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Arcadi Strougatski: Le lundi commence le samedi

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Arcadi Strougatski Le lundi commence le samedi

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Vous êtes un programmeur scientifique et très réaliste. Mais soudain vous voici propulsé dans un institut de chercheurs passionnés pour qui le lundi commence le samedi et qui ont pour collaborateurs : des Pythies, Merlin l’Enchanteur … et un ex-Grand Inquisiteur ! Alors vous commencez à vous poser quelques questions pratiques sur le bon usage de la science et de la technique. Et les réponses que vous trouvez sont tout à fait fantastiques !

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Je trouvai un broc, près du cuveau, sous le téléphone, et pris la direction du puits. Le soleil était déjà haut. Les rumeurs de la ville parvenaient jusqu’à moi : coups de klaxon, sifflet d’un agent. Un hélicoptère passa dans le ciel. Je m’approchai du puits et découvris avec satisfaction un seau cabossé, attaché à une chaîne. Je déroulai le treuil … Le seau, ballotté contre les parois, disparut dans les profondeurs du puits. J’entendis un clapotis, la chaîne se tendit. Tout en remontant le seau, je regardais ma Moskvitch, poussiéreuse et plutôt fatiguée ; le pare-brise était maculé de bestioles écrasées. Il faudra mettre de l’eau dans le radiateur, me dis-je, et …

Le seau était très lourd ; quand je le posai sur la margelle, une grosse tête de brochet x, verte et comme moussue, sortit de l’eau. Je fis un bond en arrière.

1. Brochet qui exauce les vœux et qu’on rencontre dans un conte populaire.

— Tu vas encore me porter au marché ? dit le poisson.

Je gardai un silence stupéfait.

— Mais laisse-moi donc tranquille, femme insatiable ! Ce n’est pas possible ! Je ne peux pas me reposer cinq minutes tranquille sans qu’elle vienne me tirer de là ! C’est que je ne suis plus jeune, je suis plus âgé que toi, et ça ne va pas fort les ouïes …

Quand il parlait, l’impression produite était étrange. Exactement comme le brochet du Théâtre de marionnettes, il ouvrait et fermait deux énormes rangées de dents, mais le mouvement n’était pas synchronisé. Il prononça la dernière phrase, les mâchoires serrées.

— Et l’air me fait du mal, continua-t-il. Quand je crèverai, tu sera bien avancée ! Et tout ça à cause de ta ladrerie de bonne femme et d’idiote. Tu passes ton temps à faire des économies, et pour quoi faire, tu n’en sais rien … Tu t’es fait drôlement avoir, hein, à la dernière réforme ? Et sous Catherine ? Tu en as tapissé tes malles de ses roubles ! Et ceux de Kerenski ! Tu t’en es servi pour chauffer ton poêle …

— Vous comprenez … dis-je, un peu remis.

— Oh ! Qui est là ? s’effraya le brochet.

— Je … Je suis là par hasard … Je voulais juste me rafraîchir la figure.

— Ah ! bon ! Et moi qui croyais que c’était la vieille. Je vois mal, c’est l’âge. Et puis il paraît que le coefficient de réfraction est tout à fait différent dans l’air. Je m’étais fait faire des lunettes spéciales, je les ai perdues … Mais qui es-tu ?

— Un touriste, dis-je brièvement.

— Ah ! un touriste … Et moi qui te prenais pour la bonne femme. Qu’est-ce qu’elle m’en fait voir ! Elle me traîne au marché pour me vendre, que veux-tu que je fasse ? Évidemment, je dis à celui qui m’a acheté de me relâcher, que j’ai des enfants petits — ils doivent être grands-pères mes enfants à l’heure qu’il est — je lui dis : relâche-moi, j’exaucerai tous tes vœux, tu n’auras qu’à dire, brochet fais-le, car je le veux. Alors on me laisse partir. Certains par peur, d’autres par bonté d’âme, d’autres par cupidité … Et après je nage, je nage, je remonte la rivière, l’eau est froide pour mes rhumatismes, je me retrouve dans le puits, et ça y est, la vieille est là avec son seau … — Le brochet plongea, clapota et réapparut. — Alors que désires-tu ? Quelque chose de simple, hein, parce qu’il y en a qui demandent de ces trucs … Une fois, j’en ai eu un de vraiment cinglé, il m’a dit : — Remplis-moi le plan, pour un an, à la scierie. Scier du bois, ce n’est plus de mon âge …

— Oui, dis-je. Mais alors un poste de télé, vous pouvez quand même ?

— Non, reconnut honnêtement le brochet. Je ne peux pas. Et ces machins, là, vous savez, … les combinés radio-électrophone, je ne peux pas non plus. Je n’y crois pas. Demande quelque chose de facile. Des bottes de sept lieux ou un tapis volant … Hein ?

L’espoir que j’avais eu de lui faire graisser ma Moskvitch s’évanouit.

— Ne vous en faites pas, dis-je. Je n’ai besoin de rien. Je vais vous remettre en liberté.

— Voilà qui est bien, dit-il tranquillement. J’aime les gens comme toi. L’autre jour aussi … Il y en a un qui m’a acheté, je lui ai promis une fille de roi. J’avais honte après, je n’osais pas lever les yeux. Sans m’en apercevoir, je suis rentré dans un filet. On me sort. Ça y est, me suis-je dit, je vais être encore obligé de mentir. Et que crois-tu ? Ils m’attrapent par les dents, je ne pouvais pas ouvrir la bouche. Ce coup-ci, je croyais que c’était la fin, je me voyais déjà dans le court-bouillon. Mais non. Je sens qu’on me pince une nageoire, et puis ils m’ont rejeté à l’eau. Regarde. — Le brochet me montra une de ses nageoires à laquelle était fixée une attache métallique. Je lus : « Cet exemplaire a été lâché dans la rivière Solova, en 1854. Le rapporter à l’Académie des sciences de Sa Majesté impériale, Saint-Pétersbourg ». — Ne le dis pas à la vieille, me prévint le poisson. Elle serait capable de m’arracher la nageoire avec. Elle est tellement avare.

