• Пожаловаться

Francis Carsac: Sur un monde stérile

Здесь есть возможность читать онлайн «Francis Carsac: Sur un monde stérile» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. год выпуска: 1996, ISBN: 2-87153-209-5, издательство: Lefrancq Claude, категория: Фантастика и фэнтези / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

любовные романы фантастика и фэнтези приключения детективы и триллеры эротика документальные научные юмористические анекдоты о бизнесе проза детские сказки о религиии новинки православные старинные про компьютеры программирование на английском домоводство поэзия

Выбрав категорию по душе Вы сможете найти действительно стоящие книги и насладиться погружением в мир воображения, прочувствовать переживания героев или узнать для себя что-то новое, совершить внутреннее открытие. Подробная информация для ознакомления по текущему запросу представлена ниже:

Francis Carsac Sur un monde stérile

Sur un monde stérile: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Sur un monde stérile»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Francis Carsac: другие книги автора


Кто написал Sur un monde stérile? Узнайте фамилию, как зовут автора книги и список всех его произведений по сериям.

Sur un monde stérile — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Sur un monde stérile», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Je doute fort qu’il accepte. Enfin, on verra. Nous allons dormir maintenant. Rendez-vous demain matin, à 9 heures, devant la mairie.

Hélène se rembarqua dans son canoë. Au moment de pousser l’embarcation loin du bord, elle demanda à Sig :

— Vous avez une fiancée, dites-vous. Comment s’appelle-t-elle ?

— Solveig. Un nom prédestiné, peut-être…

Le lendemain matin, Sig et Bernard, descendant par la rue du Musée, virent Hélène qui les attendait au lieu fixé. De loin c’était une haute silhouette svelte, aux cheveux blonds, commodément et élégamment vêtue. À mesure qu’ils se rapprochaient, ils la virent plus en détails : front haut et bombé, yeux vert foncé, bouche pure et menton volontaire. Un beau type d’humanité, fine et solide à la fois.

— Elle ferait un beau couple avec toi, plaisanta Bernard.

— Trop tard ! Solveig m’attend à Jonköpping.

— Au fait, ta fiancée sait-elle où tu vas ?

— Oui. Mais ne t’inquiète pas. Elle ne dira rien, pas plus que mes frères ou ma sœur.

— Et elle n’a pas essayé de te dissuader ?

— Elle ? Elle m’aurait méprisé si j’avais reculé. C’est une amie d’enfance. Après avoir lu ensemble un livre charmant de chez nous, « les pirates du lac Maelar », – j’ai oublié le nom de l’auteur –, nous avions, avec mon frère Arne, volé un bateau et nous étions partis. On nous a rattrapés… un mois après. J’avais 16 ans, elle 13, et mon frère 17. Je ne connais qu’une personne plus casse-cou qu’elle, c’est ma sœur Ingrid, qui a 18 ans, et qui m’a supplié, en vain bien entendu, de l’emmener.

Tout en causant ainsi, ils étaient arrivés à proximité de la mairie. Ils échangèrent avec Hélène une cordiale poignée de mains.

— En route, dit Bernard. Nous allons vous présenter, vous et votre requête, à Paul Bernadac, le chef de l’expédition. Je vous avertis : il est très brusque, violent même et coléreux en diable. Mais c’est la bonté personnifiée. Quant à vous dire s’il vous prendra dans les Argonautes Sidéraux…

Trois heures après ils franchirent le seuil de la maison de Paul. Bernard alla droit à la chambre-salon-bibliothèque, poussa la porte, et trouva Paul affalé sur le lit, les yeux dans le vague, et la pipe au bec.

— Du nouveau vieux, j’ai trouvé le docteur. Mais…

— Ah, il y a un mais ?

— Oui. Je ne sais trop comment tu vas prendre cela. C’est… Eh bien, c’est une femme.

Paul se mit sur son séant :

— Ni mercenaire, ni exalté, avais-je dit.

— Je ne pense pas qu’elle soit ni l’un ni l’autre. Elle a l’air fort équilibrée.

— Bon. Où est l’oiseau ?

— Avec Sig, dans ta cuisine.

Paul se leva.

— Allons-y.

Les présentations faites, il s’adressa à Hélène :

— Mademoiselle, vous sollicitez donc l’honneur, car c’est un honneur, de nous accompagner. Soit. Je n’ai rien à dire en principe. Toutefois, laissez-moi vous avertir, si ces deux perroquets ne l’ont pas fait, que nous avons beaucoup plus de chances d’y rester que de revenir.

— Les deux perroquets, – elle sourit –, me l’ont déjà dit.

— De plus cette expédition demandera une discipline rigoureuse. Nous sommes liés par une charte-partie, tels les anciens pirates. Nous vous en donnerons connaissance. Ne vous attendez à aucun égard. Vous n’aurez aucun avantage, sauf une chambre séparée. S’il nous faut marcher ou crever, eh bien, vous marcherez… ou vous crèverez.

— C’est bien ainsi que je l’entends.

— Vous êtes résolue ?

— Oui.

— Bon. Bernard, donne lui un exemplaire du règlement de bord. Comment vous appelez-vous ?

— Hélène Verrin.

