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José Gómez: Planète à louer

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José Gómez Planète à louer

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Dans un futur indéterminé, une guerre nucléaire totale est sur le point d’éclater. Afin de sauver la Terre, des espèces extraterrestres en prennent possession, après avoir fait montre de leur force en annihilant l’Afrique. Ils y imposent des règles draconiennes visant à rétablir l’équilibre écologique. Un siècle plus tard, notre planète est redevenue un paradis, un « monde souvenir », où les riches xénoïdes viennent faire du tourisme. Mais derrière l’image d’Épinal, les conditions de vie des Terriens sont loin d’être idylliques. Buca, la prostituée, Moy, l’artiste métis ou Alex, le scientifique de génie, tous n’aspirent qu’à une seule chose : fuir… partir… s’exiler… quitter la Terre… par tous les moyens!

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Les dirigeants terriens, assoiffés de pouvoir et jaloux devant une intelligence et des technologies si supérieures à celles des humains, avaient pris cette intervention altruiste pour une invasion. Prétendant que l’attaque était la meilleure des défenses, ils avaient déterré la hache de guerre. Une hache nucléaire.

Lors de l’assaut surprise, les Terriens avaient déclenché plusieurs explosions atomiques, comme celle qui avait annihilé le vieux Paris. Mais la guerre nucléaire s’était arrêtée là. Les xénoïdes avaient empêché les autres missiles d’exploser. Puis ils avaient montré l’étendue de leur immense pouvoir. Ils avaient employé une arme géophysique et l’Afrique entière avait disparu sous les eaux. Toutefois, une semaine avant, ils avaient lancé un avertissement aux humains pour qu’ils évacuent la zone. Mais les gouvernements, avec leur obsession du secret, et l’incrédulité des masses avaient conduit à un lamentable désastre. Plus de quatre-vingts millions d’humains avaient péri en quelques heures. Alors qu’il aurait été si facile de les déplacer…

Après l’horrible désastre, les extraterrestres avaient lancé leur célèbre Ultimatum : puisque les Terriens n’étaient pas capables de se gouverner intelligemment et d’employer rationnellement leurs ressources naturelles, ils cesseraient désormais d’être une culture indépendante et passeraient sous le statut de Protectorat Galactique.

Pour rétablir l’équilibre écologique perturbé, les nouveaux maîtres de la planète avaient dicté des mesures draconiennes : aucune consommation de combustibles fossiles ou nucléaires, démantèlement des grands centres industriels et scientifiques, croissance démographique nulle. Il y avait eu des manifestations massives, étouffées dans l’œuf. Les morts, dans le monde entier, avaient atteint le quart de million de personnes.

Moins d’un siècle plus tard, la Terre était redevenue le paradis naturel qui avait vu naître l’homme. Elle était maintenant un grand musée, le tourisme étant la principale – et presque unique – source de revenus pour ses habitants. Un tourisme contrôlé par la quasi omnipotente Agence Touristique Planétaire, avec de grands investissements de capitaux extraterrestres et une préoccupation profonde pour le futur de l’homo sapiens. Devant les êtres humains, s’ouvrait un avenir lumineux sous la bienveillante tutelle d’une communauté galactique qui leur offrirait, un jour, une place en tant que membres à part entière…

Du moins, c’était la version officielle. Buca savait, comme tout le monde, que la vérité était bien différente. Si cela ne tenait qu’aux xénoïdes, les humains ne seraient jamais une espèce pouvant prétendre à l’égalité des droits.

Ce n’était pas l’altruisme xénoïde qui avait motivé le Contact. Ni le souhait de sauver l’humanité qui les avait fait intervenir, coupant court à toute possibilité de développement indépendant de la planète.

Jowe lui avait expliqué les véritables raisons. Il possédait des rudiments d’économie galactique, l’un des domaines les plus censurés par la Sécurité Galactique. Sur Terre, on n’étudiait cette matière que dans les cellules secrètes de la clandestine Union Xénophobe Pro-Libération Terrienne. Il n’était pas surprenant que ces activistes soient pourchassés. Ni que Jowe ait été condamné au reconditionnement corporel pour être simplement soupçonné d’entretenir des liens avec la rébellion. Même si les Yakuzas avaient probablement joué un rôle dans cette affaire…

Jowe disait que l’ensemble de la galaxie était soumis à une guerre impitoyable avec, comme dans toutes les guerres, des offensives et des contre-attaques, des mouvements de diversion et des retraites tactiques. Mais il s’agissait d’une guerre commerciale, à coups de nouvelles technologies, de marchés, de clients, de produits au rabais.

