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Arcadi Strougatski: Le lundi commence le samedi

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Arcadi Strougatski Le lundi commence le samedi

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Vous êtes un programmeur scientifique et très réaliste. Mais soudain vous voici propulsé dans un institut de chercheurs passionnés pour qui le lundi commence le samedi et qui ont pour collaborateurs : des Pythies, Merlin l’Enchanteur … et un ex-Grand Inquisiteur ! Alors vous commencez à vous poser quelques questions pratiques sur le bon usage de la science et de la technique. Et les réponses que vous trouvez sont tout à fait fantastiques !

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Das im Tannenwald finster ist
Das macht das Holz,
Das … heu … mein Schatz … ou Katz ?

Il se tut et fit quelques pas tout en faisant vibrer les cordes. Puis il fredonna d’une voix mal assurée :

Oh ! j’y suis allé dans ce jardinet,
Je vais vous dire la vérité.
C’est comme ceci
Qu’on plante le pavot.

Il revint au chêne, y appuya sa cithare et se gratta l’oreille.

— Le travail, le travail, le travail, dit-il. Il n’y a que ça !

Il remit ses pattes derrière son dos et s’éloigna sur sa gauche en murmurant :

— Il est parvenu jusqu’à moi, ô grand roi, que dans la bonne ville de Bagdad vivait un tailleur du nom de … Il se mit à quatre pattes, arqua le dos et furieux, s’exclama : Les noms, c’est vraiment épouvantable pour moi ! Abou … Ali … Un certain ibn je ne sais pas quoi … Bon appelons-le Polyeucte. Polyeucte ibn … heu … Polyeuctovitch … De toute façon, j’ai oublié ce qui lui est arrivé à ce tailleur. Tant pis pour lui, je commence une autre histoire …

A plat ventre sur l’appui de la fenêtre, défaillant d’émotion, je regardais l’infortuné Vassili tourner autour du chêne, tantôt dans un sens, tantôt dans l’autre, marmonner, tousser, se lamenter, maugréer, se mettre à quatre pattes quand l’effort était trop grand, bref, il était au martyre. L’étendue de ses connaissances était prodigieuse. Il ne savait qu’à moitié ses contes et ses chansons, mais en revanche, il avait à son répertoire des légendes, des fables, des ballades, des romances, comptines et ritournelles russes, ukrainiennes, allemandes, anglaises et même, je crois, japonaises, chinoises et africaines. Sa sclérose le mettait en fureur ; à plusieurs reprises, il se jeta sur le tronc de l’arbre, toutes griffes dehors, il soufflait et crachait, ses yeux brillaient comme ceux d’un démon, tandis que sa somptueuse queue, grosse comme une bûche, tantôt s’élançait vers le firmament, tantôt ondulait convulsivement, tantôt lui cinglait les flancs. L’unique chanson qu’il chanta jusqu’au bout fut Petit Serin, l’unique conte qu’il mena à son terme fut la Maison de Jack dans la traduction de Marchak, et encore avec des coupures. Peu à peu, l’effet de la fatigue sans doute, ses discours se colorèrent d’un accent félin de plus en plus prononcé.—Et dans la glèbe, la glèbe, chantait-il, la charrue avance d’elle-même, et … heu … miaou … et derrière la charrue … miaou … le Seigneur lui-même avance … ou s’élance ?… Finalement, à bout de forces, il s’assit sur sa queue et laissa retomber la tête. Puis il poussa un petit miaulement mélancolique, prit la cithare sous une patte et boitillant sur les trois autres, s’éloigna dans l’herbe humide de rosée.

En descendant de l’appui, je fis tomber le livre. Je me rappelais très bien que la dernière fois, c’était L’Œuvre des malades mentaux , et j’étais persuadé que le livre qui était tombé était celui-là. Mais je ramassai la Découverte des crimes de A. Svenson et O. Vendel. Je l’ouvris, ahuri, parcourus au hasard quelques passages, et aussitôt j’eus l’impression qu’un pendu se balançait à une branche du chêne. Je levai les yeux avec appréhension. Une queue de poisson gris-vert, suspendue à une branche basse remuait au souffle de la brise matinale. Je reculai brusquement et me cognai la nuque à quelque chose de dur. La sonnerie du téléphone retentit, stridente. J’inspectai la pièce du regard. J’étais étendu en travers du lit, la couverture avait glissé par terre, le soleil matinal pénétrait par la fenêtre à travers le feuillage.

III

Il m’est venu à l’idée qu’on peut avantageusement remplacer une banale interview de démon ou de magicien par une habile utilisation de thèses scientifiques.

