Robert Wilson - Blind Lake

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Blind Lake: краткое содержание, описание и аннотация

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Utilisant une technologie quantique qu’ils ne comprennent pas totalement, les scientifiques des complexes de Crossbank et Blind Lake observent des planètes extraterrestres distantes de la Terre de plusieurs dizaines d’années-lumière. À Blind Lake, Minnesota, Marguerite Hauser s’intéresse tout particulièrement à un extraterrestre qu’elle appelle « le Sujet », mais que tout le monde surnomme « le homard », à cause de sa morphologie. Et voilà qu’un jour, personne ne sait pourquoi, le Sujet entreprend un pèlerinage qui pourrait bien lui être fatal. Au même moment, l’armée américaine boucle Blind Lake et instaure une quarantaine qui tourne à la tragédie quand un couple qui tentait de s’échapper en voiture est massacré par des drones de combat. Que se passe-t-il à Blind Lake ?

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Ça pourrait se terminer n’importe quand.

Ray approcha son visage tout près du sien. Son haleine avait une odeur d’acétone. Elle essaya de se détourner, mais il ne la laissa pas faire.

« On pourrait tous être morts dans un mois. On pourrait tous être morts demain. Dans une telle situation, pourquoi devrais-je te laisser négliger Tess au profit de cette créature bizarre sur l’écran, ou pire, de ton nouveau petit ami ?

— De quoi tu parles ? » demanda-t-elle en poussant de la mâchoire contre ses doigts. Il semblait en effet savoir quelque chose. Détenir un secret. Ray avait toujours aimé savoir quelque chose que Marguerite ignorait. Presque autant qu’il détestait avoir tort.

Une dernière fois, presque pour la forme, il poussa Marguerite, lui plaquant à nouveau les épaules au mur de plâtre. « T’es vraiment qu’une pauvre naïve », dit-il alors en reculant.

Il ne vit pas l’imposante silhouette de Chris Carmody déboucher des escaliers et approcher dans le couloir. Marguerite, elle, l’aperçut, mais elle détourna aussitôt les yeux pour ne pas donner l’alerte à son ex-mari. Laissons faire. Pour un homme de sa taille, Chris faisait très peu de bruit.

Se plaçant entre eux, il poussa sans ménagement un Ray stupéfait contre le mur opposé. Marguerite était terrifiée – une véritable violence masculine flottait, une odeur, une puanteur de vestiaire – mais en son for intérieur, elle fut ravie de voir l’expression venimeuse de Ray revenir à un « Oh ! » incrédule. Elle avait voulu voir cela sur son visage pendant de nombreuses années de sécheresse. C’était enivrant.

« Venez-vous, martela Ray lorsqu’il eut jaugé la situation, venez-vous juste de foutre vos putains de mains sur moi ?

— Je ne sais pas, répondit Chris. Venez-vous juste d’entrer par effraction ? »

Maintenant, se dit Marguerite, soit ils vont se battre, soit l’un des deux va céder. Ray se défendit bien. Il se gonfla comme un coq nain. « Mêlez-vous de vos affaires ! » Mais il parlait, il ne se battait pas. « Je n’ai pas besoin de passer par vous pour m’occuper de ma femme, bordel ! Non mais vous savez qui je suis ?

— Allons, Ray, dit Chris d’un ton calme. Quittez cette maison, d’accord ? »

C’était quelque chose qu’elle n’avait jamais vu chez Chris jusqu’ici. De la colère, de la vraie colère, pas la grimace de pisse-vinaigre de Ray. Il avait l’air d’un homme prêt à se livrer à une tâche déplaisante avec ses poings. Elle tendit la main et la posa sur son bras. « Chris… »

Ray profita de l’occasion, comme elle s’en était doutée. Il recula, leva les mains et entreprit une retraite tout à fait typique de lui. « Oh, allez. Je ne veux pas jouer à des jeux de macho. J’ai dit ce que j’étais venu dire. »

Il tourna le dos et s’éloigna – les genoux tremblant un peu, crut voir Marguerite.

Une fois débarrassée de Ray, et après s’être assurée, par un coup d’œil depuis la fenêtre de la chambre de Tessa, du départ de son horrible petite voiture noire, Marguerite ressentit non de la colère ou de la peur, mais de l’embarras. Comme si Chris avait assisté à une partie honteuse de sa vie. « Je ne voulais pas que tu voies ça.

— J’en ai eu assez d’attendre.

— Je veux dire, merci, mais…

— Tu n’as pas à me remercier et tu n’as pas à t’excuser. »

Elle hocha la tête. Son cœur battait encore à cent à l’heure.

