« Aujourd’hui, oui. Il n’y a pas lieu d’attendre plus longtemps. J’ai passé toute la nuit à rassembler mes hommes Aujourd’hui nous frappons un grand coup. »

Comment aurais-je pu lui dire que mon cœur en ce instant, languissait pour une fille dont la fuite n’était peut-être, d’ailleurs, qu’une habile manœuvre ? Takinaktu, sans doute, espérait que j’allais me lancer à sa poursuite ! Sans doute elle m’attendait à quelques kilomètres. Mais je savais que si je partais, et la cherchais, et la trouvais, j’irais tout droit vers la côte, sans plus me soucier d’Opothle, de son peuple et de leur guerre.

Je ne pouvais pas faire ça. C’eût été trahir, et trahir trop cruellement.

Topiltzin, ce rusé démon, avait réussi à me ligoter en faisant appel à des sentiments nobles. Cette campagne n’était pas, comme avait été l’attaque de Taos, commandée par l’appétit du pouvoir. Non, c’était une guerre sacrée. Mon cœur chevaucherait seul vers l’Est et la mer. Mais je devais rester, je devais combattre.

Je restai. Je combattis.

Quand je vis l’armée muskogee, je me sentis certain que nous allions gagner. J’aurais dû montrer un peu plus de méfiance, après mes récentes déconvenues, mais ces hommes paraissaient invincibles. Ils étaient des milliers, jeunes et forts, toute une armée à la peau cuivrée, hérissée de couteaux et de haches de guerre, de fusils et de pistolets. Des hommes au visage empreint d’une détermination farouche. Topiltzin et Opothle chevauchaient en tête et, à leur demande, je me joignis à eux, promu général à moins de dix-neuf ans.

Il fallut d’abord s’entendre sur des points de stratégie. Le plan était assez simple et ne fut pas sans me rappeler une autre de nos entreprises. Nous irions à cheval jusqu’au fort où se tenait la garnison et nous jetterions par les fenêtres des torches enflammées, pour faire sortir l’ennemi. À Taos, ce plan n’avait pas réussi, mais ici, à vingt contre un, le succès était assuré.

Nous partîmes à travers les champs de blé encore vert, afin d’en finir avec les oppresseurs.

Le fort aztèque était une solide construction de briques, toute en méandres et décrochements, plantée au milieu d’une large esplanade de terre rouge et qu’entourait une palissade basse, plutôt rudimentaire. Après avoir envoyé des éclaireurs pour nous assurer que nous ne risquions pas de tomber dans un piège, nous arrivâmes soudain sur les lieux, de tous les côtés à la fois. Notre corps de sapeurs s’attaqua aussitôt à la palissade où, promptement, il ouvrit une brèche assez large pour permettre le passage à six cavaliers de front. Une fois entrés, l’arme haute, nous primes nos dispositions en vue de parer la contre-attaque. Le corps des porteurs de torches s’élança dans la direction des fenêtres.

Nous nous attendions à voir les troupes aztèques sortir en masse de la forteresse pour s’opposer à notre avance Cela ne se passa pas ainsi.

Brusquement, à l’une des fenêtres, pointa la gueule de métal gris d’un gros canon. Cette façon de cacher un canon à l’intérieur d’un bâtiment me parut déloyale mais on ne me demanda pas mon avis.

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