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Francis Carsac: Sur un monde stérile

Здесь есть возможность читать онлайн «Francis Carsac: Sur un monde stérile» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. год выпуска: 1996, ISBN: 2-87153-209-5, издательство: Lefrancq Claude, категория: Фантастика и фэнтези / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Francis Carsac Sur un monde stérile

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— Mais bien entendu, dirent les autres.

— Bon, reprit Sigurd. Pour préciser les conditions de l’expédition, il vaut mieux attendre que Bernard sache s’il peut maîtriser son uranium. C’est une découverte admirable et redoutable. Si elle ne nous tue pas, elle pourra en tuer d’autres.

Il se leva lentement et alla se coucher sous la tente. Les trois français parlèrent un moment, puis allèrent dormir à leur tour.

Chapitre II

La fusée expérimentale

Le lendemain au lever du soleil, Bernard fut réveillé par la voix tonnante de Sigurd, auquel Louis et lui se joignirent pour aller chanter « Frère Jacques » sous la fenêtre de Paul. Celui-ci se leva en maugréant, car il aimait dormir tard le matin, étant au summum de sa puissance intellectuelle à partir de 10 h du soir. Les quatre compagnons procédèrent à une toilette en commun, au bord du lavoir qui touchait la maison, et captait une petite source. La musculature, toute en bosses de Bernard contrastait avec celle, énorme, mais enveloppée de Sigurd, et celle, sèche et cordée de Louis. Quant à Paul, il était squelettique, sans chair pour ainsi dire autour des os. Mais Bernard et Louis savaient bien que sans lui et son indomptable énergie, ils ne seraient pas sorti vivants des neiges du Caucase. Paul, ce vieux Paul, le plus encroûté paresseux du lycée de Bordeaux, resté légendaire sous le titre de « Paul la flemme », et qui vexé par un professeur lui prédisant qu’il ne ferait jamais rien, s’était mis à travailler douze heures par jour, avait passé ses examens brillamment, enlevé d’assaut l’agrégation de mathématiques, puis le doctorat de physique, et était maintenant un des physiciens les plus côtés de la jeune équipe mondiale. Mais, quinze jours par an, il se retirait dans sa petite maison de Dordogne, tout seul, vivant de conserves et passant ses journées à griller d’énormes quantités de tabac dans sa pipe, assis ou couché, et lisant des romans d’aventure. « C’est quand j’ai la flemme que les bonnes idées me viennent », prétendait-il. Et ses amis savaient que seul un cataclysme aurait pu l’arracher à cette quiétude avant la fin des quinze jours fatidiques.

Tandis que Bernard entraînait Louis et Sigurd vers un petit abri aurignacien des environs, qu’il avait depuis longtemps entrepris de fouiller, il s’étendit au soleil et ne bougea plus jusqu’au repas. Le soir, Bernard, Sig et Louis décidèrent de repartir le lendemain vers leur camp de base, et d’y achever leurs vacances, en attendant ; Louis de rentrer à l’Observatoire, Bernard à son poste de Chef de travaux au labo de géologie de Toulouse ; Sigurd, lui, de par sa fortune personnelle, ne dépendait que de sa fantaisie. Paul se déclara d’accord, et leur dit :

— Demain finissent mes quinze jours. Je file au labo, et si je réussis je vous télégraphierai. Vous avez encore vingt jours à passer aux Eyzies. Je ne pense pas trouver si vite, mais sait-on jamais ?

Puis, s’adressant à Sig :

— Bernard m’a dit que vous aviez emmené aux Eyzies, par fantaisie, vos échantillons de métaux extraits de terres rares. Pouvez-vous me les prêter ? J’ai une idée…

— Si elles peuvent vous être utiles, je vous les donne de bon cœur. Mais je vous demanderai de me tutoyer comme fait Bernard. Puisque nous voilà en somme, les Argonautes Sidéraux…

— J’espère que nous ne trouverons pas de Médée, interrompit Louis en souriant. Mais Argonautes Sidéraux me plaît, et je l’adopte.

— Moi aussi, fit Bernard…

Quinze jours plus tard, au matin, Bernard et Sig, campés sur le Roc de la Peine, virent en bas sur la route Louis qui brandissait une dépêche. Il grimpa à toute allure par le sentier, et leur tendit le papier bleu. On y lisait ceci : « Uranie est un bon cheval. Venez ». Tous trois se regardèrent. Ainsi, ce raid monstrueux, allait être possible. Chacun se sentit la gorge serrée et se demanda s’il n’avait pas donné son adhésion un peu à la légère.

