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Francis Carsac: Sur un monde stérile

Здесь есть возможность читать онлайн «Francis Carsac: Sur un monde stérile» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. год выпуска: 1996, ISBN: 2-87153-209-5, издательство: Lefrancq Claude, категория: Фантастика и фэнтези / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Francis Carsac Sur un monde stérile

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Chapitre III

L’équipe

Le lendemain ils étaient réunis dans le cabinet de travail de Paul, une petite pièce ascétique, aux murs couverts de rayons de livres. Une grande table de bois blanc, parsemée de dossiers d’où sortaient des feuilles barrées d’équations et de symboles, servait de bureau. Paul était déjà assis, travaillant depuis un moment quand les autres arrivèrent. D’un geste, il leur indiqua trois tabourets et se replongea dans ses calculs. Une fois ceux-ci achevés, il parla :

— Voici, mes amis, notre premier conseil de guerre. Nous avons à décider les grandes lignes de l’expédition et à nous répartir les différentes tâches. À mon avis, il faut à cette expédition : 1. un physicien, ça c’est moi. 2. Un astronome : Louis. Puis un géologue : toi, Bernard. Puis aussi un chimiste : toi Sigurd. Il nous manque un minéralogiste, un médecin, un ingénieur pour construire l’appareil, un mécanicien et un opérateur de cinéma connaissant parfaitement son métier. Je ne compte ni zoologiste, ni botaniste, car premièrement je présume qu’ils n’auraient pas à s’employer, et deuxièmement notre ami Bernard est non seulement un géologue distingué, mais encore un excellent naturaliste. – Bernard salua comiquement. Nous devons donc chercher les autres. Il nous faut des hommes sûrs, courageux : ni des fous, ni des mercenaires.

— Pour le minéralogiste, fit Sig, ce n’est pas la peine. Je le suis autant et peut-être plus que chimiste.

— Bon, reprit Paul. Bernard disait l’autre jour qu’il connaissait l’ingénieur. Il nous manque : mécanicien, photographe, et, chose très importante, médecin.

— Je peux fournir le photographe, dit Sig. Avez-vous entendu parler de Ray Mac Lee ?

— L’américain qui a filmé cet extraordinaire documentaire sur les gorilles ?

— Lui-même. Je le connais très bien. C’est un charmant garçon, fort instruit, et le meilleur photographe que je connaisse. Très brave, il irait n’importe où pour faire une prise de vue inédite. Je réponds de son acceptation.

— Est-il solide ?

— Lui ? Il n’a raté l’Everest que de 50 mètres ! Il est de ma taille, très résistant et endurci.

— Je crois, dit alors Louis, que j’ai le mécanicien sous la main. Te rappelles-tu, Bernard, le petit mécano d’aviation que nous avons rencontré l’an dernier dans les Landes ? Que de questions m’avait-il posé sur la Lune, Mars, etc. Eh bien, il est venu me voir depuis à l’observatoire. Il habite tout près d’Orly ; il est mécanicien navigant. Il est jeune, 24 ans, mais très capable et n’a peur de rien.

— Vous verrez, dit Paul, que nous aurons tout trouvé sans sortir de cette pièce. Reste toutefois le médecin.

Sur ce point-là, tous durent avouer qu’ils ne voyaient personne remplissant les conditions voulues. Tous ceux qu’ils connaissaient, étaient attachés à la Terre par une famille, ou remplissaient des fonctions où ils étaient indispensables.

— Soit. Nous verrons bien. De toute façon, nous ne partirons pas avant un an au moins. Voici maintenant la répartition du travail à faire. Toi, Sig, tu vas t’occuper de réunir les fonds nécessaires pour commencer immédiatement. Je vais partir avec vous pour Paris, où je verrai le directeur du Centre national de la recherche, que je connais fort bien. L’État foncera, c’est sûr, mais cela prendra du temps. Tu vas aussi dénicher cet ingénieur dont Bernard a parlé. Tu avertiras aussi ton copain américain, et tu feras la liste de tout ce qui t’est indispensable pour exercer ton double métier. Tous nous ferons de même. Louis, tu t’occupes dès à présent des calculs de route. Je te fournirai les éléments nécessaires. Tu prends contact aussi avec ton mécano. Bernard, tu te charges de trouver le terrain de départ, et les approvisionnements. Il faut des vivres pour au moins six mois et pour sept personnes. Je me charge du reste, pour le moment. Et maintenant, au travail !

