Robert Heinlein - Vendredi

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Vendredi: краткое содержание, описание и аннотация

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Un cerveau d'ordinateur, un corps surentraîné à tous les risques, et la beauté en plus : telle est Vendredi. L'agent idéal en ce monde futur, en ce monde de demain.
Et, en effet la voici qui rentre de la planète Ell-Cinq, mission accomplie une fois de plus, et quelle mission ! Félicitations du Grand Patron et droit aux vacances.
Heureuse, Vendredi ? Non, tourmentée comme jamais encore, hantée d'images : le viol atroce qu'elle a subi, les meurtres qu'elle a commis. Vendredi la non-humaine aurait-elle une conscience ?

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— Euh… Mary, je vous en prie, ne me posez pas de question. Laissez-moi. Je me sens nerveuse. Après tout, n’importe qui pourrait surgir.

Elle a esquissé un geste vague, puis a fait mine de se lever.

— C’est tellement mignon que tu sois si timide. Écoute, il me reste un peu d’Omaha Noir. Je le gardais pour une occasion et…

Un éclair immense a zébré le ciel. Une explosion énorme a suivi. On aurait dit que le soleil se levait. Une colonne de débris s’élevait à l’endroit précis où le Myrtle s’était trouvé l’instant d’avant.

— Nom de Dieu !

— Mary, est-ce que vous savez nager ?

— Moi, non ! Pourquoi ?

— Sautez avec moi et je vous tiendrai.

J’ai sauté depuis bâbord et j’ai fait une bonne dizaine de mètres avant de me retourner sur le dos. J’ai vaguement aperçu la tête de Mary Gumm sur le fond sombre du ciel.

Ce fut ma dernière vision avant que le Skip to M’Lou ne s’embrase.

Sur cette partie du cours du Mississippi, les berges sont plutôt escarpées sur la rive est. A l’ouest, il existe des terres hautes aux contours confus. Le dessin du fleuve devient imprécis et il n’est plus fait que de chenaux, de bras morts et de bayous. Il semble en fait couler dans toutes les directions à la fois et il est bien difficile de croire qu’il continue tant bien que mal de rouler vers le sud. A l’heure du crépuscule, il m’avait paru s’orienter nettement à l’ouest. Nous remontions son cours et le Skip se silhouettait sur fond de soleil couchant. Mais, un peu plus tard, j’avais noté que nous allions vers le nord, laissant les derniers feux du soleil sur bâbord.

C’est pour cette raison que j’avais choisi de sauter à bâbord. En touchant l’eau, je n’avais qu’une pensée en tête : m’éloigner aussi vite que possible du bâtiment. Ensuite, j’avais pensé à Mary et tourné la tête pour voir si elle m’avait suivie. J’avais quelques doutes à ce propos : la plupart des humains ont généralement des réflexes beaucoup trop lents. Elle était restée à bord et elle me regardait. C’est alors que la seconde explosion s’est produite. C’était trop tard pour Mary. J’ai ressenti une brève bouffée de chagrin. Mary avait été malhonnête, rusée, mais pas vraiment mauvaise. Et puis, je l’ai chassée de mon souvenir. Parce que j’avais d’autres problèmes, plus immédiats.

D’abord, je devais absolument échapper à la pluie de débris. J’ai plongé et j’ai retenu mon souffle durant près de dix minutes. J’ai été conditionnée pour ça, mais ça ne me plaît pas pour autant, je dois le préciser. Cette fois, j’ai presque failli étouffer.

Il faisait sombre et je ne voyais plus aucun débris alentour.

Il y avait sans doute des survivants dans l’eau mais je n’ai entendu aucun appel et je ne me sentais aucune obligation d’aller à leur secours. Je n’étais d’ailleurs même pas équipée pour ça. Non, si j’avais eu à sauver quelqu’un, c’eût été Mary, mais il n’y avait plus aucun signe d’elle.

Lentement, je me suis mise à nager vers l’ultime trace de soleil couchant. Je l’ai perdue après un instant et j’ai dû me mettre sur le dos pour examiner le ciel. Pas de lune. Quelques nuages effilochés. J’ai repéré Arcturus, puis l’étoile Polaire. J’ai changé de cap pour continuer à nager vers l’ouest. Toujours sur le dos, pour ne pas trop fatiguer. Comme ça, je pourrais nager pendant deux ans. Pas de problème et, le cas échéant, vous pouvez toujours vous relaxer en vous arrêtant. Et puis, après tout, je n’étais pas pressée. Tout ce que je voulais, c’était atteindre l’Imperium du côté Arkansas.

