Robert Wilson - Les Chronolithes

Здесь есть возможность читать онлайн «Robert Wilson - Les Chronolithes» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 2003, ISBN: 2003, Издательство: Denoël, Жанр: Фантастика и фэнтези, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Les Chronolithes: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Les Chronolithes»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Scott Warden était là à Chumphon, Thaïlande, quand le premier chronolithe est apparu : un obélisque de plus de cent mètres de haut, d’un bleu impossible, gelant un paysage de jungle dévasté ; un monument commémorant une victoire, celle du seigneur de la guerre Kuin, victoire qui n’aura lieu que dans vingt ans et trois mois. Mais qui est Kuin ? Un tyran, le sauveur d’une humanité à la dérive, un extraterrestre aux traits indubitablement asiatiques, un futur dirigeant chinois, une rumeur qui, grâce à la turbulence Tau, deviendra réalité ? Et que sont réellement ces chronolithes qui ravagent le monde ? C’est à toutes ces questions que Scott et son ancien professeur de physique, Sulamith Chopra, devront répondre, non sans avoir à parcourir le globe, de Chumphon à Jérusalem, du Mexique au Wyoming.
Après
, voici le second roman de Robert Charles Wilson dans la collection Lunes d’encre, un thriller temporel comme vous n’en jamais lu, qui a valu à son auteur une nomination méritée au prestigieux prix Hugo.

Les Chronolithes — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Les Chronolithes», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Je n’ai pas discuté. Je lui ai montré où j’avais posé le pistolet et me suis étendu sur la banquette arrière. La couverture avait gardé une partie de la chaleur corporelle d’Ashlee. J’ai fermé les yeux et me suis endormi aussitôt.

« Scott ? »

Elle m’a secoué sans brutalité mais de manière insistante.

« Scott ! »

Je me suis redressé. Ashlee, penchée par-dessus le siège conducteur, me secouait par l’épaule. « Il y a quelqu’un dehors, a-t-elle murmuré. Écoute ! »

Elle s’est retournée vers l’avant et s’est baissée pour garder sa tête hors de vue. L’obscurité n’était pas totale. Une demi-lune avait fait son apparition. Il y a eu un long moment de silence absolu. Puis, pas très loin, le hurlement terrifié d’une femme, suivi d’un rire étouffé.

« Ashlee…, ai-je dit.

— Ils sont arrivés il y a une minute. En voiture, par la route. Ils se sont garés et arrêtés, et il y a eu un peu de, euh, chahut. Ensuite… je n’ai pas bien vu jusqu’à ce que j’oriente le rétroviseur extérieur, et même là il y avait un arbre au milieu, mais on aurait dit que quelqu’un tombait de la voiture et se mettait à courir dans le champ. Une femme, je crois. Puis deux types l’ont poursuivie. »

J’ai étudié la situation. « Quelle heure est-il ?

— À peine quatre heures.

— Donne-moi le pistolet, Ash. »

Elle a semblé réticente. « Qu’est-ce qu’on va faire ?

— Je vais prendre le pistolet et sortir de la camionnette. Toi, à mon signal, tu allumeras les phares et tu lanceras le moteur. J’essaierai de rester en vue.

— Et s’il t’arrive quelque chose ?

— Alors tu fuis aussi vite que possible. S’il m’arrive quoi que ce soit, ils auront le flingue. Alors ne reste pas dans les parages, Ash, d’accord ?

— Mais je fuis où ? »

Bonne question. Fallait-il aller à Portillo ? Retourner aux camps humanitaires, au barrage routier ? Je ne savais pas trop quoi lui répondre.

Mais dehors la femme a hurlé à nouveau, et je n’ai pu m’empêcher de penser que cela pourrait être Kaitlin. La voix ne ressemblait pas à celle de Kait. Mais je ne l’avais plus entendue hurler depuis sa petite enfance.

J’ai assuré à Ash que je me montrerais prudent, mais que s’il se passait quoi que ce soit, l’important était qu’elle parte – par exemple qu’elle aille cacher la camionnette plus près de la ville pour guetter le retour de Hitch au matin.

Je suis sorti du véhicule et j’ai refermé la portière tout doucement derrière moi. Je me suis éloigné de quelques mètres avant de faire signe à Ash d’actionner la commande des phares.

Ils ont percé la nuit étoilée comme des projecteurs militaires, et le moteur a rompu le silence d’un rugissement de fauve enroué. À moins de dix mètres de moi, la femme et ses deux agresseurs se sont figés dans les faisceaux aveuglants des phares.

Trois jeunes, peut-être de l’âge d’Adam. Les hommes avaient entrepris un rapport sexuel forcé avec la femme allongée sur le dos dans l’herbe. L’un lui clouait les épaules au sol et l’autre lui écartait les jambes. Elle détournait son visage de la lumière, tandis qu’eux dressaient la tête, comme des chiens de prairie ayant repéré un prédateur.

Ils ne semblaient pas armés, ce qui a fait prendre un poids presque vertigineux au pistolet dans ma main.

J’ai levé l’arme vers leurs visages stupéfaits. Je leur aurais ordonné – comme je l’avais prévu – de s’éloigner d’elle si mon doigt, en se crispant de nervosité sur la détente, n’avait fait partir le coup malgré moi.

J’ai failli en lâcher le pistolet. J’ignore où la balle a abouti… en tout cas, elle n’a touché personne. Mais le coup de feu les a très efficacement effrayés. À moitié aveuglé par l’éclair de la déflagration, j’ai quand même pu suivre des yeux les candidats violeurs qui se ruaient vers leur voiture. Je me suis demandé si je devais tirer une nouvelle fois, mais j’avais peur de ce qui pourrait arriver, que je veuille tirer ou non. (Hitch m’a expliqué plus tard que l’arme avait été modifiée pour en rendre la détente plus sensible et avait sans doute servi dans des crimes avant que nous ne nous la procurions.)