« Què pourrais-je bien lui demander ? » pensais-je fébrilement.

— Comment faites-vous vos prodiges ?

— Quels prodiges ?

— Eh bien … exaucer les souhaits …

— Ah ! ça ? Comment je fais … On m’a appris quand j’étais petit, ça vient tout seul. Je n’en sais rien comment je fais … Le Poisson Rouge, lui, travaillait mieux que moi, ça ne l’a pas empêché de mourir. On n’échappe pas à son destin.

Je crus l’entendre soupirer.

— Il est mort de vieillesse ?

— Pas du tout. Il était encore jeune et vigoureux … On lui a jeté une grenade sous-marine, le pauvre. Il s’est retrouvé le ventre en l’air, il y avait un espèce de bateau qui va sous l’eau dans les parages, il a coulé lui aussi. Il aurait bien réaüsé leurs souhaits, mais ils ne lui ont rien demandé, dès qu’ils l’ont vu, allez, une torpille … Voilà ce qui arrive. Il se tut puis reprit : Alors, tu me laisses partir, oui ou non ? L’air est lourd, il va y avoir de l’orage.

— Bien sûr, bien sûr, dis-je en sursautant. Je vous rejette ou je vous descends dans le seau ?

— Jette-moi, mon bon, jette-moi.

Je plongeai délicatement la main dans l’eau et pris le brochet, il devait faire dans les huit kilos. Il murmura : — Si tu as besoin d’une nappe magique, ou disons, un tapis volant, je suis toujours là … — Au revoir, dis-je en desserrant les doigts. Il y eut un grand plouf.

Je contemplais mes mains toutes verdies. J’éprouvais une sensation bizarre. Par à-coups, comme des bouffées de vent, j’avais l’impression d’être sur le divan de la chambre, mais dès que je secouais la tête, je me retrouvais près du puits. Puis cette sensation se dissipa. Je m’aspergeai de bonne eau glacée, remplis le radiateur et me rasai. La vieille ne se montrait pas. J’avais faim. Les copains devaient m’attendre à la poste. Je fermai l’auto et sortis du jardin.

Je suivais sans me presser la rue du Bord de mer, les mains dans les poches de mon blouson gris, les yeux à terre. La monnaie que m’avait donnée la vieille tintait dans la poche arrière de mes jeans bien-aimés tout zébrés de fermetures Éclair. Je réfléchissais. Les minces brochures des éditions Savoir m’avaient mis dans l’esprit que les animaux sont incapables de parler. Les contes de fées de mon enfance me persuadaient du contraire. Bien entendu, j’étais d’accord avec les brochures, parce que je n’avais jamais entendu des animaux parler. Même des perroquets. Je connaissais un perroquet qui pouvait rugir comme un tigre, mais ne pouvait pas proférer un son humain. Et maintenant, ce brochet, Vassili le chat, un miroir même. D’ailleurs les objets inanimés parlent souvent, eux. Et pourtant voilà une chose qui ne serait jamais venue à l’idée de mon arrière-grand-père, disons. De son point de vue, un chat parleur devait être un phénomène bien moins fantastique qu’un coffret de bois poli qui grésille, braille, fait de la musique ou parle en plusieurs langués. Le chat, c’était plus ou moins compréhensible. Mais le brochet ? Les poissons n’ont pas de poumons. C’est exact. Il est vrai aussi qu’ils ont une vessie natatoire dont la fonction, je crois, n ’a pas été complètement élucidée par les ichtyologues. Jenka Skoromakhov, un ichtyologue de ma connaissance, considère même que cette fonction n’a pas été élucidée du tout, et quand je lui oppose des arguments tirés des brochures des éditions Savoir, il hurle et postillonne. Il perd ses facultés d’élocution. J’ai l’impression que nous connaissons encore très imparfaitement les possibilités animales. On s’est aperçu récemment que les poissons et les animaux marins échangent des signaux. J’ai lu des choses fort intéressantes sur les dauphins. Ou bien, prenons le singe Raphaël, par exemple. Ça je l’ai vu de mes propres yeux. Il ne sait pas parler certes, mais on lui a inculqué ce réflexe : lumière verte = banane, lumière rouge = courant électrique. Tout se passa bien jusqu’au jour où on alluma en même temps lumière rouge et lumière verte. Ce jour-là, Raphaël se conduisit à peu près comme Jenka. Il entra en fureur, se précipita sur le guichet où se trouvait l’expérimentateur et se mit à cracher en poussant des glapissements. Il y a cette histoire aussi : un singe dit à un autre : — Tu sais ce que c’est qu’un réflexe conditionné ? C’est quand la sonnerie retentit et que tous ces demi-singes accourent avec des bananes et des bonbons. Bien entendu, tout cela est extraordinairement complexe. La terminologie n’est pas au point. Lorsqu’on essaie, dans ces conditions, de s’attaquer aux problèmes liés au psychisme et aux possibilités intellectuelles des animaux, on se sent complètement désarmé. Mais d’un autre côté, quand on donne, disons, un système d’équations intégrales du type statistique stellaire à inconnues sous intégrale, on ne se sent guère mieux. Aussi l’important est-il de penser. Comme Pascal : — Travaillons donc à bien penser, voilà le principe de la morale.

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