— Eh bien, dit Sig, nous allons lever le camp. Nous prendrons mon auto au garage. Ce soir, nous pouvons être au labo de Paul vers 4 ou 5 heures. Nous verrons après.

Sans incidents, ils parvinrent à la vallée du laboratoire. Aucun d’eux n’y était jamais venu, mais au dernier village on leur dit :

— Vous n’avez qu’à suivre les fils de la haute tension.

Et, par une route assez mauvaise, après avoir franchi trois portes gardées, ils arrivèrent à une longue bâtisse sans fenêtres. Prévenu par le bruit du moteur, Paul les attendait seul.

— J’ai renvoyé mes collaborateurs sous prétexte de danger. Ils ne reviendront qu’après demain. Je vais vous montrer quelque chose.

Il les amena dans un petit espace isolé, entouré de murs très élevés, et situé à environ 1 km du labo proprement dit. Là se dressait, dans un bati-guide, un fuseau de six à sept mètres de haut, ressemblant à une torpille, dont les ailerons auraient été très développés. Huit tubes faisaient légèrement saillies entre les ailettes.

— C’est un V2, dit Louis.

— Oui, mais atomique !

Il leur fit examiner en détails l’engin, sans les mettre cependant dans le secret de ses recherches.

— L’appareil contient un dissociateur spécial, et suffisamment d’uranium pour le but que je me propose au départ. Le dissociateur est alimenté en courant électrique, par ce câble ; quand la fusée partira, le câble, qui lui est relié par une prise à frottement doux fixée dans l’axe même de la fusée, se détachera sans peine et restera à terre. La dissociation, une fois amorcée, se continue d’elle-même. Je suis arrivé, et c’est là mon secret, à réduire énormément la masse critique. La tête de la fusée contient une petite bombe atomique, qui éclatera dès que les ondes émises par un radar situé à la pointe seront réfléchies avec une intensité suffisante. La fusée ira frapper la lune dans sa partie sombre en moins de 10 heures. Un de tes collègues, Louis, guettera l’éclair demain. Si les calculs sont justes, la fusée doit arriver. Si elle n’arrive pas, c’est que ce que je craignais se sera produit.

— Que crains-tu ? demanda Bernard.

— Que l’uranium n’explose sous l’effet des rayons cosmiques, qui se baladent dans l’espace. Je ne le crois pas, mais qui sait ? La fusée partira demain à 15 heures et atteindra la lune à 0 h 45. En attendant, allons au labo. Je vais vous le faire visiter sommairement, puis nous irons à ma maison, là-bas, hors de l’enceinte.

Le lendemain, vers 14 heures, les quatre argonautes sidéraux se dirigèrent vers l’enclos. Paul et Louis vérifièrent le pointage de la fusée. Puis Paul leur indiqua, à 700 mètres de l’enclos, un abri bétonné et doublé de plomb, enterré dans le sol. Une vitre épaisse, en verre au plomb, permettait de voir le départ. Ils entrèrent et refermèrent la porte. Tous les quatre, émus, fixèrent leur regard sur l’aiguille du chronomètre et suivirent la lente progression de l’aiguille des minutes. 14 h 45, 14 h 55, puis l’aiguille grignota la pénultième minute, et tous regardèrent l’aiguille des secondes. Paul saisit le contact, et au moment où elle marqua 60, il envoya le courant.

Par la vitre, ils virent les murs de l’enclos se fracasser et se disperser de toutes parts. Quelque chose jaillit dans le ciel. Deux secondes après, leur parvint un sifflement qui décrût et s’évanouit. Dans un véhicule bardé de plomb, ils visitèrent ce qui restait de l’enclos. Le sol était étrangement désagrégé, en partie vitrifié. Le bout du câble de cuivre, fondu, avait des colorations bizarres.

Ils passèrent la soirée à discuter des possibilités étranges qui s’ouvraient devant eux. À 9 heures du matin un télégramme leur parvint de l’observatoire du Hourra, dans le Gers : « Éclair aperçu à 0 h 34, près Tycho. »

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