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José Gómez: Planète à louer

Здесь есть возможность читать онлайн «José Gómez: Planète à louer» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Saint-Laurent-d'Oingt, год выпуска: 2011, ISBN: 978-2-35408-093-8, издательство: Mnémos, категория: Фантастика и фэнтези / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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José Gómez Planète à louer

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Dans un futur indéterminé, une guerre nucléaire totale est sur le point d’éclater. Afin de sauver la Terre, des espèces extraterrestres en prennent possession, après avoir fait montre de leur force en annihilant l’Afrique. Ils y imposent des règles draconiennes visant à rétablir l’équilibre écologique. Un siècle plus tard, notre planète est redevenue un paradis, un « monde souvenir », où les riches xénoïdes viennent faire du tourisme. Mais derrière l’image d’Épinal, les conditions de vie des Terriens sont loin d’être idylliques. Buca, la prostituée, Moy, l’artiste métis ou Alex, le scientifique de génie, tous n’aspirent qu’à une seule chose : fuir… partir… s’exiler… quitter la Terre… par tous les moyens!

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Jowe… L’adieu. Elle l’avait embrassé, avait pleuré contre lui, l’avait étreint… Et quelque chose qui ressemblait à un nœud s’était formé dans son estomac.

Elle déglutit. Oui, cela avait été une faiblesse… mais elle lui devait au moins cela. Elle ne s’en serait jamais tiré sans lui. Sans les économies qu’elle avait pu réaliser sur les tarifs de sa « protection », elle n’aurait pas eu assez d’argent pour pouvoir s’acheter le vêtement de synthé-cuir translucide qui montrait si bien son corps d’animal sain et ses muscles élancés. Et Selshaliman ne l’aurait jamais choisie au cours de cette fête.

Être choisi par un Gordien était l’un des moyens les plus sûrs de quitter la Terre… et l’un des plus difficiles. Outre la chance, cela demandait une santé optimum. Aucun implant, ni cosmétique ni médical. Aucune maladie génétique ou psychologique. Aucune consommation de drogue, même les plus légères.

Bien qu’Yleka se moquât souvent d’elle, elle avait toujours été fidèle à la routine quotidienne de ses exercices physiques et elle détestait la fuite facile des paradis artificiels. Les drogues chimiques ou électroniques allaient et venaient avec les modes. Toujours plus chères, mais laissant dans leur sillage une dépendance irréversible. Hier, c’était le télé-crack ; aujourd’hui, les neuro-jeux ; demain, qui sait ? Substituer une addiction à une autre était plus facile que se sevrer.

Buca regarda avec pitié plusieurs enfants connectés aux consoles. Des neuro-joueurs. Isolés dans les univers privés de leurs implants corticaux d’accès direct. Des enfants qui avaient les moyens. Cela se voyait à leurs vêtements coupés sur mesure, et parce qu’aucun neurone brûlé de la rue n’aurait accès à l’anneau intermédiaire d’un astroport. Ceux-ci possédaient suffisamment de crédits sur leur compte pour soudoyer les agents de la Sécurité Planétaire. Et pour pouvoir se payer des heures, au lieu de minutes, dans le cyberespace ludique, oubliant la vie sur une planète sans futur et au présent répugnant.

Leur philosophie était logique et attractive. La réalité est merdique ? Alors, fuyons. Dans le monde virtuel, le temps passait à une vitesse différente. Là-bas, ils pouvaient voyager vers des planètes qu’ils ne verraient jamais. Ils pouvaient être des super-héros, des Colossiens invulnérables ou des Cétiens superbes et félins. Pourquoi risquer une mort véritable en luttant aux côtés des abrutis de l’Union Xénophobe Pro-Libération Terrienne ? Dans les neuro-jeux, ils pouvaient profiter chaque jour d’un milliard de morts synthétiques et libérer mille fois la Terre du joug des xénoïdes…

Se tordant de rire sans raison apparente à chaque fois qu’elles se regardaient, trois travailleuses officielles passèrent en chaloupant sous l’effet de ce qui était sûrement une de leurs premières doses de télé-crack. Buca pensa à Yleka. Cela commençait toujours ainsi…

Le télé-crack provoquait une addiction irréversible. On disait qu’il élevait le potentiel télépathique, permettant d’établir une empathie temporaire et même d’échanger des idées simples avec d’autres sujets. D’après Jowe, c’était totalement faux. Les êtres humains manquaient de récepteurs télépathiques et personne n’y pouvait rien changer. Le seul effet du télé-crack était de surcharger les circuits neuronaux, provoquant des hallucinations. Point final.

