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Arkadi Strougatski: L'auberge de l'alpiniste mort

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Arkadi Strougatski L'auberge de l'alpiniste mort

L'auberge de l'alpiniste mort: краткое содержание, описание и аннотация

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Dans un petit hôtel perdu au cœur des Alpes autrichiennes, l’inspecteur Glebski est bien décidé à oublier la médiocrité policière. Neige, brandy, coin du feu et drague légère sont au programme… Hélas! Un crime horrible l’oblige à mener une enquête qui dépasse ses compétences. Quel flic raisonnable serait prêt à admettre que certains suspects sont des extraterrestres ? Ou qu’un dangereux individu cherche à terroriser le premier étage en volant des pantoufles et des montres? Ou que l’un des témoins transporte dans ses bagages une réplique en cire de sa jeune épouse? … Ou qu’une bande de gangsters se dirige vers l’hôtel pour traquer Belzebuth en personne?

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Je posai le Lüger sur la table, saisis la tasse à deux mains et, les yeux clos, m’obligeai à avaler plusieurs gorgées. Une cible idéale… Tous, ici, nous étions des cibles idéales… Et soudain je sentis qu’une poigne puissante m’immobilisait les coudes dans le dos. J’ouvris les yeux et fus secoué par un spasme. Ma douleur à la clavicule était si aiguë que j’hésitais à la frontière de l’évanouissement.

« Ce n’est rien, Peter, ce n’est rien », articula Snevar, avec une sorte de tendresse. « Vous tiendrez le coup. »

Simonet était en train d’enfiler le Lüger à l’intérieur d’une de ses poches. Il avait une mine coupable, tout autant que préoccupée.

« Traîtres ! » m’écriai-je, sans être encore revenu de ma surprise.

« Non, non, Peter, dit le patron. Mais il faut être raisonnable. La conscience humaine ne vit pas que de lois et de règlements. »

Simonet fit un pas en ma direction, m’abordant sur le côté, avec prudence, et il tapota ma poche de veste. Les clés tintèrent. Je me couvris de sueur, en prévision de la douleur atroce qui allait se déchaîner, puis je me mis à me débattre. En vain. Quand je refis surface, Simonet était déjà en train de franchir la porte et il avait la mallette sous le bras. Le patron continuait à me bloquer les coudes. Sa voix angoissée recommandait à Simonet qui disparaissait :

« Essayez de faire vite, Simonet, essayez de faire le plus vite possible. Il est dans un sale état…»

Je voulus parler, dire quelque chose, mais ma voix me trahit et seul un son rauque sortit de ma gorge. Le patron se pencha par-dessus ma tête. Il manifestait une inquiétude visible.

« Seigneur, Peter, dit-il. Vous êtes décomposé…

— Bandits…, rauquai-je. Je vais tous vous…

— Oui, oui, bien sûr, admit le patron avec docilité. Vous allez tous nous arrêter, et vous aurez raison, mais patientez un peu, ne vous débattez pas… Parce que même si vous avez très mal, je ne vous lâcherai pas…»

Non, il ne me lâcherait pas. J’avais déjà, auparavant, remarqué qu’il était taillé comme un ours, mais malgré tout je ne m’étais pas attendu à une prise aussi inexorable. Je me renversai sur le dossier de la chaise et cessai de résister. J’étais soudain dans le cirage, envahi d’une indifférence obtuse. Et au plus profond de l’âme je ressentais une faible tiédeur, un soulagement : désormais la situation était indépendante de ma volonté, et la responsabilité des événements incombait à d’autres. Apparemment, je dus m’évanouir à nouveau, car je me retrouvai ensuite sur le plancher. Snevar était agenouillé près de moi et me tamponnait le front ; je sentais sur mes tempes un chiffon humide et glacé. À peine avais-je ouvert les yeux qu’il approcha de mes lèvres le goulot d’une bouteille. Il était extrêmement pâle.

« Je voudrais m’asseoir, dis-je. Aidez-moi. »

Il s’exécuta aussitôt, sans élever la moindre objection. La porte était grande ouverte, un courant d’air froid courait sur le sol, on entendait l’écho de voix excitées, puis quelque chose tomba avec un bruit effroyable, et il y eut un craquement violent. Une grimace de pure souffrance déforma les traits de Snevar.

« Maudite malle, prononça-t-il d’une voix oppressée. Ils ont dû me défoncer le mur une nouvelle fois…»

Sous la fenêtre retentit la voix de Moses ; un hurlement d’une puissance surhumaine :

« Tout le monde est prêt ? En avant !… Adieu, humanité ! Nous nous reversons ! Et ce sera une vraie rencontre !…»

En réponse Simonet cria quelque chose d’indistinct, et ensuite les vitres tremblèrent sous l’effet d’un sifflement sinistre qui ressemblait à un cri d’aigle en chasse. Puis tout se tut. Je me mis debout et avançai vers la porte. Le patron marchait à côté de moi avec l’intention de me soutenir si besoin était. Sa large physionomie avait la blancheur et la vague absence de fermeté d’une boule de coton, la sueur coulait le long de son front. Il remuait les lèvres sans qu’un son sorte de sa bouche ; je suppose qu’il priait.

