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Arkadi Strougatski: L'auberge de l'alpiniste mort

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Arkadi Strougatski L'auberge de l'alpiniste mort

L'auberge de l'alpiniste mort: краткое содержание, описание и аннотация

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Dans un petit hôtel perdu au cœur des Alpes autrichiennes, l’inspecteur Glebski est bien décidé à oublier la médiocrité policière. Neige, brandy, coin du feu et drague légère sont au programme… Hélas! Un crime horrible l’oblige à mener une enquête qui dépasse ses compétences. Quel flic raisonnable serait prêt à admettre que certains suspects sont des extraterrestres ? Ou qu’un dangereux individu cherche à terroriser le premier étage en volant des pantoufles et des montres? Ou que l’un des témoins transporte dans ses bagages une réplique en cire de sa jeune épouse? … Ou qu’une bande de gangsters se dirige vers l’hôtel pour traquer Belzebuth en personne?

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Je serrai les mâchoires. Oui, il avait réponse à tout. Il ne me laissait aucune prise pour une éventuelle attaque. Pas une seule fois je n’avais pu le prendre en défaut. Tout ce qu’il me racontait reposait sur la plus irréprochable des logiques. Et j’étais bien obligé de le reconnaître : si nous avions parlé d’autre chose que de ces scaphandres de malheur, de ces contacts et de ces pseudo-muscles, je me serais senti pleinement convaincu et satisfait en écoutant sa déclaration. Je succombais sous la pitié, en moi tout se tendait pour aller à sa rencontre, je perdais toute objectivité à son égard…

Et c’est là que le bât blessait. D’un point de vue juridique, j’avais des griefs contre les Moses, et seulement contre eux… contre lui. Formellement, Luarwick était propre ; j’aurais pu m’obstiner à le considérer comme complice, mais fermer les yeux sur ce sujet était tout de même fort envisageable… Un vrai criminel ne se serait jamais proposé comme otage. Contrairement à ce que venait de faire Moses. Bien, donc, je pouvais enfermer Moses à double tour et… Et quoi ? Et donner l’appareil à Luarwick ? Et qu’est-ce que je savais sur cet appareil ? Rien, sinon ce que Moses en avait dit. Et il fallait admettre que tout ce que j’avais entendu à ce sujet sonnait juste, comme seule sonne la vérité. Mais comment savoir s’il s’agissait vraiment de la vérité ? Si je n’étais pas hypnotisé par une interprétation habile, convaincante, mais en fait collée sur des circonstances n’ayant aucun rapport avec elle ? Et si, par incompétence, par bêtise, j’avais tout simplement négligé de poser la bonne question, celle qui aurait réduit à néant cette interprétation ?…

Si l’on mettait de côté les discours, que ceux-ci fussent ou non conformes à la vérité, on se trouvait en face de deux faits indubitables. La loi exigeait de moi que je retienne ces individus jusqu’à ce que les circonstances puissent être éclaircies. Ceci en numéro un. Fait numéro deux : ces individus voulaient s’en aller. Il n’était pas essentiel de déterminer ce qu’ils voulaient éviter effectivement — les rigueurs de la loi, la violence des gangsters, la maladresse d’un contact prématuré, ou encore quelque chose dont il n’avait encore jamais été question et que tout le monde ignorait… Mais la réédité était là : ils voulaient partir.

Et ces deux éléments opposés du tout au tout, irréconciliables…

« Que s’est-il passé entre vous et le Champion ? » demandai-je sur un ton bourru.

Il me considéra par en dessous, son visage fut déformé par une grimace. Puis il baissa les yeux et entama son récit.

Faisons abstraction des zombis, des momies et de tout l’arsenal de pseudo-ligaments qui y était lié ; il me racontait là la plus banale des histoires de chantage, la plus classique. À peu près deux mois auparavant, M. Moses, qui avait d’assez solides raisons de cacher aux autorités non seulement ses activités proprement dites, mais le fait même de son existence, M. Moses commença à sentir peser sur lui des signes qui impliquaient qu’il était l’objet d’une surveillance importune et insistante. Il tenta de changer de lieu de résidence. Sans résultat. Il tenta alors d’effrayer ceux qui l’observaient et le suivaient. Cela ne les découragea pas non plus. Au bout du compte, et conformément au scénario habituel, il reçut la visite de maîtres chanteurs. Ceux-ci lui proposèrent une transaction à l’amiable. En échange de leur silence, il devrait utiliser son savoir-faire en participant à leur projet d’attaque de la succursale n° 2 de la Banque nationale. Bien entendu, on lui affirma que cette demande était la première et la dernière. Le scénario se déroula comme il se déroule toujours. Il refusa. Ils insistèrent. Et, comme c’est toujours le cas, il finit par se laisser convaincre.

