Robert Wilson - À travers temps

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À travers temps: краткое содержание, описание и аннотация

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Août 1964 : Le voyageur temporel Ben Collier s’installe à Belltower, au nord-ouest des États-Unis, dans une maison de cèdre qui cache bien des secrets.
Avril 1979 : Le soldat Billy Gargullo débarque d’une Amérique future à feu et à sang, dont toute la filière agricole est à l’agonie. Après avoir éliminé le gardien de l’avant-poste de Belltower, il disparaît encore plus profondément dans le passé.
1989 : Récemment licencié, largué par sa compagne,Tom Winter revient dans sa ville natale, Belltower, où il acquiert une banale maison en cèdre.
Un soir, sa petite télé à cent dollars s’allume toute seule et n’affiche plus que le message : « Aidez-moi. »

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— Tu as fait quoi, là-bas ? »

Archer cessa de sourire. « J’en ai chié, comme tous les autres détenus. Ces institutions sont à la hauteur de leur réputation, Tom. Elles peuvent transformer un ado maussade et rebelle en un ado maussade et soumis… comme ça. J’en ai chié pendant deux semestres et je suis rentré à la mort de mon père. Ma mère a dit : “Je ne pouvais pas te laisser dans cet endroit.” Je l’ai remerciée poliment, et quand elle m’a fait passer devant le cercueil – en grand uniforme de cérémonie, bordel – j’ai baissé les yeux sur lui en disant : “Allez vous faire foutre, toi, ton poker et ta crise cardiaque.” »

Un silence gêné résonna durant quelques instants dans la cuisine. « Tu ne lui as jamais pardonné ? demanda Tom.

— C’était un type solitaire et hostile qui ne m’a jamais pardonné d’être né et de lui avoir compliqué la vie. Je me montrerai peut-être plus généreux que lui. Un de ces jours. » Il but une grande gorgée de bière. « Et toi ? Une enfance difficile aussi ?

— La mienne a été assez heureuse. Du moins, personne ne m’a expédié dans une école militaire.

— Il y a d’autres moyens de souffrir.

— Je ne peux pas dire que j’ai souffert. Pas vraiment. Papa ne l’aurait pas toléré.

— Ah… attends un peu. Winter ? Le docteur Winter ? Celui avec un cabinet sur Poplar Street ?

— C’est bien ça.

— Merde, je l’ai connu, le docteur Winter ! Je suis allé le voir avec un appendice perforé quand j’avais dix ans. Mon père a dit : “Le gosse se plaint du ventre.” Tu parles, j’avais une fièvre atroce, l’abdomen dur comme de la pierre et je me tordais de douleur. Ton père m’a regardé et a téléphoné à l’hôpital pour obtenir une ambulance. Quand il a raccroché, il s’est tourné vers mon paternel et il lui a dit : “Vous avez failli tuer votre enfant en attendant aussi longtemps. S’il existait un permis de paternité, je vous ferais retirer le vôtre.” Tout malade que j’étais, je n’ai pas oublié. Ça m’a fait du bien. Mon Dieu, le fils du docteur Winter ! Mais est-ce qu’il n’est pas…

— Mes parents ont trouvé la mort dans un accident de voiture il y a une douzaine d’années, expliqua Tom. Un camion grumier les a fauchés à la sortie d’un virage sur la route côtière.

— Tu avais quel âge ?

— Je terminais juste le lycée.

— Dur.

— J’ai survécu. L’assurance a payé mes études d’ingénieur. Pour le bien que ça me fait. Mais tu sais quoi, c’était assez ironique. Je me suis toujours figuré que Papa avait choisi la médecine parce qu’il voyait le monde comme un endroit mauvais et dangereux. Il était vraiment sensible à la vulnérabilité humaine… à la fragilité inhérente du corps humain. Il m’a dit un jour qu’un corps humain était un sac de peau contenant les organes vitaux et quelque chose d’encore plus fragile : la vie.

— Peut-être pas la meilleure attitude qui soit pour grandir, estima Archer.

— Mais il avait raison. Je l’ai compris quand la police est venue nous prévenir, le soir où le camion a plié leur voiture en accordéon. Il n’y a pas de pardon intégré au système. Je l’ai dit à Barbara, des dizaines de fois. Elle ne cessait de manifester pour sauver les baleines, les arbres ou je ne sais quelle connerie. C’était attachant. Mais au fond de ma tête, je continuais à entendre Papa me dire : “Ce n’est qu’une action préventive. Rien n’est jamais vraiment sauvé.” Barbara considérait l’effet de serre comme un virus, quelque chose qu’on peut stopper en trouvant le bon vaccin. Je lui ai dit que c’était un cancer… le cancer de l’humanité sur les organes vitaux de la terre. On ne peut pas l’arrêter en manifestant.

