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Francis Carsac: Sur un monde stérile

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Francis Carsac Sur un monde stérile

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Les années passèrent. Hor-Atla gravissait les échelons des initiés. Il avait depuis longtemps méprisé les jeux du stade et les sourires des filles. Il passait ses journées dans les montagnes proches, à méditer, et ses nuits à étudier les textes sacrés. Il était seul au monde. Et, petit à petit, grandissaient sa science et son pouvoir magique. Les années coulaient toujours, au rythme régulier de la Terre. Hor-Atla était maintenant presqu’un vieillard. Son savoir était devenu immense. Il le tenait secret, et travaillait toujours dans une chambre hermétiquement close. Le peuple racontait que la nuit il parlait aux étoiles. Les enfants le fuyaient, effrayés, et il n’adressait la parole aux hommes que quand ceux-ci le consultaient. Ses avis étaient toujours bons, et pourtant nul ne l’approchait sans trembler. Ses yeux étaient fixes et lointains, comme éblouis par la splendeur de son rêve intérieur, et cependant semblaient percer à jour le cœur des hommes. Ses collègues du Conseil redoutaient sa parole, âpre et pleine d’une sagesse amère et pessimiste. Et en lui-même son cœur était morne et désespéré, car il n’avait joui d’aucune des joies de la vie.

Une nuit, il trouva ce qu’il avait tant cherché : la formule magique pour monter aux séjours des dieux. Il parvint ainsi, au-delà de l’espace, dans une grande salle où les dieux étaient assemblés. Ils dormaient, fatigués de leur éternité. Des mains de Haknu, le dieu suprême, s’était échappé de Livre de l’Être, contenant les formules magiques qui ont tirés les choses du Chaos originel. Hor-Atla s’avança sans bruit, consulta le livre, et renvoya les dieux dans le néant. Une joie immense l’envahit. Son rêve était réalisé ! À lui l’immortalité, la toute puissance et l’omniscience ! Il lut avidement tous les livres et apprit ainsi tous les secrets de l’Univers. Il était dieu !

Alors, il commença à s’ennuyer…

* * *

Et vint la Seconde Guerre mondiale. Ayant 20 ans en Décembre 1939, François Bordes ne fut mobilisé qu’en Avril 1940, après avoir passé ses examens au cours d’une session spéciale organisée par la Faculté des Sciences de Bordeaux. En tant que « scientifique », il fut incorporé comme élève officier de réserve dans l’artillerie à Chatellerault.

Mais le 10 Mai l’offensive allemande se déclenche et dans la deuxième quinzaine de Mai le front franco-anglais est enfoncé. L’avance ennemie s’accélère et le 12 Juin, alors que les Panzers ne sont plus qu’à quelques kilomètres de Paris, un ordre de retraite générale est donné. Le peloton d’EOR est dissous et ses membres, n’ayant pas achevé leur formation d’officier, sont nommés caporaux. Une escouade est confiée au caporal Bordes, avec pour mission de rejoindre Montauban par la route.

Cette descente vers le sud durera plus de 10 jours. Ils ne disposent pas de véhicule. La route est encombrée du flot de réfugiés du nord, de groupes de soldats en retraite dont beaucoup abandonnaient leurs armes et munitions sur le bas-côté. Quand il arrivera avec son escouade à destination, il sera félicité pour avoir ramené les hommes avec leurs armes. Ce que l’Armée n’a pas su, c’est que ce n’étaient pas les mêmes qu’au départ : ils étaient partis armés de « canes-à-pêche », le vieux fusil Lebel, lourd et encombrant. Sur le chemin, ils les avaient remplacé par des (alors modernes) MAS36 et leurs munitions, bien plus légers, ramassés dans les fossés.

Le caporal Bordes avait alors 20 ans et était idéaliste. Cette retraite lui a fait voir quelques aspects de l’humanité qu’il ne soupçonnait pas. Certains des habitants des lieux traversés aidaient les réfugiés. D’autres… Comme il en a peu parlé après que j’ai eu « l’âge de raison », je n’ai que des souvenirs diffus. D’autant plus que je ne comprenais pas vraiment ces conversations de « grandes personnes » où le terme « salauds » revenait souvent. La seule chose dont je me souviens qu’il ait raconté concernait un fermier qui vendait très cher l’eau de son puits aux réfugiés qui passaient sur la route et qui en avait refusé à une femme et des enfants qui ne pouvaient pas payer le prix exorbitant qu’il demandait. L’escouade de mon père faisait alors route avec un groupe de tirailleurs sénégalais. Le sergent qui commandait les « sénégalais » a eu tout le mal du monde à empêcher ses hommes de fusiller cet homme qui refusait de l’eau à des enfants qui avaient soif.

