Francis Carsac - Ce monde est nôtre

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La ligue des Terres Humaines a fini par édicter la radicale « Loi d’Acier ». Il ne doit y avoir qu'une humanité par planète. Autant que possible, l’autochtone, ou la première arrivée sur les lieux.
L’auteur de
nous fait assister à la mise en vigueur, dramatique, sanglante et pittoresque, de cette Loi sur la planète Nécat. Où cohabitent TROIS humanités. Dont chacune estime que « Ce Monde est Nôtre »...

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Un homme venait d’entrer, plié sous le poids des épées qu’il portait. Nétal se dirigea vers lui.

Alors, rapide comme un éclair, le coordinateur bondit sur la table, courut parmi verres et bouteilles, tomba sur le premier homme qui venait de s’armer. Une brève lutte, une prise krenn, et l’homme s’affala, le cou brisé. L’épée à la main, Akki s’adossa au mur. Pendant une minute ou deux, ce fut une mêlée confuse, les assaillants, trop nombreux, se gênant mutuellement. La lame d’Akki dessinait de grands cercles flamboyants, fendant les têtes, perçant les poitrines. Il se retrouva seul au milieu d’un cercle de morts et de blessés.

« Eh bien, Nétal, cria-t-il, que pensez-vous de l’incapacité des civilisés ? Mais je ne vous ai guère vu de près ! »

Une ombre se glissa à côté de lui. D’un sursaut, il fit face, vit Anne, sa dague dorée à la main.

« Non, Anne, vous allez vous faire tuer ! Partez !

— Partez, Anne, cria Nétal. Je ne désire pas votre mort. Vous m’êtes trop précieuse ! »

Elle ne lui répondit pas.

« Vraiment, dit-elle à Akki, vous avez une piètre idée de ma personne et de ma race ! Je resterais en sécurité pendant que mon allié se bat ? À Dieu ne plaise ! Alors, lâches et traîtres, qu’attendez-vous ? Et parmi vous, pas un pour prendre ma défense ? En vérité, je commence à croire que Son Excellence Akki a raison, et que vous ne valez pas mieux que les Verdures !

— Assez, Anne ! cria Nétal. Pour la dernière fois, sortez d’ici ! Nous allons attaquer cet homme, qui doit disparaître ! »

Akki parcourut la salle du regard. Un bloc massif d’une quinzaine de jeunes nobles barrait toujours la porte, une dizaine se tenaient à côté de Nétal. Près des tables, Clotil soignait Roan, allongé sur le sol. Aucune chance… pensa-t-il. Si seulement Hassil pouvait intervenir ! Mais était-il encore vivant ?

Avec précaution, les assaillants avancèrent, et Akki croisa le fer avec l’un d’eux. Sa force physique, scientifiquement cultivée dans sa race depuis des générations, était nettement supérieure à celle de n’importe quel Bérandien, Nétal compris, pris isolément. Mais ils étaient dix !

Des pas et des cliquetis d’acier sonnèrent dans le couloir, et le groupe de nobles qui barrait la porte, bousculé, reflua vers l’intérieur. Un bouclier d’une main, un sabre de l’autre, suivi de quatre gardes en armure légère, parut Boucherand.

« Malédiction ! hurla Nétal. Ne les laissez pas passer ! Et vous tuez-moi cet homme ! »

Ils se ruèrent à l’assaut. Débordé, Akki pensa sa dernière heure venue. Il lui sembla vivre un cauchemar où il était condamné à frapper, frapper, sans jamais avoir de répit. Un homme s’écroula à ses pieds, un homme qu’il n’avait pas touché. De son dos sortait le manche doré d’un poignard. Puis subitement, sa lame rencontra le vide. Nétal n’était plus là, ni aucun de ses partisans. Sanglant, Boucherand vint à lui.

« Beau combat, seigneur Akki. Êtes-vous tous comme cela sur vos mondes ? Venez, maintenant, venez vite ! Vous aussi, Altesse. Des chevaux nous attendent. Nous pourrons peut-être gagner la région où vivent les proscrits. Ici, il n’y a plus rien à faire, voici ce qui reste de mes archers, à peu de chose près, ajouta-t-il en montrant trois hommes blessés. Les autres, morts ou traîtres. Je les préférerais morts ! Clotil, viens, toi aussi !

— Capitaine, je vous remercie de votre fidélité, et si un jour je reprends mon trône, je saurai m’en souvenir. Mais nous ne pouvons pas laisser mon parrain entre les mains de ces chiens !

