Robert Wilson - Blind Lake

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Blind Lake: краткое содержание, описание и аннотация

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Utilisant une technologie quantique qu’ils ne comprennent pas totalement, les scientifiques des complexes de Crossbank et Blind Lake observent des planètes extraterrestres distantes de la Terre de plusieurs dizaines d’années-lumière. À Blind Lake, Minnesota, Marguerite Hauser s’intéresse tout particulièrement à un extraterrestre qu’elle appelle « le Sujet », mais que tout le monde surnomme « le homard », à cause de sa morphologie. Et voilà qu’un jour, personne ne sait pourquoi, le Sujet entreprend un pèlerinage qui pourrait bien lui être fatal. Au même moment, l’armée américaine boucle Blind Lake et instaure une quarantaine qui tourne à la tragédie quand un couple qui tentait de s’échapper en voiture est massacré par des drones de combat. Que se passe-t-il à Blind Lake ?

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Marguerite ne comprenait pas comment un homme en apparence aussi convenable que Chris Carmody pouvait manquer à ce point de confiance en lui, alors que des salauds patentés tels que Ray se baladaient dans l’éclat de leur propre et sinistre vertu. Un vers d’un poème étudié au lycée lui revint en mémoire : Les meilleurs ne croient plus en rien, et les pires s’emplissent d’une véhémence passionnée…

Chris se gara dans le parking presque vide de la clinique. Le solstice étant passé, les jours rallongeaient à nouveau, mais on n’était encore qu’en février et déjà le soleil délavé effleurait l’horizon. Il prit la main de Marguerite en se dirigeant vers la porte de l’établissement.

Ne trouvant personne à la réception, Chris sonna et une infirmière apparut un instant plus tard. Je la connais, réalisa Marguerite. Cette femme potelée et animée vêtue de blanc médical était la mère d’Amanda Bleiler et elle la voyait souvent les matins de semaine en déposant Tess au collège. Elle la connaissait assez pour lui faire bonjour de la main. Comment s’appelait-elle, déjà ? Roberta ? Rosetta :

« Marguerite, fit la femme en la reconnaissant. Et vous devez être Chris Carmody. » Chris avait prévenu de sa visite.

« Rosalie », dit Marguerite, le prénom lui revenant d’un coup en tête juste avant de le prononcer. « Comment va Amanda ?

— Assez bien, malgré tout. Malgré le blocus, voulait-elle dire. Malgré la présence de cadavres sous la neige à l’extérieur de la clôture.

Rosalie se tourna vers Chris : « Si vous voulez rendre visite à M. Sandoval, pas de problème, je m’en suis assurée auprès du Dr Goldhar, mais n’en attendez pas grand-chose, d’accord ? Et la visite devra être rapide. Pas plus de quelques minutes, OK ? »

Rosalie les guida par un escalier jusqu’au premier étage de la clinique, où trois petites chambres équipées d’appareils de réanimation rudimentaires ponctuaient un alignement de bureaux et de salles de réunion.

Quelques années auparavant, le pilote n’aurait pas survécu à ses blessures. Rosalie leur expliqua qu’il avait été brûlé au troisième degré sur une grande partie du corps et qu’il avait inhalé assez de fumée et d’air brûlant pour endommager gravement ses poumons. La clinique avait pratiqué un pontage alvéolaire et enduit ses sacs pulmonaires de gel pour en accélérer la guérison. Quant à sa peau…

Eh bien, se dit Marguerite, il a l’air d’un spectre, allongé comme cela dans un lit blanc d’une chambre blanche avec de la peau artificielle d’un blanc d’ivoire étalée sur le visage comme des Kleenex détrempés. Mais un tel traitement se trouvait presque à la pointe du progrès. Rosalie leur apprit qu’en moins d’un mois, il retrouverait presque un air normal. Presque la tête qu’il avait avant le crash.

Sa blessure la plus grave était un coup a la tête qui, sans la lui fendre tout à fait, avait provoqué à l’intérieur du crâne un saignement difficile à traiter ou corriger. Nous avons fait tout notre possible, lui assura Rosalie. Le Dr Goldhar est vraiment un médecin exceptionnel, considérant que nous disposons d’un équipement moins complet qu’un hôpital. Mais le pronostic est incertain. M. Sandoval peut se réveiller ou pas. »

M. Sandoval releva Marguerite, en essayant de prendre la mesure de l’homme sous les appareils médicaux. À priori, quelqu’un d’un certain âge. Un ventre généreux qui soulevait les draps. Des cheveux poivre et sel aux endroits ou ils n’avaient pas été carbonisés.