Le plus important, c’était de ne pas être déportée vers le Texas.

Problème : comment naviguer correctement de nuit dans un fleuve large de plusieurs kilomètres afin d’atteindre une hypothétique berge côté ouest… sans dériver vers le sud ?

Impossible ? Oui, c’est vrai, le Mississippi n’arrête pas de faire des méandres fous, comme un serpent aux os brisés. Mais « impossible » n’est pas un terme qui s’applique au Mississippi. En trois portages totalisant moins de quatre-vingt-dix mètres, et en franchissant deux anses sur trente kilomètres tout au plus… on peut se retrouver à plus de cent kilomètres en amont de son point de départ. C’est ça, le Mississippi.

Je n’avais pas de carte, je n’y voyais rien, mais je savais seulement que je devais toujours aller vers l’ouest. Et c’est ce que j’ai fait. Toujours sur le dos, le regard sur les étoiles pour ne pas perdre mon cap une seule seconde. Impossible de savoir si le courant me déportait vers le sud. Ma seule certitude, c’était que le fleuve allait toujours plus ou moins vers le sud et que, tôt ou tard, je me retrouverais sur la berge Arkansas.

Et c’est bien ce qui s’est produit. Une heure plus tard – ou deux ? –, alors que Véga était haute à l’est mais pas encore au méridien, j’ai pris conscience que la berge était au-dessus de moi, juste à ma gauche. Je me suis réorientée sans cesser de nager et, après un instant, j’ai rencontré un rocher auquel je me suis agrippée avant de me redresser avec précaution. J’ai pataugé dans quelques mares entre les écueils avant de prendre pied sur la rive.

Elle ne dépassait pas cinquante centimètres, à cet endroit. Mais il y avait une bonne couche de boue et de vase.

A la clarté des étoiles, il était difficile de distinguer le noir dense de l’eau des ténèbres de la végétation. Dans quelle direction aller ? La Polaire était occultée par les nuages mais Spica, au sud, et Antarès, au sud-est, restaient de bons repères.

Pour marcher vers l’ouest, il fallait couper droit à travers les fourrés noirs.

Ou bien retourner à l’eau, me laisser porter… et me retrouver demain à Vicksburg.

Non, merci.

Je me suis avancée dans la végétation.

Les quelques heures qui suivirent furent sans doute, ou presque, les plus longues de mon existence. Les plus mornes en tout cas. Je suis certaine qu’il existe des jungles plus denses et plus redoutables que la forêt du Mississippi inférieur. Mais il n’est pas question pour moi de les affronter sans avoir au moins une machette, ou même un couteau de scout !

Je suivais un parcours aussi tourmenté que celui du fleuve. Non, non, pas par-là ! Reviens sur tes pas ! Mais comment retrouver le nord ?

Je ne devais pas couvrir plus d’un kilomètre à l’heure. J’exagère peut-être. Ou bien c’est peut-être moins. Je passais le plus clair de mon temps, si j’ose dire, à me réorienter. Tous les dix ou vingt mètres.

Je sentais ou je devinais les mouches, les moustiques, les choses rampantes, et même les serpents, les vrais, les dangereux, des mocassins d’eau qui roulèrent sous mes pieds et disparurent en sifflant. Sans parler des oiseaux qui criaient, ululaient et trompetaient autour de moi, et battaient des ailes à mon approche pour disparaître dans des bruissements de feuilles quand ils ne s’envolaient pas en m’effleurant le visage. Je marchais dans une boue épaisse mais, parfois, cela devenait une vase gluante qui m’arrivait aux hanches et même au menton.

Trois ou quatre fois, je rencontrai de l’eau. Je réussis à ne pas dévier de ma direction. Quand je le pus, je nageai. C’étaient des bayous stagnants, à l’exception d’un bras d’eau au courant faible qui était peut-être un vague affluent du Mississippi. Quelque chose de très gros me frôla la jambe. Un poisson-chat géant ? Ils étaient censés vivre dans le fond. Un alligator ? En principe, il n’y en avait pas dans cette région. Une sorte de monstre du loch Ness, alors.

Il s’était bien écoulé sept ou huit siècles depuis le naufrage du Skip et du Myrtle quand je vis poindre l’aurore.

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