Arcadi Strougatski - Le lundi commence le samedi

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Vous êtes un programmeur scientifique et très réaliste.
Mais soudain vous voici propulsé dans un institut de chercheurs passionnés pour qui le lundi commence le samedi et qui ont pour collaborateurs : des Pythies, Merlin l’Enchanteur … et un ex-Grand Inquisiteur !
Alors vous commencez à vous poser quelques questions pratiques sur le bon usage de la science et de la technique. Et les réponses que vous trouvez sont tout à fait fantastiques !

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— Non, c’est une question de pure forme, répondit sérieusement Edik.

— Pourquoi Janus a-t-il besoin de deux perroquets ? dis-je.

— Ou trois, ajouta Roman à voix basse.

Kornéev se tourna vers nous.

— Il y en a d’autres ? dit-il en regardant autour de lui.

Le perroquet s’agita et essaya de lui pincer le doigt.

— Laisse-le, dis-je, tu vois bien qu’il est malade.

Vitia poussa Drozd et remit le perroquet sur la balance. Le perroquet ébouriffa ses plumes et écarta les ailes.

— Tant pis, déclara Roman. On verra après. Où sont vos œuvres poétiques ?

Stella lui débita d’un trait tout ce que nous avions composé. Roman se gratta le menton, Volodia Potchkine partit d’un gros rire forcé, Kornéev ordonna :

— Qu’on les exécute ! A la mitrailleuse ! Quand apprendrez-vous à écrire des vers ?

— Fais-les toi même, rétorquai-je vexé.

— Je ne peux pas faire de vers, dit Kornéev. De tempérament, je ne suis pas un Pouchkine. J’ai le tempérament d’un Biélinski. [18] Célèbre critique littéraire

— Tu as le tempérament d’un troup, dit Stella.

— Je veux qu’il y ait une rubrique de critique littéraire dans ce journal, exigea Kornéev. Je vous éreinterai tous ! Je n’ai pas oublié votre chef-d’œuvre sur les datchas !

— Et alors, dis-je. Chez Pouchkine aussi on trouve des choses ratées. Dans les chrestomathies scolaires on ne les publie pas.

— Moi, je les connais, dit Drozd.

Roman se tourna vers lui.

— Aurons-nous un titre, oui ou non ?

— Oui, j’ai déjà fait la lettre C.

— Quel C ? Pourquoi ?

— Il n’en faut pas ?

— Il me fera mourir ! s’indigna Roman. Le journal s’intitule : « Pour une magie d’avant-garde ». Montre-moi au moins un C !

Drozd, les yeux fixés sur le mur, remuait les lèvres.

— Mais comment … dit-il enfin. Mais où ai-je trouvé ce C ? Il y en avait un pourtant !

Roman, furieux, ordonna à Volodia de nous prendre en main. Stella et moi fûmes placés sous les ordres de Kornéev. Drozd décida de faire de son C un P stylisé. Edik Ampérian essaya de prendre le large, mais il fut rattrapé et contraint de réparer le pulvérisateur, indispensable à la réalisation d’un ciel étoilé. Puis vint le tour de Potchkine lui-même. Roman lui ordonna de retaper à la machine les articles en corrigeant le style et l’orthographe. Quant au grand chef il faisait les cent pas en regardant par-dessus nos épaules.

Le travail battit son plein pendant quelque temps. Nous composâmes plusieurs variantes sur le thème des douches. « Dans nos douches, pour l’éternité, coulera de l’eau glacée », « Qui a soif de propreté, ne souffre pas l’eau glacée », etc. Kornéev fulminait comme un véritable critique littéraire. « Prenez des leçons chez Pouchkine, nous disait-il, ou alors chez Potchkine. Vous avez un génie à côté de vous, et vous n’êtes même pas capables de l’imiter … » Une ZIL roule à vive allure ; elle va m’écraser cette voiture … « Que de force physique dans ces lignes ! Quelle clarté de sentiments ! » Nous lui renvoyions la balle de notre mieux. Drozd parvint jusqu’à la lettre I du mot « magie ». Edik répara le pulvérisateur et l’essaya sur les comptes rendus de Roman. Potchkine maudissait la machine à écrire et cherchait la lettre « ù ». Tout à coup Roman me dit :

— Sacha, regarde par ici.

Je regardai. Le perroquet, les pattes repliées, gisait sous la balance. Ses yeux étaient recouverts d’une pellicule blanchâtre.

— Il est mort, constata Drozd d’un ton désolé.

