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Arkadi Strougatski: L'auberge de l'alpiniste mort

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Arkadi Strougatski L'auberge de l'alpiniste mort

L'auberge de l'alpiniste mort: краткое содержание, описание и аннотация

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Dans un petit hôtel perdu au cœur des Alpes autrichiennes, l’inspecteur Glebski est bien décidé à oublier la médiocrité policière. Neige, brandy, coin du feu et drague légère sont au programme… Hélas! Un crime horrible l’oblige à mener une enquête qui dépasse ses compétences. Quel flic raisonnable serait prêt à admettre que certains suspects sont des extraterrestres ? Ou qu’un dangereux individu cherche à terroriser le premier étage en volant des pantoufles et des montres? Ou que l’un des témoins transporte dans ses bagages une réplique en cire de sa jeune épouse? … Ou qu’une bande de gangsters se dirige vers l’hôtel pour traquer Belzebuth en personne?

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J’ai complètement oublié de mentionner le saint-bernard, Lel. Lel est mort. De vieillesse, tout simplement. Alek se plaît à raconter que ce chien étonnant avait acquis de solides rudiments de lecture peu de temps avant de s’éteindre.

À présent, quelques mots sur moi. Au cours des interminables journées de service, des nuits de garde, pendant mes promenades solitaires ou tout bêtement pendant les heures d’insomnie, j’ai eu des milliers et des milliers de fois le loisir de réfléchir à ce qui s’était passé et de me poser la question, toujours cette même et unique question ; avais-je raison ou tort ? Formellement parlant, j’avais raison ; mes supérieurs hiérarchiques ont estimé que mes actes avaient été conformes à ce qu’avaient exigé les circonstances ; seul l’un d’eux, le directeur de mon département, m’a légèrement blâmé pour ne pas avoir rendu la valise aussitôt, car en la retenant j’avais exposé des témoins innocents à un risque superflu. Pour la capture de Heenkus et la récupération de plus d’un million de couronnes j’ai obtenu une prime, et lorsque je suis parti à la retraite, j’avais le grade d’inspecteur-chef, le maximum auquel je pouvais prétendre. J’ai eu un mal de chien à rédiger mon rapport sur toute cette étrange affaire. Je devais exclure de mon texte officiel toute allusion à une attitude subjective de ma part ; et finalement, je crois que j’y suis arrivé. En tout cas je ne suis pas devenu l’objet de la risée générale, et à mon nom n’a pas été accolée une étiquette de fantaisiste impénitent. Il est évident que le rapport comportait des lacunes. Comment aurait-il été possible de décrire dans un procès-verbal de la police quelque chose comme cette lugubre poursuite à skis sur la plaine enneigée ? Quand je suis malade et que je commence à avoir de la fièvre, je ne cesse de revoir ce spectacle grotesque, d’un grotesque qui ne se réfère pas à des images humaines ; et dans mon délire j’entends à nouveau ce sifflement qui me glace l’âme, et ce cri d’aigle à l’attaque… Non, d’un point de vue formel tout se termina comme il faut. Je ne nie pas que j’aie dû subir de temps en temps des plaisanteries de la part de mes camarades de travail, mais ces joyeuses remarques furent toujours amicales et dépourvues de causticité. À Zgoot, en revanche, je confiai plus de choses qu’aux autres. Il réfléchit pendant un long moment, se gratta les joues où pointait une barbe drue et piquante, laissa échapper des nuages de tabac de pipe qui empuantirent l’atmosphère, mais finalement se trouva incapable de prononcer une conclusion sensée ; et il me promit de ne rien divulguer des confidences que je lui avais faites. Plus d’une fois il m’est arrivé d’orienter sur ce thème mes conversations avec Alek. À chaque reprise, il a répondu par monosyllabes. Une fois seulement il s’est caché les yeux derrière la main et a reconnu que ce qui l’avait préoccupé avant tout avait été la vie de ses clients et l’intégrité de son bâtiment. Il me semble qu’ensuite il eut honte de cet aveu et qu’il regretta de l’avoir prononcé. Quant à Simonet, il ne m’adressa plus un mot jusqu’à sa mort.

