Robert Wilson - Blind Lake

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Blind Lake: краткое содержание, описание и аннотация

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Utilisant une technologie quantique qu’ils ne comprennent pas totalement, les scientifiques des complexes de Crossbank et Blind Lake observent des planètes extraterrestres distantes de la Terre de plusieurs dizaines d’années-lumière. À Blind Lake, Minnesota, Marguerite Hauser s’intéresse tout particulièrement à un extraterrestre qu’elle appelle « le Sujet », mais que tout le monde surnomme « le homard », à cause de sa morphologie. Et voilà qu’un jour, personne ne sait pourquoi, le Sujet entreprend un pèlerinage qui pourrait bien lui être fatal. Au même moment, l’armée américaine boucle Blind Lake et instaure une quarantaine qui tourne à la tragédie quand un couple qui tentait de s’échapper en voiture est massacré par des drones de combat. Que se passe-t-il à Blind Lake ?

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Le Sujet s’arrêta soudain et se retourna, comme surpris. Charlie se retrouva à plonger le regard dans les yeux du Sujet, dans ses yeux vides en boules de billard blanches. Oh merde !

Il ouvrit lui-même les yeux et s’écarta du verre. Là, dans la galerie O/BEC. En sécurité. Il cligna les paupières pour chasser ce qui ne pouvait avoir été qu’un rêve.

« Vous allez bien ? »

À nouveau surpris, Charlie se retourna et vit une fillette debout derrière lui. Elle portait une parka boutonnée de travers et un des coins du col pointait devant son menton. Elle s’entortillait une mèche de ses cheveux bruns et bouclés autour du doigt.

Il lui sembla la connaître. « Tu es la fille de Marguerite Hauser, non ? »

La fillette fronça les sourcils, puis hocha la tête.

La première idée de Charlie fut d’appeler la Sécurité, mais la fille – il se souvint qu’elle s’appelait Tess – paraissait timide et il préférait éviter de l’effrayer. Aussi demanda-t-il : « Ta maman est là ? Ou ton papa ? »

Elle secoua la tête.

« Non ? Qui t’a fait entrer ?

— Personne.

— Tu as un laissez-passer ?

— Non.

— Les gardes ne t’ont pas empêchée d’entrer ?

— Je suis entrée quand personne ne regardait.

— Bien joué. » En réalité, cela aurait dû être impossible. Elle se tenait pourtant devant lui, les yeux écarquillés et de route évidence peu sûre d’elle. « Tu cherches quelqu’un ?

— Pas vraiment.

— Qu’est-ce que tu viens faire là, alors, Tess ?

— Je voulais voir ça. » Elle fit un geste en direction de l’ensemble O/BEC.

Un long moment, il craignit qu’elle lui demande comment cela marchait.

« Tu sais, dit-il, tu n’es vraiment pas censée te promener dans le coin toute seule. Si on allait dans mon bureau, que je passe un coup de fil à ta maman ?

— À ma maman ?

— Ouais, à ta maman. »

La fillette sembla y réfléchir.

« D’accord », dit-elle.

Charlie dénicha quelques brochures sur papier glacé et les donna à Tess pour qu’elle les regarde pendant qu’il sonnait le serveur de poche de Marguerite. Celle-ci fut manifestement surprise de son appel et sa première question porta sur le Sujet : il s’était passé quelque chose d’intéressant ?

Tout dépend de la manière dont on voit les choses, se dit Charlie. Il n’arrivait pas à se sortir de la tête ce rêve sur le Sujet. Yeux dans les yeux. Cela avait semblé ridiculement réel.

Mais il ne lui en parla pas. « Sans vouloir t’inquiéter, Marguerite, ta fille est ici.

— Tess ? Ici ? Où ça, ici ?

— À l’Œil.

— Elle a école, à cette heure. Qu’est-ce qu’elle fiche là-bas ?

— Pas grand-chose, en fait, mais elle a réussi à entrer au nez et à la barbe des gardes et à descendre dans la galerie O/BEC.

— Tu te fous de moi.

— J’aimerais bien.

— Comment est-ce possible ?

— Bonne question.

— Donc… elle s’est mise dans de sales draps, Charlie ?

— Elle est là dans mon bureau, et je ne vois pas l’intérêt d’en faire toute une histoire. Mais tu voudrais peut-être passer la prendre.

— Donne-moi dix minutes », dit Marguerite.

