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Francis Carsac: Sur un monde stérile

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Francis Carsac Sur un monde stérile

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— À pleine allure, et à accélération constante, quelques heures. Mais nous économiserons l’uranium, et nous mettrons une quinzaine de jours.

— Tant que cela ?

— Je trouve que c’est peu pour franchir un tel gouffre ! Et encore nous profitons d’un moment très favorable, puisque Mars est actuellement en opposition, à un peu plus de 56 millions de km. Maintenant, allons retrouver les autres membres de l’expédition, ou plutôt l’autre membre. C’est le mécanicien, un jeune de 24 ans, mais qui connaît à fond son métier. Il était dans l’aviation et en a déjà vu de dures. Il faisait partie de l’équipage du « Flandre », qui s’écrasa il y a trois ans en pleine forêt équatoriale. Ce fut lui qui, avec le pilote, parvint à sauver les passagers pendant les deux mois qu’on a mis à les retrouver. C’est un garçon qui a du cran !

Ils sortirent du hangar et gagnèrent une sorte de villa en rondins où, dans une salle, ils trouvèrent un jeune homme penché sur une épure qu’il étudiait. Il se leva et vint vers eux. Extérieurement, rien ne l’aurait différencié des ouvriers qui travaillaient dans les chantiers. Il était petit, brun, assez trapu, avec un visage qui eût été banal sans l’éclat des yeux très noirs. Paul fît les présentations : Ray Mac Lee, cinéaste, Arthur Ledroit, mécanicien.

— J’ai entendu parler de vous, Mac Lee, et j’ai même été le mécanicien de l’avion qui vous a conduit en Amérique du sud, pour votre reportage sur les Jivaros. Je l’ai lu avec plaisir, car il est véridique. J’ai, vous le savez peut-être, vécu moi aussi avec eux, à la suite de l’accident du Flandre. Ce sont de braves gens, quoiqu’ils aiment un peu trop les têtes humaines.

— Maintenant, dit Paul, nous sommes au complet, sauf le médecin que je n’ai encore pu trouver. Nous allons tenir conseil. Nous devons désormais nous considérer comme une équipe. Nous allons affronter l’aventure la plus prodigieuse qui ait jamais été tentée. Malgré tous les calculs, nous avons septante chances sur cent d’y rester. À vous de juger si vous voulez en être. Il est encore temps de vous dédire. N’ayez aucune honte. Je vous connais, Louis, Bertrand, Sig. Quant à vous, Mac Lee et Ledroit, vous avez fait vos preuves et nul n’osera vous taxer de lâcheté. Dès le départ, j’exigerai une discipline rigoureuse. Je vais vous donner lecture du projet de règlement de bord. Nous le discuterons et nous le voterons. Mais dès qu’il aura été voté, il aura force de loi. Voici :

« Article 1. Paul Bernadac est chef de l’expédition. Sigurd Olsen est son second.

Article 2. L’entrée de la chambre des machines est interdite sous peine de mort, sauf au chef, à son second et au mécanicien quand l’ordre lui en sera donné.

Article 3. Toute négligence ou toute malveillance pouvant entraîner la perte de l’expédition toute entière, elle sera punie, soit de mort, soit d’une peine infligée par le conseil judiciaire.

Article 4. Le conseil judiciaire se compose de tous les membres sauf l’accusé, et deux hommes désignés par le chef, l’un comme accusateur public, l’autre comme avocat.

Article 5. Toutes les décisions graves concernant la marche de l’expédition seront débattues en conseil. Tous les membres auront voix délibérative. La voix du chef comptera, double.

Article 6. En cas de décès du chef, Sigurd Olsen, que j’ai initié à mes secrets, prendra le commandement. S’il disparaissait à son tour, les survivants ouvriraient le coffre scellé de la bibliothèque, et suivraient les instructions contenues dans le pli cacheté qui y repose. »

Cela vous convient-il ?

— Pour ma part oui, fit Bernard. Je ne vois pas d’objections. Et vous ?

— Nous non plus, dirent les autres.

— Cependant une chose me tracasse, reprit Bernard. Comment infligerions-nous la peine de mort, dans le cas, très improbable, où cela serait nécessaire ?