Moses expliquait qu’il n’avait pas eu d’autre solution. Il ne craignait pas la mort en soi : chez lui, on savait surmonter la peur de la mort. À cette étape, il aurait même pu traiter par un mépris relatif les menaces sur la divulgation de sa véritable nature : rien de plus facile pour lui que de démonter tout le matériel compromettant, et de jouer le rôle du riche oisif au-dessus de tout soupçon ; quant aux déclarations des agents du Champion (ou de ce qu’il en serait resté s’ils avaient eu à se frotter aux robots), on pouvait tabler sur le fait qu’elles ne seraient guère prises au sérieux. Mais mort ou dénonciation présentaient un inconvénient majeur : freiner pour longtemps le gigantesque travail de recherche qui avait été entrepris plusieurs années auparavant et qui se développait d’une manière si encourageante. Bref, il avait choisi de céder au Champion ; un choix risqué, mais qui tenait compte d’un point important — les pertes occasionnées à la succursale de la Banque nationale pourraient aisément être réparées et indemnisées en or pur.

La petite expédition à la Banque nationale se déroula comme prévu, et le Champion disparut du paysage. Mais ce répit fut de courte durée : un mois plus tard, il surgit à nouveau de l’ombre. Cette fois-ci, il était question d’un fourgon blindé rempli d’or. Mais dans l’intervalle la situation s’était radicalement modifiée. Le Champion, qui était une crapule intelligente, présenta à sa malheureuse victime un témoignage signé de huit témoins et retirant à Moses toute possibilité d’alibi ; à cela il joignait un film tourné pendant le hold-up — et où ne figuraient pas seulement les trois ou quatre gangsters que l’appât d’honoraires considérables avait attirés devant la caméra, malgré la prison en perspective ; où surtout l’on voyait très bien Olga avec le coffre sous le bras, et Moses en personne, occupé à manipuler un des appareils de sa panoplie (un « générateur-briseur »). Désormais, si Moses refusait de se plier aux exigences du Champion, il aurait devant lui autre chose qu’un scandale de publications à quatre sous. Devant lui béait la menace d’une enquête judiciaire en bonne et due forme. Et cela signifiait la révélation au public de ses secrets, et donc un contact prématuré, dans des conditions on ne peut plus inégales pour lui, désavantageuses à un point monstrueux. Ainsi que la plupart des victimes d’un chantage, lorsqu’il avait cédé la première fois, il n’avait pas prévu qu’il serait ensuite serré à la gorge sans possibilité d’en réchapper.

Une situation abominable. S’il refusait, le pire crime à l’égard des siens serait consommé. S’il acceptait… Accepter ne changerait rien, parce que maintenant il comprenait sans ambiguïté quel genre de main de fer s’était refermée autour de son cou. Quant à changer de ville, ou même s’enfuir dans un autre pays, cela n’avait guère de sens : de toute évidence, la main du Champion non seulement était une main de fer, mais en plus elle était capable de le suivre au bout du monde et de le retrouver. Quitter la Terre en catastrophe était également impossible : la mise au point d’une procédure de transfert exigeait dix à douze jours terrestres. Il prit donc contact avec les siens et réclama une évacuation dans les plus brefs délais. Et il avait été obligé d’accomplir un deuxième forfait — ainsi sa dette s’était accrue, elle se montait désormais à trois cent trente-cinq kilogrammes d’or de plus ; le prix à payer pour ce délai qu’il n’avait pas pu réduire. Lorsque le moment du départ avait été proche, il s’était enfui, il avait trompé les espions du Champion en leur donnant à surveiller un double de lui-même. Il savait qu’une traque serait organisée contre lui, il savait que des individus du genre Heenkus renifleraient sa piste tôt ou tard. Mais il avait espéré que son avance serait suffisante…

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