Tess se laissa raccompagner par Charlie jusqu’au parking. Elle n’avait pas l’air de vouloir parler, et encore moins d’expliquer de quelle manière elle avait pénétré dans le complexe. Peu après, sa mère arriva à toute allure sur le parking visiteurs et Tess grimpa avec gratitude à l’arrière.

« Il faut qu’on en parle ? demanda Marguerite.

— Peut-être plus tard. »

En revenant dans son bureau, il reçut un appel prioritaire de Tabby Menkowitz, de la Sécurité. « Salut Charlie, dit-elle. Comment se porte Boomer, en ce moment ?

— Il se fait vieux mais la santé va. Qu’est-ce qu’il se passe, Tab ?

— Eh bien, mon logiciel de détection des personnes inconnues m’a sorti une grosse alerte. Quand j’ai vérifié les caméras, je t’ai vu escorter une petite fille hors du bâtiment.

— C’est la gamine d’une chef d’équipe. Elle séchait l’école et avait envie d’en savoir plus sur l’Allée.

— Tu t’es débrouillé comment pour la faire entrer ? Tu l’as mise dans un sac à dos ? Parce qu’on l’a repérée quand elle partait, mais pas quand elle arrivait.

— Ouais, ça m’a intrigué aussi. Elle a juste dit qu’elle était entrée pendant que personne ne regardait.

— Nos caméras de sécurité couvrent tout le périmètre du complexe, Charlie. Elles regardent tout le temps.

— Alors c’est un mystère, j’imagine, Inutile de paniquer à ce sujet, si ?

— Ce n’est pas la même chose que si quelqu’un quittait la ville, mais j’aimerais vraiment beaucoup savoir où elle a trouvé un point faible. C’est une information primordiale.

— Tabby, on est en état de siège… Ça peut sûrement attendre que les gros problèmes soient résolus.

— Mais c’est un gros problème. Tu me demandes de laisser tomber ?

— Je te dis juste que c’est une gamine de onze ans. Étudie le problème si tu veux, mais ne l’embringuons pas dans une enquête officielle.

— Tu l’as trouvée en bas dans la galerie ?

— Elle s’est approchée de moi sans bruit.

— Ça va vraiment loin, Charlie. C’est un gros trou.

— Ouais, je sais. »

Tabby garda le silence. Charlie laissa ce silence jouer et Tabby faire le pas suivant. « Tu connais cette fille ? demanda-t-elle.

— Je connais sa maman. Tu veux une autre donnée ? C’est la fille de Ray Scutter.

— Y a-t-il encore autre chose que tu saches ? Je te pose la question à toi parce que c’est toi qui l’as fait sortir du bâtiment sans m’en avertir.

— Ouais, désolé, j’ai été pris de court, en quelque sorte. Vraiment, je n’en sais pas plus.

— Oui oui.

— Promis.

— Oui oui. Tu comprends, je suis obligée d’étudier le problème.

— Ouais, bien sûr.

— Mais j’imagine que je n’ai pas besoin de traiter tout de suite la paperasserie.

— Merci, Tabby.

— Il n’y a absolument rien dont tu doives me remercier. Promis.

— Je dirai bonjour de ta part à Boomer.

— Donne-lui plutôt une pastille à la menthe. À ce barbecue, l’été dernier, son haleine dégoûtait tout le monde. » Elle raccrocha sans prendre congé.

Une fois seul, Charlie s’autorisa enfin à réfléchir aux événements de l’après-midi. À les tourner et retourner dans sa tête. Sauf… Eh bien, que diable s’était-il passé ? Il avait rêvassé dans la galerie O/BEC et la fille s’était pointée. Était-il censé pouvoir trouver une signification à tout ça ?

Il envisagea d’appeler Marguerite après le travail.

En attendant, une autre question le préoccupait. Il n’était pas certain de vouloir connaître la réponse, mais ne pas la connaître le tourmenterait comme une migraine.

Aussi prit-il une grande respiration et appela-t-il son ami Murtaza à Acquisition d’Image. La communication fut établie aussitôt. « Ça a l’air tranquille, chez vous.

— Ouaip, dit Murtaza. Calme plat.

— Tu as le temps de me rendre un petit service ?

— Peut-être. J’ai une pause à 15 heures.

— Ça ne prendra pas longtemps. J’ai juste besoin que tu regardes les images horodatées de la dernière heure, en gros, surtout vers… » Il procéda à une estimation. « Disons, entre midi vingt-cinq et 13 heures.

— Les regarder pour chercher quoi ?

— N’importe quel comportement inhabituel.

— T’as pas de chance. Il se contente de marcher dans la nature. C’est comme regarder de la peinture sécher.

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