« Vous l’appelez M. Sandoval ?, s’étonna Chris.

— C’est son nom. Adam Sandoval.

— Il n’a pas repris conscience depuis son admission. Comment connaissez-vous son nom ?

— Eh bien… » Elle eut l’air inquiète. « Le Dr Goldhar a dit de ne pas trop divulguer cette information, mais vous lui avez sauvé la vie, pas vrai ? C’était vraiment courageux. »

L’histoire avait été diffusée sur Télé Blind Lake, ce qui avait horrifié Chris. Malgré son refus de se faire interviewer, sa réputation y avait énormément gagné – Marguerite aurait pensé que cela ne pouvait pas lui faire de mal. Mais peut-être qu’en tant que journaliste Chris se sentait mal à l’aise de se retrouver l’objet d’un événement médiatique, même de petite échelle.

« Quelle information ? demanda Chris.

— Il avait un portefeuille et un bout de sac à dos sur lui. En grande partie brûlés, mais on en a sauvé assez pour lire son identité. »

Chris demanda – et Marguerite crut déceler un peu de tension dans sa voix : « Serait-il possible de voir ses affaires ?

— Eh bien, je ne crois pas… Je veux dire, je devrais sans doute en parler d’abord au Dr Goldhar. Tout ça finira un jour ou l’autre comme preuve pour la police ou quelque chose dans ce genre, non ?

— Je ne toucherai à rien. Juste un coup d’œil.

— Je me porte garante de Chris, ajouta Marguerite. C’est un type bien.

— Eh bien… juste un tout petit coup d’œil, peut-être. Je veux dire, bon, vous n’êtes pas des terroristes ni rien, après tout. » Elle fixa Chris d’un regard sombre. « Ne me mettez pas dans de mauvais draps, je ne vous demande rien d’autre. »

Chris resta encore un peu avec le pilote. Il murmura quelque chose que Marguerite ne put entendre. Une question, une excuse, une prière.

Puis ils laissèrent Adam Sandoval, dont la poitrine se soulevait et s’abaissait au rythme d’une tranquillité étrange de son respirateur, et suivirent Rosalie au bout du couloir, où elle ouvrit la porte d’une petite pièce grâce à une clé fixée à un anneau qu’elle portait accroché à la ceinture. La pièce servait de réserve à diverses fournitures médicales – boîtes de fil chirurgical de différents diamètres, sérum salé, bandages et gaze, antiseptiques en flacons bruns – et, sur un bureau dépliable, un sachet en plastique renfermant les affaires de Sandoval. Rosalie ouvrit le sachet avec précaution et obligea Chris à enfiler des gants chirurgicaux jetables avant de le laisser toucher au contenu. « Pour éviter les empreintes digitales ou je ne sais quoi. » Elle semblait regretter d’avoir accepté.

Chris sortit le portefeuille de Sandoval, carbonisé, et ce qu’on avait pu en récupérer : sa carte de paiement, fondue au-delà de toute utilité, un disque d’identité avec ses références numériques, lui aussi brûlé mais sur lequel on pouvait lire le nom ADAM W. SANDOVAL, sa licence de pilote, une photographie aux trois quarts intacte d’une quinquagénaire au large et agréable sourire, un reçu d’un magasin d’ameublement Pottery Barn à Flint Creek, dans le Colorado, et un bon de réduction de dix dollars valable dans une grande chaîne de magasins de bricolage et de décoration, mais expiré depuis six mois. Si M. Sandoval est un terroriste, se dit Marguerite, il ne peut qu’appartenir à l’espèce locale.

« Faites attention, s’il vous plaît », dit Rosalie, et ses joues rougirent.

Les articles retrouvés dans le sac à dos brûlé étaient encore moins nombreux. Chris les passa rapidement en revue ; un fragment de livre électronique, un stylo en plastique noirci et une poignée de pages volantes incomplètes qui avaient appartenu à un magazine papier.

« Quelqu’un d’autre a vu tout ça ? demanda Chris.

— Juste le Dr Goldhar. J’ai pensé qu’il faudrait peut-être en parler à Ray Scutter ou à quelqu’un de l’Administration. Le Dr Goldhar n’a pas voulu. Il a dit que ce n’était pas la peine d’embêter Ray avec ça.

— Le Dr Goldhar est un sage », affirma Chris.

L’air de plus en plus coupable, Rosalie alla jeter un nouveau coup d’œil dans le couloir. Chris lui tournait le dos, aussi ne vit-elle pas – mais cela n’échappa pas à Marguerite – Chris prendre une des pages de magazine et la glisser sous sa veste.

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