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Francis Carsac: Sur un monde stérile

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Francis Carsac Sur un monde stérile

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Il se rendit compte qu’Hélène le regardait curieusement, fit un effort et se remit à manger. Malgré la maîtrise de soi des convives, et la gaieté un peu forcée de Paul, le repas fut morne. Sitôt après, ils s’entassèrent dans l’auto pour leur promenade ultime. Le jour n’était pas achevé. Sig conduisait, à grande vitesse. C’était un calme soir de septembre, doux et frais. De beaux nuages blancs flottaient. Le pays qu’ils parcouraient était sec et calcaire, avec peu de végétation. Sig accéléra encore.

— Attention, fit Louis. Ce n’est pas le moment de nous casser la figure.

— Ne t’inquiète pas. Mais pour prendre congé de la Terre, j’aurais préféré quelque chose de plus vert, de plus riant !

Personne ne répondit. Ils filaient, dans la nuit maintenant tombée, trouée de leurs phares, chacun isolé en soi, essayant en vain de comprendre que c’était là leur dernier contact avec le globe familier où s’était déroulée leur vie.

À 10 heures moins 20, ils étaient de retour à l’astronef. Paul eut un dernier entretien avec Fortin. Puis tous montèrent l’échelle métallique et disparurent à l’intérieur. Bernard s’attarda un moment en bas, regardant le ciel. Puis il se baissa, cueillit une fleur, ramassa un caillou, et grimpa l’échelle à son tour. Il referma soigneusement la porte, semblable aux trappes de sous-marins. Puis se dirigea vers le dortoir. Le sol métallique de l’astronef sonna sous ses pas.

Bernard s’éveilla à demi d’un sommeil coupé de cauchemars. Il ouvrit les yeux. Où était-il ? Au-dessus de lui, dans le demi-jour, un plafond de métal. Il le suivit des yeux, arriva à une trappe d’où pendait une fine échelle. La trappe du canon, pensa-t-il. Je suis à bord du Rosny, et nous allons partir. Il se réveilla tout à fait. À côté de lui, les cinq lits où dormaient les autres compagnons se dessinaient dans la pénombre. Une faible lumière filtrait du hublot à demi voilé. Il était en bout de rangée, contre la cloison qui séparait le dortoir du laboratoire. Son voisin était Sig. Le lit paraissait trop étroit pour lui, et une épaule dépassait, laissant pendre un bras énorme sur le plancher. Faiblement il entendit le tic-tac du réveil de Paul. Il regarda l’heure au cadran lumineux de sa montre. Il était 5 heures moins 10. Dans 10 minutes, pensa-t-il, la machine infernale de Paul va sonner. Ce réveil avait eu sa célébrité dans leur bande joyeuse du Quartier Latin. Il était l’exactitude même, mais faisait un bruit épouvantable et ahurissant : cela commençait par un déclenchement comme une vieille horloge de campagne, puis continuait par un bruit roulant, tenant le milieu entre la sonnerie de téléphone enrouée et le klaxon d’auto. Après 4 ou 5 hoquets, la sonnerie cessait. « Dire que c’est le vieux réveil de Paul qui va vous lancer dans la grande aventure ! » Cela lui parut à la fois comique, incongru et rassurant. Il se pelotonna dans son lit jusqu’au moment où la sonnerie bizarre retentit.

Au fond, cette bizarrerie fut salutaire. Ray, Sig et Arthur, pour lesquels elle était nouvelle éclatèrent de rire. Bernard et Louis firent chorus, tandis que Paul protestait plaisamment :

— Quoi. Vous avez le front de rire d’un réveil historique !

Ils firent rapidement leur toilette.

— Hello ! Puis-je entrer ? La voix joyeuse suivit des coups frappés au plancher. Une trappe s’ouvrit, et la tête d’Hélène apparut. Elle acheva de monter, passa dans la cuisine et prépara activement un déjeuner de cacao.

— Dis donc, Paul, dit-elle. Il m’a semblé entendre marcher dans l’appareil, cette nuit !

— Bah, tu as du rêver.

Tous se sentaient d’humeur joyeuse, quoique un peu tendus.

— Si quelqu’un veut descendre encore une fois, il le peut, dit Bernard. Nous ne partons qu’à 7 heures. Mais, continua-t-il en trempant un croissant dans son cacao, pour moi je ne m’en sens pas le courage. Je serais fichu de ne pas remonter. Qui veut descendre ? Personne ? Tant mieux !