— Par abandon sur Mars, avec un respirateur et huit jours de vivres. Ceci dit, il nous reste pas mal de travail. Nous partirons dès que l’appareil sera terminé, c’est-à-dire fin septembre. D’ici là il faut que chacun sache piloter le petit avion fusée que nous emporterons pour nos explorations. Il faudra aussi que ceux qui l’ignorent, apprennent la technique des premiers soins d’urgence. Nous aurons certes un médecin, mais il ne pourra être partout à la fois. Je compte sur vous pour que vous fassiez le nécessaire. L’avion est pour le moment dans un hangar près de mon labo. Sig qui est pilote, vous apprendra à vous en servir. Le maniement en est d’ailleurs très simple. Je reste ici pour surveiller les travaux, avec Fortin. Rendez-vous ici le 20 septembre, avec ce que vous voudrez emporter. Maximum 200 kg. Toi, Bernard, je te charge en plus de dénicher enfin cet introuvable médecin. Au revoir, donc, et surtout pas un mot sur le but de l’expédition. Toute la presse croît à un raid stratosphérique.

Chapitre IV

Le septième compagnon

Les mois de juillet et d’août s’écoulèrent pour Bernard avec une rapidité vertigineuse. Il avait consacré la première quinzaine à l’apprentissage rudimentaire de la conduite de l’avion fusée. Puis il avait fait ses bagages, choisi les quelques livres personnels qu’il désirait emporter. Depuis longtemps, la bibliothèque de l’astronef devait comporter les livres techniques, la liste des ouvrages et des instruments indispensables. Tout cela l’avait amené au début de septembre. Il se trouvait avec vingt à trente jours vides devant lui, sans rien d’autre à faire que de chercher ce médecin fantôme pour l’expédition. Avant de reprendre sa quête, il décida de s’octroyer dix jours de vacances, les derniers peut-être, avec Sig.

Il était de nouveau aux Eyzies. Ils campaient à mi-hauteur des falaises, car on était en septembre, et un camp à proximité de la Vézère eût été envahi chaque matin par le brouillard. Leurs journées se passaient silencieusement. Sig lézardait au soleil, explorait les anfractuosités du voisinage en chantant de vieilles chansons du Nord. Toute son attitude exprimait un équilibre sûr de lui, la joie de vivre dans la certitude de sa force. Chaque après-midi, il descendait dans la vallée, et dans une prairie, lançait le disque ou le javelot à l’émerveillement des gamins du village. Il avait été champion olympique de disque, et ses jets approchaient le record du monde. Depuis son retour de Suède, il a déjà coupé les ponts, lui, pensait Bernard. Il est déjà parti. Et il enviait le calme avec lequel Sig passait ses derniers jours sur la Terre. Ce soir-là il le regardait dormir sous la tente, à côté de lui, à demi engagé dans le sac de couchage. Sa respiration était profonde et lente. Dans la lumière diffuse du clair de lune, ses épaules massives luisaient comme un bronze poli. Furtivement, Bernard comparait cette musculature souple et lisse à la sienne, puissante mais ramassée, faite pour les efforts lents et prolongés, bien moins élégante. Il était fort, lui aussi, et peu d’hommes auraient pu échapper à son étreinte, mais il avait la force d’un ours, tandis que Sig songeait-il, est un tigre. Au fond, que va-t-il chercher dans cette aventure ? Il est jeune, beau, riche, intelligent. Sur terre, sa vie est assurée, large et intéressante. C’est déjà un chimiste célèbre, on parle de lui pour le prix Nobel. Et pourtant, quand Paul lui a proposé de venir, il n’a pas hésité. Est-ce le vieux sang des Vikings, le dégoût d’une vie trop facile ? Pour moi, c’est différent. C’est le rêve de mon adolescence qui se réalise, Jules Verne, Wells, Rosny aîné… Toutes les discussions avec Paul et Louis… Dire que ce vieux Paul était persuadé que le voyage sur Mars était impossible, et c’est lui qui trouve le moyen ! La destinée est drôle. Quelle chose fantastique ! Dans vingt jours nous serons entre la Terre et la Mars… ou morts. Je me demande quelle est l’éventualité la plus affolante ? C’est curieux de penser que nul ne saura où nous sommes. La construction de l’astronef n’est pas un mystère. Mais personne d’étranger à nous, à part deux ou trois savants, ne se doute du but poursuivi. La presse croit à un avion particulier. Peut-être disparaîtrons-nous dans l’inconnu. Nous rejoindrons ceux qui sont morts dans les lieux étranges où les avait poussé la curiosité des hommes : forêts vierges, grottes, gouffres, montagnes, océans,… Assez divagué ! Un bain de minuit me rafraîchira les idées…

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