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Francis Carsac: Sur un monde stérile

Здесь есть возможность читать онлайн «Francis Carsac: Sur un monde stérile» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. год выпуска: 1996, ISBN: 2-87153-209-5, издательство: Lefrancq Claude, категория: Фантастика и фэнтези / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Francis Carsac Sur un monde stérile

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Il désignait une amorce de route qui serpentait à flanc de vallée, en oblique, filant vers les falaises. Ils s’y engagèrent, sans un mot de plus, les lèvres sèches et la bouche pâteuse. La pente rendait leurs sacs plus lourds et de petits éboulis plats détachés des parois dégringolaient sous leurs pieds avec un bruit cristallin. Il était 6 heures du soir. Le soleil déclinant leur tapait sur la nuque. La vallée tourna, et quand ils eurent dépassé le promontoire rocheux, ils se trouvèrent à l’ombre. Les herbes sèches se mêlaient aux arbustes : chênes-houx et maigres genévriers. Au bout du chemin, une petite maison s’adossait au rocher. Quoique moderne, elle était bâtie dans le style des maisons du pays, avec un toit très pointu s’évasant vers le bas, un peu comme un toit de pagode.

— C’est là, dit celui qui avait déjà parlé.

En quelques pas, ils furent à la barrière fermant le petit enclos en terrasse qui entourait l’habitation. Un homme jeune, à la chevelure d’un roux éclatant, carotte, avec des yeux verts et un visage maigre et taché de rousseur était assis sur le seuil, et fumait une énorme pipe. Au bruit des cailloux roulants, il se dressa d’un bond et accourut.

— Je ne vous attendais pas si tôt ! Salut, Bernard ! Salut, Louis ! Qu’est-ce que ce mammouth, ce dinosaure que vous m’amenez ? C’est encore le géologue qui a déniché ce fossile ! Mais entrez donc. Ici il fait frais. Débarrassez-vous de vos sacs. Voici à boire, et voici à manger. Bernard, présente-moi donc ton dinosaure !

Il tressautait, tournait, parlait sans arrêt, comique par sa maigreur et sa tignasse rouge, paraissant minuscule à côté des autres, quoique de taille à peine au-dessous de la moyenne. Bernard, le géologue carré aux yeux marron-verts, fit les présentations demandées.

— Sigurd Olsen. Suédois, chimiste. C’est tout ce que je sais de lui. Je…

— C’est tout ? interrompit Paul. Tu ne te rends pas compte que c’est un futur prix Nobel ? Ce zèbre-là vient de publier il y a un an un travail admirable sur les terres rares.

— Je te signale qu’il comprend parfaitement le français. Je l’ai rencontré en juin sur les bords d’un lac de Finlande – du diable soit si je me rappelle le nom de ce lac. Il campait. Moi, je faisais la randonnée dont je t’ai parlé dans mes lettres, pour l’étude de l’antécambrien en pays classique. Il m’a piloté partout – il connaît toute la Scandinavie comme sa poche –, parle six ou sept langues – et m’a demandé en contrepartie de lui faire visiter les plus beaux sites de France. Tu penses si je l’ai emmené en Dordogne ! En passant par Meudon, j’ai décroché l’ami Louis à son observatoire, et nous avons promené Sig dans tout le Périgord. Maintenant, nous allons dans les Pyrénées. Je comptais t’y trouver dans ton labo, mais aux Eyzies, on nous a donné ton mot, et nous voilà. Maintenant laisse-moi te présenter à ton tour. Je n’ai pas agi selon les préséances, mais peu importe.

Il se tourna vers le Scandinave :

— Paul Bernadac, physicien ; il trifouille dans le ventre des atomes et en tire des cargaisons d’x. Avec toi et Louis, ça fera un beau trio.

Tout en bavardant, les trois arrivants mangeaient de fort bon appétit. Paul, Bernard et Louis évoquaient leurs souvenirs de faculté et les grandes virées qu’ils avaient faites ensemble depuis 10 ans. Sigurd, d’un mot bref prononcé d’une voix de basse, montrait qu’il connaissait aussi les pays dont il était question.

— Maintenant, dit Paul, il faut vous occuper de monter vos tentes. Nous sommes en septembre, la nuit tombe vite. Je ne puis vous offrir de coucher dans la maison, car il n’y a pas de place. Une fois sorti de la cuisine, de ma chambre-bibliothèque et du débarras, plus rien en fait de pièces !

