Arcadi Strougatski - Le lundi commence le samedi

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Le lundi commence le samedi: краткое содержание, описание и аннотация

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Vous êtes un programmeur scientifique et très réaliste.
Mais soudain vous voici propulsé dans un institut de chercheurs passionnés pour qui le lundi commence le samedi et qui ont pour collaborateurs : des Pythies, Merlin l’Enchanteur … et un ex-Grand Inquisiteur !
Alors vous commencez à vous poser quelques questions pratiques sur le bon usage de la science et de la technique. Et les réponses que vous trouvez sont tout à fait fantastiques !

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— Dans le laboratoire du directeur ? J’en doute.

— Ouais …. Janus lui-même ?

— Il n’est pas encore arrivé. D’ailleurs je crois qu’il est à Moscou.

— Que faut-il penser alors ?

— Je ne sais pas. On verra.

Nous restâmes muets.

— Tu me téléphones ? demandai-je. S’il se passe quelque chose d’intéressant …

— Bien sûr. Sans faute. Salut, mon vieux.

Je décidai de ne plus penser à ce perroquet. Je reçus tous les doubles, je vérifiai les programmes et m’attelai à un abominable problème que j’avais depuis longtemps en train. Ce problème m’avait été soumis par les absolutistes. Je leur avais d’abord dit qu’il n’avait ni signification ni solution comme la plupart de leurs problèmes, mais j’allai tout de même consulter Junta qui était très fort dans ce domaine et qui me donna de précieuses indications. Je m’étais souvent cassé la tête sur ce problème, mais cette fois-ci je réussis. Ma solution était vraiment élégante. Alors que, jubilant, renversé sur le dossier de ma chaise, je contemplais mes résultats, Junta, pâle de rage entra dans la pièce. Sans me regarder, il me demanda d’une voix sèche et désagréable, depuis quand j’avais cessé de comprendre son écriture et ajouta que cela ressemblait fort à du sabotage.

— Cristobal Josevitch, dis-je avec attendrissement, j’ai fini par le résoudre. Vous aviez absolument raison. On peut effectivement réduire l’espace incantatoire.

Il leva enfin les yeux et me regarda. Je devais avoir l’air très heureux car il se radoucit et marmonna :

— Laissez-moi voir ça …

Je lui tendis mes papiers ; il s’assit à mes côtés, nous examinâmes ma solution et savourâmes avec délices deux transformations d’une élégance suprême ; il m’avait suggéré l’une d’elles, j’avais trouvé l’autre moi-même.

— Alejandro, dit Junta, nous avons la tête bien faite, vous et moi. C’est du travail d’artiste. Qu’en dites-vous ?

— A mon avis, nous sommes très forts. J’étais sincère.

— Je pense comme vous. Nous publierons ces résultats. Personne ne pourrait en avoir honte. Ce ne sont pas des galoches-autostoppantes ou des pantalons magiques.

D’excellente humeur, nous nous attaquâmes au nouveau problème de Junta. Et très vite, il me dit qu’il lui arrivait de se trouver pobrecito, mais qu’il s’était persuadé de mon ignorance mathématique dès notre première rencontre. Je tombai d’accord et lui suggérai en réponse de prendre sa retraite. « Quant à moi, dis-je, je devrais être chassé de l’institut et employé à un travail de bûcheron, car je ne suis bon à rien d’autre. » A cela il objecta que lui, il était tout juste bon à faire de l’engrais et que moi, on ne devrait pas me laisser approcher d’une exploitation forestière, où un certain niveau intellectuel est tout de même indispensable, mais me placer comme apprenti chez un égoutier. Alors que, la tête dans les mains, nous nous livrions à la délectation morose, Fédor Siméonovitch ouvrit la porte. Il brûlait de savoir ce que je pensais de son programme.

— Un programme ! dit Junta avec un sourire fielleux. Je n’ai pas vu ton programme, Teodor, mais je suis sûr qu’il est génial en comparaison de ce … D’un geste dégoûté, il tendit du bout des doigts à Fédor Siméonovitch, l’énoncé du problème.

— Admire ce modèle d’indigence et de nullité.

— M-mes b-bons amis, dit Fédor Siméonovitch d’un air perplexe, mais c’est le p-problème de Ben Bethsalel. Cagliostro a démontré qu’il n’avait pas de solution.