H. G. Wells.

Le téléphone sonnait. Je me frottai les yeux, regardai par la fenêtre ( le chêne était à sa place ), regardai le portemanteau ( lui aussi était à sa place ). Le téléphone sonnait. Dans la chambre de la vieille, rien ne bougeait. Je sortis de mon lit, allai ouvrir la porte ( le loquet était en place ) et me trouvai dans l’entrée. Le téléphone sonnait toujours. Il était posé sur une tablette, au-dessus d’un cuveau. C’était un appareil ultramoderne, tout blanc, je n’en avais vu de semblables qu’au cinéma et dans le bureau de mon directeur. Je décrochai.

— Allô …

— Qui est à l’appareil ? demanda une voix de femme suraiguë.

— Qui voulez-vous ?

— C’est l’iznakournoj ?

— Quoi ?

— Je vous demande si c’est l’isba sur pattes de poule … Qui est à l’appareil ?

— Oui, dis-je. C’est l’isba. Qui voulez-vous ?

— Enfer et damnation, dit la voix. Vous avez un message téléphonique.

— Allez-y.

— Notez-le.

— Une minute, je vais chercher du papier et un crayon.

— Enfer et damnation, dit la femme.

Je revins avec mon calepin et un crayon.

— J’écoute.

— Message numéro deux cent six. Destinataire : citoyenne Gorynytch Naïna Kievna …

— Pas si vite … Kievna … Après ?

« Par la présente … vous êtes invitée … à vous rendre aujourd’hui … vingt-sept juillet … à minuit … à l’assemblée générale annuelle … » C’est noté ?

— Oui.

« La première réunion … aura lieu … sur le mont Chauve. Tenue de gala. Les frais de transport ne seront pas remboursés. Signé … le chef du bureau … K. M. Viï ».

— Qui ?

— Viï ! K. M. Viï.

— Je ne comprends pas.

— Viï ! Khron Monadovitch ! Quoi, vous ne connaissez pas le chef du bureau ?

— Non, dis-je. Épelez.

— Enfer et damnation ! Bon, j’épelle, V comme vampire, I comme incube, I tréma … C’est noté ?

— Je crois que oui. Ça donne Viï.

— Quoi ?

— Viï ! [4] Viï, être malfaisant d’un conte de Gogol.

— Qu’est-ce que vous avez dans la bouche ? Je ne comprends rien !

— V comme Vladimir ! I comme Ivan, I tréma !

— Bon. Répétez le message.

J’obtempérai.

— C’est ça. Expéditeur : Onoutchkina. Qui a reçu le message ?

— Privalov.

— Salut Privalov ! Allez, bon travail, on se verra à la réunion.

Je raccrochai et revins dans la chambre. La matinée était fraîche. Je fis rapidement ma gymnastique et m’habillai. Tout cela était fort curieux. Pour moi, il y avait un lien entre le message et les événements de la nuit, bien que je ne visse pas très bien lequel. Mais j’avais déjà quelques petites idées et mon imagination était très excitée.

Tout ce dont j’avais été témoin ne m’avait pas complètement pris au dépourvu. J’avais déjà lu des récits de cas analogues, or la conduite des héros de ces récits m’avait toujours paru stupide et décevante. Au lieu d’explorer à fond les séduisantes perspectives qu’un heureux hasard leur offrait, ils prenaient peur et se réfugiaient dans la vie normale. Un de ces personnages conjurait même le lecteur de s’éloigner du voile qui nous masque l’inconnu. Moi, j’ignorais quelle tournure allaient prendre les événements, mais j’étais prêt à les accueillir dans l’enthousiasme.

Tout en cherchant un récipient quelconque, je continuai à réfléchir. Ces personnages peureux, me disais-je, me font penser à certains chercheurs, très opiniâtres, très travailleurs, mais dépourvus de toute imagination. Quand ils arrivent à un résultat insolite, ils s’en écartent et s’empressent de tout expliquer par des erreurs d’expérience. En fait, ils appréhendent tout ce qui est nouveau, parce qu’ils s’accommodent très bien des vieilles notions qui font si bon ménage avec les théories en vigueur … J’avais déjà réfléchi à quelques expériences que j’avais l’intention d’effectuer sur le livre à transformations ( il était toujours sur l’appui de la fenêtre, mais maintenant c’était Le dernier exilé, d’Aldridge ) ou sur le miroir parleur. J’aurais voulu poser quelques questions au chat Vassili ; l’ondine qui vivait dans le chêne m’intéressait aussi, bien que par moments j’eusse l’impression que là il s’agissait vraiment d’un rêve. Je n’ai rien contre les ondines, mais je ne vois pas comment elles peuvent grimper aux arbres …, pourtant, d’un autre côté, ces écailles ?…

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