Nous fîmes cercle autour de l’oiseau. Sans penser à rien de particulier, je pris le perroquet et examinai ses pattes. Roman me demanda :

— Elle y est ?

— Oui.

Une bague métallique enserrait la patte. Le mot « Photon » y était gravé, ainsi que les chiffres : « 120573 ». Je regardai Roman. Nous devions avoir un drôle d’air, parce que Vitia nous dit :

— Allez, racontez-nous ce que vous savez.

— On leur raconte ? demanda Roman.

— C’est une histoire à dormir debout, dis-je. Il y a certainement un truc. Il doit s’agir de doubles.

Roman examina attentivement le petit corps.

— Mais non, fit-il. C’est bien ça qui est mystérieux. Ce n’est pas un double. C’est un original à cent pour cent.

— Laisse-moi voir, dit Kornéev.

Kornéev, Volodia et Edik, après avoir examiné le perroquet sur toutes les coutures, déclarèrent que ce n’était pas un double, mais qu’ils ne comprenaient pas pourquoi cela nous troublait tellement. « Prenez-moi, par exemple, dit Kornéev. Je ne suis pas un double. Pourquoi n’êtes-vous pas étonnés ? »

Roman regarda Stella, dévorée de curiosité, la bouche ouverte de Volodia Potchkine, le sourire moqueur de Vitia et leur expliqua qu’il avait trouvé l’avant-veille, dans le four électrique, une plume verte qu’il avait jetée dans la corbeille à papier ; que la plume avait disparu de la corbeille, mais que sur la table ( sur cette même table ) il avait vu un perroquet mort, copie fidèle de celui-ci, et qui n’était pas un double, non plus, que Janus avait reconnu le perroquet, l’avait plaint, l’avait brûlé dans le four et avait jeté les cendres par la fenêtre.

Personne ne parla. Drozd que le récit de Roman avait peu intéressé haussait les épaules, l’air de dire : « Je ne vois pas pourquoi vous êtes tellement intrigués, il se passe des choses bien plus raides dans cet établissement. » Stella paraissait déçue elle aussi. Mais les trois grands maîtres avaient parfaitement compris, leurs mines étaient sceptiques. Kornéev déclara tout à trac :

— Vous mentez. Et mal avec ça.

— Ce n’est pas le même perroquet, dit poliment Edik. Vous avez dû vous tromper.

— Mais c’est le même, affirmai-je. Vert, avec une bague.

— Photon ? demanda Volodia d’une voix de procureur.

— Photon. Janus l’a appelé mon petit Photon.

— Et les chiffres sont les mêmes ? demanda Kornéev, menaçant.

— A mon avis, oui, répondis-je en regardant Roman.

— Et plus précisément ? dit Kornéev. Il recouvrit le perroquet de sa grosse main rouge. Répète, quels chiffres étaient-ce ?

— Douze …. Heu … zéro deux, il me semble. Soixante-treize. Kornéev souleva la main.

— Tu mens, dit-il. Et toi ? demanda-t-il en se tournant vers Roman.

— Je ne me rappelle pas, répondit tranquillement celui-ci. Pas zéro trois, je crois, mais zéro cinq.

— Non, repris-je. Zéro six. Je me rappelle qu’il y avait une petite boucle.

— Une petite boucle ! ironisa Potchkine, méprisant. S. Holmes ! N. Pinkerton ! La loi de causalité ne leur convient plus !..

Kornéev mit ses mains dans les poches.

— Je n’affirme pas que vous mentez. Vous vous êtes simplement trompés. Les perroquets sont tous verts, beaucoup d’entre eux sont bagués, ces deux-là étaient de la série « Photon ». Et votre mémoire, elle a des trous. Comme celle de tous les rimailleurs et des rédacteurs de mauvais journaux.

— Des trous ? répéta Roman.

— Comme une passoire.

— Comme une passoire ? Roman avait un sourire bizarre.

— Comme une vieille passoire, répéta Kornéev. Une passoire rouillée. Comme un filet à grosses mailles.

Roman, toujours souriant, sortit de la poche intérieure de sa veste un carnet qu’il feuilleta.

— Ainsi, à grosses mailles et rouillée. On va voir ça … Douze zéro cinq soixante-treize, lut-il à voix haute.

Les grands maîtres se jetèrent sur le perroquet, leurs fronts se heurtèrent avec un bruit sec.

— Douze zéro cinq soixante-treize, lut Kornéev d’une voix éteinte. C’était très spectaculaire. Stella poussa un petit cri de plaisir.

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