Les tentes furent extraites de leurs enveloppes, et plantées sur l’esplanade avec une habileté qui dénotait une longue habitude ; puis, comme la nuit tombait et qu’une demi-lune se levait au-dessus des falaises opposées, ils firent un petit feu de camp et s’assirent autour. Tous les quatre allumèrent leurs pipes, et Paul parla enfin de ce qui motivait cette réunion. Il tira deux fortes bouffées, hésita, et, s’adressant à Louis :

— Dis donc, toi, l’astronome. Crois-tu que l’exploration d’une planète – Mars par exemple – vaudrait le coup de risquer sa peau ?

— Certes ! Mais pourquoi cette question ? Tu ne penses pas y aller, tout de même ?

— Si, justement. J’ai le moyen d’y aller. Ou du moins, je crois. Tu sais que mes travaux actuels portent sur la possibilité de « domestiquer » l’uranium. J’ai obtenu ces derniers mois des résultats encourageants. Un effet fusant, encore capricieux, et dangereux. Mon dissociateur a filé dans le ciel ! Heureusement que j’étais seul au labo. À cause du danger d’explosion, je travaille dans une vallée déserte, avec seulement trois collaborateurs, sur des matériaux qui me sont fournis par l’usine atomique du massif central. Seul mon frère s’est aperçu de la disparition du désintégrateur. Mais vous savez comme il est. Sorti de ses toiles et de ses pinceaux ! Je lui ai expliqué que l’appareil avait volé en mille miettes. Depuis, j’ai reproduit cela en plus petit. Je fais même construire une fusée expérimentale. L’ennui, c’est que je contrôle encore très mal l’uranium. Pour le moment, c’est un fusement brutal, qui arrache tout. Le problème est de rendre la dissociation plus lente. Dans l’état actuel de mes recherches, cela ne pourrait servir qu’à la guerre, et encore… Je dois dire aussi que j’obtiens des résultats sans trop savoir comment ils s’expliquent théoriquement. Le cas n’est pas rare en science, où souvent l’on peut sans savoir. Je n’en ai parlé à personne qu’à vous deux, que je connais bien, et je crois que je peux également en parler devant Olsen, qui est d’un pays qui depuis longtemps a compris qu’il vaut mieux tourner son intelligence vers la création que la destruction. Si je tente un raid vers Mars, me suivez-vous ? Pour que cette expédition ait un intérêt scientifique, il faut qu’elle soit complète. Je suis physicien ; Louis pourrait être notre navigateur. Le sol de Mars t’attend, Bernard, et il vous attend aussi, Olsen. Même si vous me ramenez qu’un peu de terre, vous pourrez toujours dire que c’est une terre rare !

Et il s’esclaffa comme chaque fois qu’il avait cru faire un bon mot.

Les autres se regardaient en silence, autour du feu mourant que personne n’avait pensé à entretenir. La fraîcheur tombait. Bernard frissonna et s’enveloppa plus étroitement dans sa couverture.

— Nous voilà de jolis pied-tendres, d’avoir laissé mourir le feu. Il tisonna et fit jaillir la flamme. Ceci dit, Paul, si tu pars, je ne te lâcherai pas. Mais il faudrait d’abord construire l’appareil. Or, je connais quelqu’un qui caresse cette idée depuis longtemps. Il ne lui manquait que le moteur. Il a 51 ans, se nomme Jean Fortin, et est ingénieur d’aviation. C’est lui qui a construit les grands avions stratosphériques qui font la ligne Paris-Saïgon-Sidney-San Francisco-Paris. Mais il ne pourra nous accompagner, il est cardiaque.

— Pour ma part, fit Louis, je veux bien faire les calculs de route. Et bien entendu venir. Il y a assez de temps que cette sacrée planète me tracasse. Nous saurons ainsi s’il y a des canaux, de la végétation, des Martiens,… si nous arrivons. Mais il y a un autre problème. Les capitaux ?

— Ça, c’est le hic. Ma fortune toute entière a disparu dans mon labo des Pyrénées, en plus des subventions du gouvernement. Et elle n’aurait pas été suffisante.

— Aucune importance, dit la voix de Sigurd. Je suis colossalement riche, grâce aux mines de fer et aux allumettes. Je pense que votre gouvernement fera quelque chose. Je ferai le reste. Une seule condition : je participerai à l’expédition.

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