Nous débouchâmes dans le hall vide, où soufflait une bise polaire, et le patron balbutia : « Sortons, Peter, vous avez besoin de respirer un peu d’air frais…» Je le repoussai et me dirigeai vers l’escalier. Au passage, et cela avec une satisfaction mauvaise, venant de loin, je notai que la porte d’entrée avait été complètement arrachée. Sur l’escalier, juste sur la première marche, je fus pris de vertige et dus me raccrocher à la rampe. Snevar se précipita, mais je l’écartai d’un coup d’épaule — celle qui n’avait pas été cassée — et lui lançai : « Foutez-moi le camp, vous entendez ?…» Et il disparut. J’effectuai comme une limace la pénible ascension de l’étage. Marche par marche, les mains crochetées à la rampe. Brunn passa à ma rencontre et se plaqua contre le mur, comme si j’étais un objet d’épouvante. Puis j’atteignis le palier et partis le long du corridor. En chancelant. La porte de la chambre d’Olaf était béante, la chambre vide, et la violente odeur de produits pharmaceutiques s’était répandue dans tout le couloir. Parvenir jusqu’à mon lit, pensai-je. Seulement cela : parvenir jusqu’à mon lit, m’allonger… Et à cet instant un cri déchira l’espace. Un cri perçant :

« Là-bas ! Les voilà ! Trop tard ! Ah ! malédiction ! Trop tard ! »

Puis cette voix se brisa. En bas, dans le hall, il y eut les bruits d’une course, quelque chose tomba, roula, et soudain j’entendis un vrombissement lointain, régulier. Je fis demi-tour et m’élançai en trébuchant vers l’escalier du grenier…

En face de moi se déploya une brusque et vaste tache blanche, la vallée enneigée. Le scintillement du soleil m’obligea à plisser les yeux. Je fus tout d’abord aveuglé ; puis je distinguai des traces de skis ; deux traces bleuâtres et parfaitement rectilignes. Elles se dirigeaient vers le nord, de biais par rapport à L’hôtel, et à l’endroit où elles aboutissaient, j’aperçus les silhouettes des fuyards : très nettes, comme dessinées sur une page blanche. Je suis doté d’une excellente vue, et je pus en discerner tous les détails. Et jamais plus je ne verrai de spectacle aussi violemment saugrenu, aussi bizarre.

En tête fonçait Mme Moses, et Mme Moses portait sous le bras une gigantesque malle noire, et sur ses épaules trônait pesamment le vieux Moses en personne. À droite, un peu en retrait, Olaf filait d’une magnifique foulée de ski de fond, en style finnois, et sur son dos était installé Luarwick. La vaste jupe de Mme Moses flottait au vent, derrière Luarwick battait le drapeau entortillé de sa manche vide ; et le vieux Moses n’arrêtait pas une seconde de frapper sa monture à coups terribles et furieux, levant et abaissant sans discontinuer le faisceau de lanières de son fouet. Ils avançaient vite, à une allure qui dépassait les capacités humaines, surnaturelle, et pendant ce temps l’hélicoptère descendait en oblique pour leur couper la route, brillant au soleil de toutes ses pales et de toutes les vitres de sa cabine.

La vallée s’était emplie du rugissement suraigu du moteur, l’hélicoptère descendait lentement, comme paresseusement, puis il survola les fuyards, les dépassa, revint sur eux, perdit encore de l’altitude, et eux continuaient à foncer tout droit, à toute vitesse, à traverser la vallée comme s’ils ne voyaient rien, n’entendaient rien, et à ce moment-là au milieu du vrombissement monotone et assourdissant apparut un nouveau bruit, un crépitement hargneux, hoquetant, et les fuyards soudain zigzaguèrent, puis Olaf tomba et resta allongé sur le sol sans plus bouger, puis Moses roula à terre, s’effondra dans la neige, et je sentis Simonet qui m’agrippait par le col et me sanglotait dans l’oreille : « Tu as vu ? Hein ? Tu as vu ? Hein ?…» Puis l’hélicoptère resta suspendu au-dessus des corps inanimés et se posa doucement, nous empêchant de voir ceux qui étaient immobiles et ceux qui tentaient encore de ramper… Les pales soulevèrent un tourbillon de neige, il y eut ce nuage blanc, scintillant, moutonneux, dressé sur le fond bleu sombre des falaises à pic. À nouveau se répercuta jusqu’à nous le crépitement aboyeur de la mitrailleuse, et Alek s’accroupit, le visage caché dans les mains, et Simonet continuait à sangloter et à crier : « C’est de sa faute, à ce crétin ! Il a eu ce qu’il voulait, ce crétin, cet assassin ! »

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