Le déjeuner s’acheva.

— Maintenant, dit Sig, en ma qualité de sous-chef veillant à l’intérieur de l’appareil, je vais donner les consignes. Louis, Bernard, Ray, visitez soigneusement les hublots et portes. Vérifiez s’ils sont bien fermés, et si le dispositif de sécurité fonctionne. Je me charge de la chambre des machines, puisque je suis le seul avec Paul qui ait le droit d’y pénétrer. Il est 6 h 20. À 7 h moins 10 ce doit être fini. Rendez-vous au poste 1, poste de départ, où Paul distribuera les rôles. Allez.

À l’heure dite, ils se trouvèrent tous au poste 1. Chacun fit son rapport. Le poste de décollage, situé à la partie inférieure de l’extrême avant, était une pièce en forme de demi-lune, dont toute la paroi antérieure était faite de vitrex, matière plastique aussi solide que de l’acier. Le procédé de Paul permettait de la rendre imperméable à toutes les radiations, sauf à la lumière et aux rayons cosmiques très pénétrants. De plus, les vitres étaient doubles, et enfermaient entre elles, une couche d’ozone.

Il était 7 h moins 5.

— Sig et Bernard, vous restez avec moi pour aider à la manœuvre et me remplacer en cas de besoin. Arthur, chambre 10, surveillance des moteurs. Les autres, allez au poste 2. Interdiction absolue de toucher quoi que ce soit. Et cramponnez-vous à ce que vous voudrez, mais pas aux manettes que vous trouverez là-haut. Ce sont les mêmes que celles d’ici et vous risqueriez de les fausser. Il n’y aurait pas de catastrophe, car celles d’en haut sont hors circuit pour le moment, mais ce serait gênant pour plus tard.

Les trois disparurent par la trappe. À peine en haut, Ray sortit son appareil de prise de vue et l’arma.

— Attention au départ, cria Paul, par la trappe restée ouverte. Ce sera plus dur qu’en avion. Ray, Louis, vous y avez déjà été. Veillez sur Hélène. Nous partons à 7 h 05. Le chronomètre est au-dessus de la table de commande.

Restés seuls, Paul, Bernard et Sig s’installèrent dans de confortables fauteuils solidement fixés, deux près de la table de commande, le troisième un peu en arrière. Ils regardèrent l’aiguille grignoter le temps.

— Ça me rappelle notre première expérience sélénite, dit Bernard. Il faudra qu’un jour nous allions dans cette vieille Lune !

— Oui, dit Paul. Maintenant tais-toi !

Il abaissa une manette marquée alpha. Une lampe rouge s’alluma.

— Je mets en marche les dissociateurs. La tension croît.

Une aiguille décolla de son point d’arrêt, courut sur le cadran, le long des chiffres. Il était 7 h 04 et 35 secondes. Le plus grand silence régnait dans la cabine. À 7 h 05, une brusque impulsion projeta l’appareil en avant, tandis qu’un fusement gigantesque se faisait entendre. Ce fut comme la secousse de départ d’un train. Puis d’autres secousses suivirent, de plus en plus violentes tandis que le bruit grandissait en un ronflement inouï. Le paysage défila, lentement d’abord, puis de plus en plus vite. Paul abaissa les manettes bêta et gamma et d’autres aiguilles coururent sur les cadrans. L’indicateur de vitesse marqua 100, puis 150, puis 200 km/h. Enfin, presque en bout de piste, le Rosny décolla, frôlant un peuplier. Sig ayant abaissé la manette 1, les roues rentrèrent dans la coque. L’appareil, incliné à 45 degrés, se ruait vers le ciel. La vitesse augmentait toujours. Quelques minutes après le départ, les 1762 km/h, record mondial, étaient dépassés. Le Rosny n’était encore qu’à 17 000 mètres d’altitude. Là-haut Ray avait fini sa bobine de prise de vues.

Chapitre VI

Ils partirent à sept

À midi, ils étaient à 150 km d’altitude. L’astronef décrivait des spirales autour de la terre, gagnant de la vitesse à chaque tour. Le premier repas à bord eut lieu à midi 30. Aucun obstacle n’était à craindre, le Rosny fut laissé à lui-même. Du reste dans la salle commune des cadrans de contrôle reproduisaient les indications de ceux du poste 1, et un écran périscopique permettait de voir ce qui se passait à l’avant de l’astronef.

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