Un matin de juin 19…, une auto franchit la porte sévèrement gardée par où l’on pénétrait dans le vaste chantier qui s’était élevé depuis 8 mois sur ce plateau désolé de l’Atlas. Elle contenait Louis, Sig et Bernard, et un grand jeune homme dont les traits trahissaient à première vue une origine anglo-saxonne. Il sortit de l’auto le dernier, dépliant des jambes d’échassier et relevant ainsi une solide carrure et une stature égale à celle du Suédois. Toutefois, il devait peser de 10 à 15 kg de moins que celui-ci. Tout son costume dénotait la recherche de la commodité plutôt que de l’élégance, et ses grands pieds étaient à l’aise dans de solides souliers cloutés. Sa face glabre, à la mâchoire bien marquée, était dotée de deux yeux d’un bleu de ciel, rêveurs et très doux, qui corrigeaient ce que son faciès pouvait comporter d’énergie brutale. Il portait en bandoulière un superbe appareil photo.

Les quatre compagnons se dirigèrent vers un vaste hangar, analogue à un hangar d’aviation. Ils passèrent par une petite porte gardée, elle aussi, et débouchèrent à l’intérieur. Sous un violent éclairage électrique, une multitude d’ouvriers travaillaient. Dans un coin, Paul discutait avec un homme assez âgé, aux yeux creux, qui était l’ingénieur Jean Fortin. Mais ce ne fut rien de tout cela que vit Ray. Il n’avait de regards que pour le gigantesque engin que l’on construisait là. Il avait la forme d’un fuseau un peu aplati, avec un bout obtus et l’autre effilé, muni de plans stabilisateurs. Il avait environ 60 mètres de long sur 14 de large à sa partie la plus renflée, et 12 de haut. Au tiers antérieur, deux ailes courtes sortaient de ses flancs. Des hublots recouverts d’un volet de tôle mobile perçaient la coque, plus larges à l’avant. Une petite coupole le surmontait, dépassant le pont de 1 m 50, il reposait sur 10 trains de roues énormes, escamotables en vol. Ray était stupéfait par les dimensions de l’astronef.

Déjà Paul accourait, suivi de l’ingénieur. Les présentations furent vite faites, et la visite de l’appareil commença.

— Cet astronef, dit Fortin, mesure exactement 61 m de long, 12 m 30 de haut et 13 m 80 de large. Vous serez frappé par la place occupée par les locaux d’habitation. En effet, vous devrez peut-être y habiter pendant de longs mois.

Ils pénétrèrent par une porte valve, qui donnait dans une bibliothèque dont les rayons étaient encore vides. L’aménagement intérieur était loin d’être achevé, et beaucoup de pièces étaient nues. On passait de l’une à l’autre par des portes à glissières ou par des échelles métalliques verticales et pliantes, en alliage léger. Les pièces étaient spacieuses. À l’arrière une grande salle prenait toute la largeur et la hauteur de l’appareil. Elle renfermait tout un appareillage électrique qui dissimulait sa complexité sous des carapaces de forme simple.

— Ici, expliqua Paul, se trouvent réunis les dissociateurs et tous les appareils nécessaires à leur fonctionnement. Les cadrans de contrôle se retrouvent aux deux postes de pilotage. Dès que nous serons partis, l’entrée en sera interdite à tous, sauf à Sig et à moi. Il régnera en effet dans cette pièce un flot de radiations très dangereuses.

— Mais, dit Ray, comment les empêchez-vous de traverser la cloison et de se répandre dans tout l’astronef ?

— Ça, c’est mon secret, si toutefois on peut parler de secret pour quelque chose que l’on ne comprend pas. J’ai trouvé un isolant presque absolu, mais j’ignore totalement les raisons de ses propriétés. Je l’ai trouvé par hasard, et je l’applique sans trop le comprendre. C’est le sort de bien des découvertes.

— Combien de temps nous faudra-t-il pour aller dans cette sacrée planète ?

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