L’été 1940 fut calme. Fin Juin, François Bordes fut incorporé dans un régiment ALVF (artillerie lourde sur voies ferrées) dont la particularité était de ne disposer d’aucune pièce d’artillerie… Cet été-là, la principale activité des hommes du régiment était (sur ordre) d’apporter leur aide aux agriculteurs de la région pour la cueillette des fruits, « corvée » dont ils ont gardé un bon souvenir.

À l’automne 1940, il fut « à moitié démobilisé » en ce sens que s’il quitta l’artillerie, il fut versé dans les « Chantiers de jeunesse ». Pendant six mois, non loin de Gap dans les Alpes, il fit de l’exploitation forestière : les mines de charbon du nord de la France étant en zone occupée, il fallait fournir du combustible.

À la fin du printemps 1941, il fut « totalement démobilisé » et revint dans le Sud-Ouest avec l’intention de poursuivre ses études. Bordeaux se situant en Zone Occupée, il s’inscrivit à la Faculté des Sciences de Toulouse, avec l’idée de devenir biologiste. Mais accueilli dans le laboratoire du Professeur V{Qui a servi de modèle au biologiste Vandal dans Les Robinsons du Cosmos …}, un violent différent l’opposa bientôt au chef de travaux (on dirait maintenant : « Maître de conférence ») qui était un tenant des théories de Lyssenko. Le chef de travaux étant chef de travaux et François Bordes seulement un étudiant avancé{François Bordes voulais travailler à partir de l'hypothèse que dans la reproduction chez les vertébrés, l'ovule, cellule complète (à ceci près que son noyau ne contient que « n » chromosomes, et non 2 « n ») transmettait plus d’information génétique aux descendants que le spermatozoïde, hypothèse qu'il voulait tester expérimentalement.}, François Bordes quitta le laboratoire et se tourna résolument vers la géologie.

Il fut donc étudiant à Toulouse de l’automne 1941 au printemps 1943. Et il fut aussi autre chose, car il entra dans la « Résistance ». Ces deux années toulousaine constituent la période la plus mystérieuse de la vie de mon père. « Car il faut le souligner… il est pratiquement impossible pour un quelconque narrateur d’évoquer avec précision l’ensemble des entreprises alors déployées par un agent de la résistance. Pour la seule raison que les contraintes de l’époque ne permettent pas de les connaître ; que ces hommes… étaient tenu à un secret absolu, vis-à-vis de tous, y compris… des êtres qui leur étaient les plus proches. Pas d’écrits, pas de traces… » {André Roulland et Michel Soulhié : Résistance en Périgord Noir, éd. Amicale des résistants en sarladais, Gourdon, 1987.}

Ce que je sais réellement tient à peu choses. Une conversation qu’il a eu et que j’ai entendue, quand j’avais 7 ou 8 ans, avec « un ami » (qui était-ce ? je ne le sais plus, si je l’ai su un jour) où ils évoquaient un voyage qu’avait fait mon père de Toulouse à Lyon aller-retour pour ramener un « courrier », vers 1942. Une conversation de mon père avec Jacques Bergier à la librairie « La Balance » (devenue plus tard « L’Atome », et alors à Paris la Mecque de la science-fiction), vers 1954. D’autres, sans doute, dont je ne me souviens que très très vaguement. Quand j’avais une douzaine d’années, je m’essayais à créer un « code secret » pour une de ces « sociétés secrètes » de collégiens d’alors. Mon père m’expliqua pourquoi mon « code » était très facilement décryptable, et me le prouva en décodant un message que j’avais écrit. Mais il me montra comment on peut réellement coder des messages, suivant un système dont je su plus tard que c’était celui utilisé par les agents en France pour transmettre des informations à Londres.

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