« Descendons à la cuisine », dit-elle. Car cela allait être une de ces longues nuits blanches gorgées d’adrénaline. Peut-être avait-elle pris cette habitude de son père, mais où passer une nuit comme celle-ci ailleurs que dans la cuisine ? À faire du thé et du pain grillé en essayant de remettre un semblant d’ordre dans sa vie.

Ray avait eu quelques paroles dérangeantes, qui donnaient beaucoup à réfléchir, et elle ne voulait pas se mettre davantage dans rembarras en craquant devant Chris. Aussi l’amena-t-elle dans la cuisine où elle le fit s’asseoir pendant qu’elle mettait la bouilloire à chauffer. Chris gardait le silence… en fait, il semblait même un peu triste.

« C’était toujours comme ça, demanda-t-il ? Avec Ray ?

— Pas aussi mauvais. Pas toujours. Surtout au début. »

Comment expliquer que ce qu’elle avait par erreur pris pour de l’amour s’était si vite transformé en aversion ? Sa main lui cuisait toujours de l’avoir giflé.

« Ray est plutôt bon acteur. Il peut se montrer charmant, quand il veut.

— J’imagine qu’il supporte mal la pression. »

Elle sourit. « Il faut croire. Tu as entendu tout ce qu’il a dit là-haut ? »

Chris secoua la tête.

« Il a dit qu’il ne rendrait pas Tess.

— Tu crois qu’il parlait sérieusement ? demanda-t-il.

— En temps ordinaire, je répondrais non. Mais en temps ordinaire, il n’oserait pas me menacer de la sorte. Il ne viendrait pas ici. Dans le monde réel, Ray respecte assez bien les limites légales. Ne serait-ce que pour éviter de se rendre vulnérable. Là-haut, il parlait comme quelqu’un qui n’a rien à perdre. Il parlait de la quarantaine. Il disait qu’on pourrait tous être morts dans une semaine.

— Tu crois qu’il sait quelque chose ?

— Soit il sait quelque chose, soit il veut que je le croie. Tout ce que je peux dire est qu’il ne ferait pas le malin avec notre accord sur la garde de Tessa s’il pensait que je pourrais disposer d’un recours légal. Je veux dire, que je pourrais en disposer un jour ou l’autre. »

Chris y réfléchit un long moment en silence. La bouilloire siffla. Marguerite se concentra sur la préparation du thé, rituel apaisant, deux sachets, une cuillerée de lait dans sa tasse, rien dans celle de Chris.

« J’imagine que je ne me suis jamais autorisée à y penser, dit-elle. Je veux croire qu’un jour prochain, ils rouvriront les portes et restaureront les canaux de données, et que quelqu’un en uniforme nous présentera à tous ses excuses en nous remerciant pour notre patience et en nous suppliant de ne pas intenter de procès. Mais cela pourrait se terminer d’une autre manière, j’imagine. » D’une manière mortelle. Et bien entendu, n’importe quand. « Pourquoi nous feraient-ils ça, Chris ? Il n’y a rien de dangereux, ici. Rien n’a changé depuis la veille du blocus. De quoi ont-ils peur ? »

Il eut un sourire pincé.

« La blague.

— Quelle blague ?

— Un vieux numéro – j’ai oublié où je l’ai vu. Ça se passe pendant la Deuxième Guerre mondiale, les Britanniques ont trouvé l’arme ultime. Une blague si marrante que tu meurs de rire en l’entendant. La blague est traduite mot à mot en allemand phonétique. Les soldats sur le front la crient avec des porte-voix, et les troupes nazies tombent raides mortes dans les tranchées.

— D’accord… Et ?

— C’est le premier virus informationnel. Une idée ou une image capable de rendre quelqu’un fou. Peut-être est-ce de cela dont le monde a peur.

— C’est une idée stupide, et elle a été écartée il y a dix ans au cours des auditions sénatoriales.

— Mais suppose que ça se soit produit à Crossbank, ou qu’il se soit produit à Crossbank quelque chose qui y ressemble.

— Crossbank ne regarde pas la même planète. Et en supposant qu’ils aient trouvé quelque chose de potentiellement dangereux, en quoi cela devrait-il nous affecter ?

— En rien, sauf si le problème s’est produit dans les O/BEC. C’est la seule chose que nous ayons vraiment en commun avec Crossbank : le matériel.

— D’accord, mais ça reste ridiculement conjectural. On n’a pas la moindre preuve qu’il se soit produit un problème à Crossbank. »

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