Yleka avait l’habitude d’ingérer une dose avant de s’occuper de chaque client. Elle prétendait que cela la « syntonisait » et qu’elle travaillait mieux. C’était peut-être vrai… les deux ou trois premières heures de la nuit. Au petit matin, elle finissait toujours par pleurer et balbutier des phrases incompréhensibles à propose de cet Alex « qui œuvrait à quelque chose de secret et de très important ». Mais lorsqu’elle retrouvait ses esprits, le lendemain, elle refusait d’en parler. Buca en avait conclu que le dénommé Alex n’était qu’un amour perdu, stupide et insignifiant. Quant à son « travail secret et important », Yleka l’avait inventé.

La pauvre, elle devait l’avoir beaucoup aimé pour tenter de l’oublier grâce au télé-crack. Et peut-être que ces doses de cheval qu’elle consommait n’étaient qu’un moyen de s’éloigner de son corps soumis à toutes sortes de manipulations dégradantes. Le statut de travailleuse sociale et la condamnation au reconditionnement corporel présentaient des similitudes. Dans les deux cas, le sujet n’était plus totalement maître de son corps…

Yleka s’autodétruisait lentement. Son organisme, détérioré par l’addiction, le moment fatidique était venu où elle n’attirait plus les clients avec la facilité d’autrefois. Pourtant, elle s’était fait accepter par Cauldar, le Cétien, et avait quitté la planète avec lui. Où était-elle, à présent ? Et dans quel état ?

Les humanoïdes cétiens étaient l’espèce galactique la plus proche de l’homo sapiens. Quoique plus beaux, plus séducteurs… et plus dangereux. Mâles et femelles parcouraient la Terre, toujours à la recherche de candidats pour leurs bordels d’esclaves. Ils payaient très bien. Et nul ne faisait l’amour comme eux… Buca avait failli accompagner Yleka, mais elle avait préféré se fier aux rumeurs.

De terribles histoires circulaient sur les antres de Tau Ceti. Sur des filles obligées de pratiquer des copulations antinaturelles avec les polypes d’Aldébaran ou les guzoïdes segmentés de Rigel. Des pratiques qui les tuaient, les mutilaient ou leur transmettaient de répugnantes maladies vénériennes incurables. Et il y avait des choses pires que les bordels. On parlait de nombreux jeunes gens séduits par l’aspect angélique des Cétiens qui finissaient dépecés par les trafiquants d’organes.

Il devait y avoir une grande part d’exagération dans ces histoires. Quel intérêt, y compris zoophile, pouvaient présenter les humains pour des êtres de reproduction asexuée comme les polypes ou les guzoïdes ? Mais, d’un naturel prudent, sachant qu’il y a toujours un fond de vérité derrière une rumeur, Buca avait décidé de laisser Yleka partir seule. Son amie, dans le meilleur des cas, était à présent soumise aux caprices de Cauldar, tout Cétien dissimulant une volonté implacable sous son apparence charmeuse.

Quel dommage. Avant d’être intoxiqué de drogues, le corps d’Yleka avait été superbe. Selshaliman les aurait peut-être prises toutes les deux. Pour un Gordien, deux filles serviraient mieux qu’une…

Presque sans s’en rendre compte, ils passèrent dans l’anneau intérieur du cosmodrome, réservé aux voyageurs en partance ou aux arrivants. Les mouvements du Gordien se firent plus calmes. Il connaissait bien mieux cette zone et s’y sentait plus en sécurité que dehors, bien que seul un humain haïssant ses semblables agresserait un insectoïde. La seule fois que l’un d’eux avait été victime d’un groupe d’assaillants, l’arme géophysique avait de nouveau parlé et Londres avait disparu, emportée par un raz-de-marée. Le message avait été clair. Les Gordiens pouvaient désormais se promener en sécurité sur toute la planète.

Plus encore, un individu assez fou et suicidaire pour tenter de blesser l’un de ces insectoïdes aurait beaucoup de mal à y parvenir. La cuirasse de chitine brillante de Selshaliman était presque invulnérable aux projectiles, et il était formellement interdit, sur Terre, de détenir des armes à énergie ainsi que les technologies permettant leur fabrication. Les agents de la Sécurité Planétaire et leurs mini-mitrailleuses s’assuraient que ces dispositions fassent scrupuleusement respectées.

Blindés, avec leurs quatre bras et leurs quatre pattes maigres mais extrêmement puissants, les Gordiens étaient des lutteurs très rapides qui ne cédaient en force, et de peu, que devant les massifs Colossiens. En outre, ils possédaient un aiguillon, avec lequel ils inoculaient un venin létal à leurs victimes – mais qu’ils pouvaient utiliser tout autrement, comme Buca le savait trop bien…

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