— À partir de maintenant vous êtes Hélène, ou le toubib. Et le tutoiement est obligatoire. Donc, Sig, Bernard, Hélène, rendez-vous dans 15 jours au lieu de départ. Nous filons le 25 septembre. Maintenant, allez où vous voudrez, mais laissez-moi flemmarder en paix ma dernière flemme de la Terre.

Chapitre V

Le départ

Hélène, Bernard et Sig passèrent encore six jours sur les bords de la Vézère. Ce furent de longues randonnées en canoë, des parties de nage, d’amicales causeries autour d’un feu de camp. Puis ils plièrent les tentes, et Hélène parti faire ses derniers préparatifs. Ils se donnèrent rendez-vous, et prirent le train ensemble pour le lieu de départ. À l’arrivée, Ray les attendait à la gare, au volant d’une auto.

— C’est vous le sawbones ? Well, j’aurai plaisir à me faire couper la jambe, dit-il en voyant Hélène.

Ils arrivèrent au chantier à 4 heures du soir. Bien des choses avaient changé. Il ne restait des nombreux ouvriers que quelques-uns, sous la direction de Fortin. L’astronef ne se trouvait plus sous le hangar, mais au début d’une aire cimentée, très longue. À son avant brillait une plaque d’argent portant son nom : J.H. Rosny aîné.

— Ça, dit Louis, c’est une idée de Paul. Tu te rappelles notre enthousiasme commun au lycée pour « La guerre du feu » et les autres livres de Rosny. Le petit avion que nous emportons s’appelle, lui, le H.G. Wells , et l’autochenille étanche est le Jules Verne. Sous ce triple patronage, nous réussirons !

Sur le seuil du chalet, Paul apparut.

— Salut à tous. Départ demain matin au lever du Soleil. Je sais que ce n’est pas orthodoxe en astronautique, mais l’uranium nous permet des fantaisies qui auraient été impossibles aux misérables petites fusées à hydrogène atomique pour lesquelles les calculs théoriques avaient été faits.

— Mais, les essais ? S’enquit Sig.

— Faits depuis 8 jours, mon vieux, avec Louis, Ray et le mécano. Ça a bien gazé. Hier, nous avons fait 32 fois le tour de la Terre à 400 km d’altitude. Nous avons poussé la vitesse jusqu’à 12 000 km/h. Je m’excuse de ne pas vous avoir attendus, mais j’aimais mieux ne pas risquer toutes nos vies pour les essais. S’il y avait eu des anicroches, eh bien, tu connais le secret, tu aurais recommencé avec Bernard. Programme de ce soir : Visite de l’astronef, repas à six heures et demi, promenade en auto, et coucher à 22 h, dans le Rosny. Ça vous va ?

Ils s’assirent en silence pour le repas. Pour la première fois, la mission de Paul Bernadac – tel était son titre officiel – était réunie au complet. Bernard examinait ceux qui allaient participer avec lui à la grande aventure. Paul et Louis, il les connaissait depuis longtemps. Le premier était nerveux, ne tenant pas en place, faisant d’invraisemblables calembours. Bernard ne s’en inquiétait pas. Paul est toujours comme ça, sauf quand il a la flemme. Louis était un peu pâle. Sig, conservait son calme habituel, calme de l’homme qui, quand il a décidé quelque chose, trouve inutile d’y revenir. Peut-être ses yeux brillaient-ils un peu. Ray, tout en mangeant, compulsait quelques photos, parmi celles qu’il avait prises lors des essais. Arthur Ledroit regardait attentivement Paul pour qui il avait une vive admiration, et riait franchement à ses astuces. Hélène étudiait elle aussi ses compagnons de route. Jean Fortin n’avait pas voulu assister au repas. Il tenait à vérifier encore une fois l’astronef. Bernard observait toujours.

Voilà, nous allons vivre ensemble pendant qui sait combien de temps, et peut-être périr ensemble. Ce sont tous des hommes de ressources, je peux compter sur eux, ils n’ont pas peur. Et soudain il se rendit compte que lui, il avait peur. Peur comme chaque fois qu’il entreprenait quelque chose de dangereux, escalade de falaise, ou de montagne, peur qui disparaissait dès l’action engagée, et qui le reprenait après. Il n’avait jamais pu s’en débarrasser et enviait l’insouciance de Paul, le calme de Louis, ou la tranquille témérité de Sig. En lui-même, au moment périlleux, s’opérait un étrange dédoublement qui le faisait assister à l’action comme un spectateur totalement étranger. Mais sitôt après, il regagnait sa propre peau, et se mettait à trembler. Et pourtant, il n’avait jamais reculé. Il avait peur, mais n’était pas un lâche.

Читать дальше
Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Sur un monde stérile»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Sur un monde stérile» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё не прочитанные произведения.


Francis Carsac: Kosmoso robinzonai
Kosmoso robinzonai
Francis Carsac
Francis Carsac: Guerra de estrelas
Guerra de estrelas
Francis Carsac
Francis Carsac: A világűr Robinsonjai
A világűr Robinsonjai
Francis Carsac
Francis Carsac: Ce monde est nôtre
Ce monde est nôtre
Francis Carsac
Отзывы о книге «Sur un monde stérile»

Обсуждение, отзывы о книге «Sur un monde stérile» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.