Les deux hommes ont bondi dans leur automobile avec une étonnante économie de mouvements. S’ils y avaient gardé des armes, j’aurais pu me retrouver en mauvaise posture – j’y ai pensé un peu tard –, mais soit ils n’en avaient pas, soit ils ne s’en sont pas servis. Ils ont démarré en trombe vers Portillo, en projetant du gravier sur les poulaillers.

Il ne restait plus que la fille.

Je me suis tourné vers elle en prenant bien soin, cette fois, de garder le pistolet pointé vers le sol. Mon poignet droit se ressentait encore du recul inattendu.

Déjà la fille s’était levée et reboutonnait son Levi’s déchiré dans l’éclat des phares. Elle m’a regardé avec une expression que je n’ai pas tout à fait réussi à déchiffrer – une grande part de peur, je crois, mais il y avait aussi de la honte. Jeune, le visage sale et maculé de larmes, elle était mince à en sembler anorexique et une longue éraflure en cours de coagulation parcourait son sein gauche.

Je me suis raclé la gorge pour lui annoncer : « Ils sont partis… Vous êtes en sécurité, maintenant. »

Peut-être ne parlait-elle pas anglais. Il est plus probable qu’elle ne m’a pas cru. Elle a fait volte-face et est partie en courant dans les hautes herbes qui longeaient la route, exactement comme fuirait un animal effarouché.

J’ai avancé de deux ou trois pas mais ne l’ai pas suivie. La nuit était trop sombre, et je ne voulais pas laisser Ashlee seule.

J’ai espéré que la fille s’en tirerait, même si cela paraissait très peu probable.

Après cela, il n’était plus question de dormir. J’ai rejoint Ashlee à l’avant et nous sommes restés assis côte à côte, l’esprit en alerte et gorgés d’adrénaline. Ash a glissé entre ses lèvres une cigarette qu’elle a allumée à un minuscule briquet à gaz. Nous n’avons pas parlé de l’agression dont nous avions été témoins, mais un peu plus tard, alors qu’à l’est un vague bleu apparaissait dans le ciel, Ashlee m’a dit : « Il ne faut pas que tu lui demandes. À Kaitlin, je veux dire.

— Ne pas lui demander quoi ? » Mais la question était stupide.

« Tu n’as probablement pas besoin de mes conseils. Je ne suis pas vraiment un parent modèle ou quoi que ce soit. Mais quand tu récupéreras Kaitlin, ne l’interroge pas. Peut-être qu’elle te parlera, peut-être pas, mais laisse-la décider d’elle-même.

— Si elle a besoin d’aide…

— Si elle a besoin d’aide, elle te le dira. »

Je n’ai pas poursuivi la discussion. Je refusais de m’interroger sur ce qui avait pu ou non arriver à Kait. Ashlee avait dit ce qu’elle avait à dire et elle s’est retournée vers la vitre, me laissant me demander ce qui l’avait poussée à me donner ce conseil, ce qu’elle-même avait autrefois pu subir qu’elle refusait d’avouer.

Nous avons somnolé tandis que le soleil entreprenait de réchauffer le monde. Un peu plus tard, le tapotement de Hitch sur la vitre nous a réveillés en sursaut. Ash a tendu la main vers le pistolet mais j’ai intercepté son poignet.

J’ai baissé la fenêtre.

« Impressionnante, cette façon de monter la garde, a-t-il dit. J’aurais pu vous tuer tous les deux.

— Tu les as retrouvés ?

— Kaitlin est là. Adam aussi. Vous n’auriez pas à manger pour moi ? On a pas mal de boulot devant nous. »

16

Nous avons pénétré au ralenti dans le village de Portillo, en insinuant la camionnette entre les piétons sur l’unique file laissée libre par les véhicules hadjis garés ou abandonnés. Dans la lumière matinale, la route principale était aussi bondée que l’allée centrale d’une fête foraine, à laquelle elle ressemblait, même si la nuit avait gommé tout enthousiasme dans la foule. Les pèlerins erraient, l’air perdu, ou dormaient dans des sacs de couchage sous les auvents en loques de la ville, plus en sécurité en plein jour que dans l’obscurité. Bidons en plastique jetés sur les épaules, des vendeurs d’eau parcouraient la foule. On avait déployé bannières et symboles kuinistes aux fenêtres supérieures des immeubles. Les installations sanitaires locales avaient été submergées et les feuillées répandaient partout une odeur affreuse. La plupart des gens étaient arrivés au cours des trois derniers jours, nous a appris Hitch, mais déjà des cas de dysenterie se déclaraient aux tentes de secours.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Les Chronolithes»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Les Chronolithes» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


libcat.ru: книга без обложки
Robert Wilson
Robert Wilson - Mysterium
Robert Wilson
Robert Silverberg - Les temps parallèles
Robert Silverberg
Robert Wilson - Julian Comstock
Robert Wilson
Robert Wilson - Chronos
Robert Wilson
Robert Wilson - Die Chronolithen
Robert Wilson
Robert Wilson - Los cronolitos
Robert Wilson
Robert Wilson - The Harvest
Robert Wilson
Robert Wilson - The Chronoliths
Robert Wilson
Отзывы о книге «Les Chronolithes»

Обсуждение, отзывы о книге «Les Chronolithes» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x