— Ça ne revient pas un peu à renoncer ?

— Je crois qu’on appelle ça acceptation. »

Archer se leva pour gagner la porte, où sa silhouette masqua le mouvement des arbres.

« Une attitude très pessimiste, Tom.

— Corroborée par l’expérience. »

Vers dix-huit heures, le soleil commença à entrer en diagonale par la fenêtre au-dessus de l’évier, emplissant soudain la cuisine d’une chaleur estivale. Ils rejoignirent la pénombre plus fraîche du salon. Tom appela Deluxe Pizza à Belltower, qui lui annonça cinq dollars de frais de livraison. « Parce que d’habitude, on ne livre pas si loin. » La commande arriva une heure plus tard : pizza pepperoni-anchois, à température ambiante. Après avoir payé le livreur, Tom ouvrit les rideaux pour voir le jardin, dans lequel les ombres s’allongeaient entre les pins. Son appétit s’était envolé. Il mangea un peu puis rapporta son assiette dans la cuisine. Au retour, il contourna la caméra vidéo perchée sur son trépied comme une sentinelle extraterrestre. « Ils ne le permettront pas », répéta-t-il.

Très concentré sur la pizza, Archer leva néanmoins les yeux. « Ouais, tu l’as déjà dit tout à l’heure. Qui ça, ils ?

— Je n’en sais rien. » Tom haussa les épaules. « Mais tu n’as pas l’impression que ça… qu’il y a une espèce d’intelligence à l’œuvre ?

— Je ne pense pas que nous soyons allés jusque-là. Tu as peut-être juste des cafards exceptionnellement ordonnés.

— Je commence à penser le contraire.

— Pour une raison particulière ? »

Les rêves, pensa Tom. Les rêves, les trous dans les fondations… et une impression, une intuition. « Non, comme ça.

— Ce que tu as décrit, dit Archer, ressemble moins à une intelligence qu’à une machine. Le genre de machine stupide qui continue à fonctionner alors que le proprio est parti en vacances.

— Le proprio étant qui ? Le type qui vivait ici… ce Ben Collier ?

— Peut-être. Malheureusement, impossible de trouver quoi que ce soit sur lui. Complètement anonyme. Joan Fricker, qui tient l’épicerie là-haut, au niveau de la nationale, a dû le voir plus souvent que n’importe qui, et ça m’étonnerait qu’elle puisse t’en donner une bonne description. Il ne s’est jamais mêlé aux affaires publiques, n’a jamais été élu, n’a jamais écrit à la rédaction d’un journal… personne ne se rappelle l’avoir entendu dire davantage que bonjour. Le seul à garder un souvenir marquant de Ben Collier, c’est Jered Smith, qui lui apportait son courrier.

— Il recevait du courrier particulier ?

— D’après Jered, Ben Collier était abonné à tous les magazines existants, du moins ça en donnait l’impression. Certains même pas en anglais. Chaque jour ouvrable, Jered livrait cinq ou dix magazines et journaux à cette adresse. Les magazines, c’est lourd, qu’il dit… et il faisait sa tournée à pied, à l’époque la Poste ne lui a donné une camionnette que l’année dernière. Ça a été le premier indice que Ben Collier avait disparu : quand Jered s’est plaint d’un tas de magazines suffisamment haut derrière la porte pour bloquer la fente de la boîte aux lettres.

— Quel genre de magazines ?

— De tout, depuis le Time jusqu’au Manchester Guardian. Beaucoup de magazines d’actualités, mais pas que. »

Tom était déconcerté. « Une excentricité, ça ne veut…

— Pas seulement. Il y a un motif qui se dégage. Ce n’est pas un ensemble aléatoire… plutôt une équation linéaire. » Voyant Tom hausser les sourcils, il ajouta : « Les maths sont mon autre hobby. C’est la seule matière que je n’ai jamais séchée au lycée… tu te souviens de M. Foster ? Grand, les cheveux gris ? Il disait que j’étais doué. Je suis le type qui lit toujours la rubrique des casse-tête dans Scientific American. »

Douglas Archer, délinquant juvénile mathématicien. Ne sous-estime pas ce type. « Ce n’est pas gras, comme point de départ.

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