— Nous savons très bien qu’il n’a pas de solution, fit Junta, piqué au vif. Nous cherchons comment lé résoudre.

— T-tu r-raisonnes b-bizarrement, Cristo … Comment chercher une solution, s’il n’y en a pas ? C’est absurde …

— Excuse-moi, Teodor, mais c’est toi qui as des raisonnements bizarres … Ce qui est absurde, c’est de chercher une solution quand il y en a. Comment aborder un problème qui n’a pas de solution, voilà ce qui nous intéresse. C’est une question fondamentale qui, comme je le vois, dépasse le spécialiste de mathématiques appliquées que tu es. J’ai eu tort d’engager la conversation sur ce sujet.

Le ton de Cristobal Junta était extraordinairement blessant. Fédor Siméonovitch se mit en colère.

— Hé b-bien, mon cher, dit-il. Je ne v-veux p-pas discuter avec t-toi en p-présence d’un j-jeune homme. T-tu m’ét-tonnes. Ce n’est pas p-pédagogique. Si tu veux continuer, je te prierai de me suivre dans le c-couloir.

— A ton gré, répondit Junta, droit comme un i et faisant le geste de mettre la main à une épée inexistante.

Ils sortirent solennellement, la tête fièrement levée et sans se regarder. Les filles pouffèrent. Je n’étais pas très inquiet non plus. Je me rassis, écoutant d’une oreille distraite les puissants éclats de voix de Fédor Siméonovitch, les exclamations sèches et coléreuses de Cristobal Junta. Puis Fédor Siméonovitch cria : — Je vous demanderai de passer dans mon cabinet. — Comme vous voudrez, grinça Junta. Ils se vouvoyaient déjà. Les voix s’éloignèrent. « Un duel ! Un duel ! » pépièrent les filles. Junta avait une réputation de querelleur et de bretteur. On disait qu’il amenait son adversaire dans son laboratoire, lui donnait le choix entre rapière, épée ou hallebarde, puis se mettait à sauter de table en table et à renverser les armoires « à la Jean Marais ». Mais avec Fédor Siméonovitch on pouvait être tranquille. Une fois dans le bureau, les deux hommes garderaient un silence lugubre pendant une demi-heure, puis Fedor Siménéovitch ouvrirait sa petite réserve et remplirait deux verres d’élixir de félicité. Les narines de Junta frémiraient, il tortillerait sa moustache et boirait. Fédor Siméonovitch crierait à la cantonade : « Apportez-nous des concombres. »

Roman me téléphona et d’une voix bizarre me dit de monter immédiatement. J’accourus.

Dans le laboratoire, je trouvai Roman, Vitia et Edik. Il y avait aussi le perroquet vert. Vivant. Il était perché, comme la veille, sur le fléau de la balance, nous regardait tour à tour, se grattait les plumes et semblait en pleine forme. Les grands maîtres, eux, n’en menaient pas large. Roman, l’air abattu, debout devant le perroquet, poussait de temps en temps de profonds soupirs. Edik, très pâle, se massait les tempes comme s’il avait eu la migraine. Vitia, à califourchon sur une chaise, se balançait et murmurait des phrases incompréhensibles, les yeux hors de la tête.

— C’est le même ? demandai-je à mi-voix.

— Le même, dit Roman.

— Photon ? Je n’étais pas fier non plus.

— Oui.

— Et le même numéro ?

Roman ne répondit pas. Edik dit d’une voix douloureuse :

— Si nous savions combien les perroquets ont de plumes dans la queue, nous pourrions les compter et …

— Voulez-vous que j’aille chercher le Brehm ? proposai-je.

— Où est le défunt ? demanda Roman. Voilà par où il faut commencer ! Hé ! les détectives ! Où est le cadavre ?

— Cadavr-re ! cria le perroquet. Cér-rémonie ! Le cadavr-r-e par-r-dessus bor-r-d ! R-r-ubidium !

— Mais qu’est-ce qu’il raconte, cet animal ! dit Roman.

— Le cadavre par-dessus bord, c’est une expression de pirate, expliqua Edik.

— Et le rubidium ?

— R-r-ubidium ! R-r-éserves énor-rmes ! glapit le perroquet.

— Les réserves de rubidium sont énormes, traduisit Edik. Je voudrais bien savoir où.

Je me penchai pour examiner la bague.

— Et si ce n’était pas le même pourtant ?

— Où est l’autre alors ? demanda Roman.

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