Dès le début, l’humanité avait perdu ce conflit. Alors qu’elle se croyait économiquement puissante, elle était condamnée à devenir importatrice et plus jamais exportatrice. La Terre ne produisait que des aliments, des vêtements et des médicaments destinés à approvisionner un quart de sa population. Et ce qu’elle fabriquait était de si mauvaise qualité qu’elle ne pouvait rivaliser avec les produits – même les pires et les moins chers – des technocraties xénoïdes. La production terrienne, de par ses caractéristiques, était condamnée à devenir folklorique et touristique.

Buca se souvint d’une autre phrase de Jowe : « Ils ont transformé la Terre en monde-souvenir pour s’ouvrir des opportunités commerciales. » Oui… Parce que, contrairement aux slogans de la publicité, la Terre n’était pas un paradis. Subsister était une lutte de tous les instants. Pour chaque individu qui avait de la chance, comme elle, il en restait des milliers sur le bord de la route. Et des gens magnifiques. Comme Yleka. Comme Jowe.

Buca était presque certaine que la véritable cause de l’arrestation et de la condamnation de Jowe n’était pas son lien avec ceux de l’Union Xénophobe, mais un motif bien plus mesquin. Jusqu’à ce qu’on l’attrape, Jowe avait été un « protecteur » indépendant. Et un excellent : il gagnait bien sa vie. Le commerce de la « protection » était théoriquement illégal, mais c’était plus rentable que le travail social. Même s’il était plus risqué : gare à l’indépendant qui négligeait les paiements périodiques à la Mafia, la Triade ou aux Yakuzas. Après l’avoir protégée, elle, pendant deux mois, Jowe avait réduit son tarif de moitié parce qu’il s’était entiché de ses beaux yeux. Avait-il consenti les mêmes réductions à toutes ses clientes ? En tout cas, c’était suicidaire : le crime organisé n’aimait pas qu’on fasse cadeau de son argent à d’autres. La main des Yakuzas était aussi puissante que celle de la Sécurité Planétaire… et encore plus lourde à l’heure du châtiment.

Elle avait la conscience tranquille : elle n’avait pas trompé Jowe. Il avait armé lui-même son propre piège. Cet idéaliste avait cru que le sexe et les câlins signifiaient qu’elle l’aimait… Elle ne l’avait obligé à rien, lui seul avait voulu lui faire une faveur en allégeant sa dette.

Elle aussi l’avait apprécié, à sa manière. Mais, comme le disait une autre de ses maximes : « Aime ton prochain comme toi-même, mais pas plus que toi-même. » Jowe la traitait comme un être humain et non comme un beau morceau de viande, un joli jouet avec des trous pour assouvir ses désirs sexuels. Il parlait à son intelligence, qu’il considérait vive quoique peu éduquée. Il était doux et patient. Pas comme Daniel, le grand joueur de Voxl, ce compatriote aux paroles enivrantes qui, des années auparavant, avait ravi à coup de mensonges et de simagrées le trophée de sa virginité…

À présent, elle entendait parler de Daniel à tout bout de champ, dans les informations sportives. Son ascension avait été vertigineuse. Ce devait être un sacré bon joueur. Il avait été nommé capitaine de l’équipe terrienne de Voxl et, dans quelques jours, il défendrait « l’honneur » de la planète en jouant contre une équipe extérieure de la Ligue. Cette partie était l’événement sportif majeur de l’année, même si les humains n’avaient jamais gagné. Oui, Daniel Menendez avait réalisé son rêve. Il se tenait en première ligne. Jowe, à l’inverse, n’était qu’un des nombreux perdants de l’ombre…

Elle n’oublierait pas son dernier regard, lorsque la Sécurité Planétaire était venue le chercher. En une supplique muette, il lui demandait de ne pas l’oublier. Elle revoyait encore le visage du sergent qui l’avait arrêté, avec ses traits durs. Le visage d’un homme qui doit se charger du sale boulot mais que cela n’amuse pas. Un homme qui a tout vu et qui ne croit plus en rien.

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