Oui, il s’agissait probablement d’extraterrestres, à la réflexion. Je ne me suis jamais exprimé nulle part sur cette question, je n’ai jamais donné mon point de vue personnel. Lorsque j’ai été appelé à témoigner devant les commissions d’enquête, je m’en suis toujours tenu, rigoureusement tenu à la sécheresse des faits et à l’exposé officiel que j’avais présenté à l’administration. Mais aujourd’hui je n’ai à peu près plus de doutes. L’homme a posé le pied sur Mars et sur Vénus, pourquoi l’inverse serait-il inconcevable, l’atterrissage sur notre planète de visiteurs venus d’ailleurs ? Et autre chose ; en dehors de celle-ci, il est impossible d’inventer une version capable d’éclairer les zones obscures de cette histoire. Alors, des extraterrestres ? J’ai tellement médité là-dessus que je ne crains plus de l’affirmer : oui, et rien d’autre. Ces pauvres extraterrestres s’étaient fait piéger et plumer comme des poulets, et mon comportement ajoutait à leurs malheurs une dureté qu’ils ne méritaient pas. Tout venait du fait qu’ils avaient débarqué sur Terre à un mauvais moment, trop tôt, et qu’ils y avaient rencontré des représentants de l’humanité qui n’étaient pas les bons, ceux avec qui ils auraient dû entrer en contact. Qui avaient-ils rencontré ? Des gangsters, puis la police. Pas de chance… Enfin… Et s’ils étaient tombés sur des services de contre-espionnage, ou sur des militaires ? Est-ce qu’ils auraient été en meilleure posture ? Je ne crois pas…

Je n’ai pas la conscience tranquille, voilà ce qui ne va pas. Jamais je ne pensais devoir être confronté à ce genre de sentiment : avoir agi de manière correcte, avoir l’âme propre devant Dieu, devant la loi et devant les hommes, et malgré tout, ne pas avoir la conscience tranquille. Il m’arrive de me sentir extrêmement coupable ; dans ces moments-là, je suis obsédé par le désir de retrouver l’un d’eux et de supplier que l’on me pardonne. L’idée que l’un d’entre eux, peut-être, continue à errer parmi les hommes, déguisé, masqué, méconnaissable, cette idée ne me laisse pas en repos. J’ai même adhéré quelque temps à la Société Adam Adamski, et je m’y suis fait délesté de sommes d’argent appréciables, avant de comprendre que tout cela n’était que phrases creuses, et que la Société Adam Adamski ne m’aiderait jamais à retrouver les amis de Moses et de Luarwick…

Oui, ils sont arrivés trop tôt. Nous n’étions pas préparés pour cette rencontre. Et même maintenant, nous ne sommes pas prêts à un contact. Même maintenant, et même moi, qui ai vécu ces tristes événements et qui ai longtemps tourné et retourné le problème sous toutes ses coutures, même moi, si j’avais à affronter à nouveau une situation comparable, je commencerais par m’interroger : comment savoir s’ils disent la vérité, s’ils ne dissimulent pas une partie de leurs intentions, si derrière leur apparition ne se cache pas quelque chose qui serait pour nous un immense malheur ? Je suis un vieillard, certes ; mais je pense à mes petits-enfants…

Quand je me sens vraiment très mal, ma femme vient s’asseoir à côté de moi et elle s’efforce de me consoler. Elle me répète que, même si je n’avais pas accumulé les obstacles sur la route de Moses, même si tous les fuyards avaient réussi à s’enfuir sains et saufs, l’histoire n’aurait pu faire l’économie d’une tragédie tout aussi horrible, car alors les gangsters se seraient attaqués à l’hôtel et auraient massacré tous ceux qui se trouvaient à l’intérieur. Et elle a raison à cent pour cent. C’est même moi qui lui ai suggéré cette version, mais il y a fort longtemps, et elle a déjà oublié qu’il ne s’agit pas pour elle d’une réflexion personnelle. Ces phrases consolatrices m’apaisent. Mais pas beaucoup, et de toute façon pas très longtemps. Car bien vite ma mémoire me souffle que Simon Simonet ne m’a plus adressé la parole jusqu’à sa mort. Dans mes souvenirs défilent les nombreuses occasions où j’ai été en face de lui, ou très près de lui : au procès de Heenkus, dans les studios de la télévision, et au cours de tant et tant de séances de la commission d’enquête… Et je me rappelle qu’il ne m’a plus jamais adressé la parole. Plus jamais dit un mot. Plus un seul. Plus jamais.

KOMAROVO-LENINGRAD.

Janvier-avril 1969.

Achevé d’imprimer en avril 1988

sur les presses de l’Imprimerie Bussière

à Saint-Amand (Cher)

— N° d’édit. 2756.

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