— Diable non ! Mais cela va compliquer les choses. Pensez-vous pouvoir monter à cheval, comte ?

— J’essaierai, capitaine. Si je ne puis, abandonnez-moi.

— Pierre, Joseph, aidez le comte. Venez vite, le temps presse. »

Ils filèrent par le couloir, passèrent sur la terrasse. En bas, la cour était déserte, quelques cadavres gisaient sur le sol dallé. Ils la traversèrent à la hâte, glissèrent sous une voûte, passèrent sur le rempart extérieur. Une sentinelle voulut les arrêter, fut assommée.

« Je n’en puis plus, laissez-moi ici, dit Roan. Adieu, Anne ! Veillez bien sur elle, capitaine, et vous aussi, seigneur Akki. Et pardonnez-moi de vous avoir soupçonnée, vous qui fûtes presque ma fille. »

Boucherand et Clotil entraînèrent la jeune fille, laissant Akki en arrière.

« Non, ne me portez pas, j’ai peu de temps à vivre. Partez, c’est un ordre, dit-il aux soldats qui essayaient de le soulever. Protégez la duchesse, moi, je ne compte plus !

« Allons, il était écrit que je ne verrais jamais les étoiles qu’au bout de mon télescope, ajouta-t-il pour Akki. Et n’ayez que peu de pitié pour la Bérandie, elle n’en mérite guère !

— Restez ici dans l’ombre du créneau. Je vais revenir vous chercher. »

Il courut, dépassa les deux soldats, rattrapa Anne, le capitaine et sa sœur. Ils galopèrent sur les remparts, descendirent un escalier, arrivèrent à la poterne nord. Deux archers les attendaient, avec des armes et des chevaux.

« C’est ici que notre route bifurque, dit le coordinateur. Je dois sauver mon avion. Où pourrai-je vous retrouver ?

— Vous ne venez pas avec nous ?

— Je puis être plus utile avec mon ami et mon avion. Et ma mission n’est pas terminée. Où comptez-vous aller ?

— Chez les proscrits. Aux confins du pays vask.

— Je tâcherai de vous y rejoindre. Partez maintenant. Bonne chance, Anne ! »

Il plongea dans l’obscurité, remonta sur le rempart, contourna une terrasse, au-dessus de la cour où se trouvait son appareil. Elle était vivement éclairée par des torches qui brûlaient en tas, à peu de distance de la queue de l’engin. On avait essayé de l’incendier. Quelques taches noires – tout ce qui restait d’hommes atteints par un fulgurateur – parsemaient le dallage. Hassil avait combattu. Où était-il ?

Comme pour répondre, un mince rai bleu jaillit d’une fenêtre, et un Bérandien qui essayait de traverser la cour chancela, se tassa, croula en un amas de cendres. Pourquoi Hassil ne gagnait-il pas l’avion ? Akki comprit quand il vit une volée de flèches s’écraser contre le mur. Il repéra les archers, tapis derrière des créneaux revint sur ses pas, dépouilla un cadavre de ses armes. Du point où il était maintenant, il pouvait voir les tireurs, en enfilade. Il posa une flèche sur la corde, tendit l’arc, décocha le trait. Un des Bérandiens s’effondra, la mince tige vibrant dans son dos. Akki recommença, tuant ou blessant un autre homme, et cria en hiss :

« Hassil, à l’avion. Je te couvre ! »

Une silhouette bondit dans la cour, se rua vers l’avion, zigzaguant. Un archer se leva pour mieux viser, s’écroula, une flèche dans la gorge. Le hiss disparut dans l’appareil, qui s’éleva, vint à hauteur du rempart. Akki sauta à l’intérieur. Dérisoires, des traits sonnèrent contre la paroi métallique.

« Laisse-moi piloter ! »

À deux mètres au-dessus du chemin de ronde, ils cherchèrent Roan. Ils l’allongèrent sur le siège arrière, respirant à peine.

« Nous allons au pays des Vasks, maintenant. Hassil, soigne cet homme. »

Rapidement, l’avion prit de la hauteur. En bas, dans la cité, les cloches de l’hôtel de ville sonnaient le tocsin.

Deuxième partie

Les montagnards sont là

Chapitre I

Le berger

Sous l’avion défilaient les vallées, les cimes déchiquetées, voilées de nuages. Loin, vers l’avant, un glacier serpentait entre des rochers abrupts, étincelant sous le soleil levant. L’avion le survola, passa une haute sierra, descendit en spirale vers un plateau.

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