Robert Heinlein - Vendredi

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Vendredi: краткое содержание, описание и аннотация

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Un cerveau d'ordinateur, un corps surentraîné à tous les risques, et la beauté en plus : telle est Vendredi. L'agent idéal en ce monde futur, en ce monde de demain.
Et, en effet la voici qui rentre de la planète Ell-Cinq, mission accomplie une fois de plus, et quelle mission ! Félicitations du Grand Patron et droit aux vacances.
Heureuse, Vendredi ? Non, tourmentée comme jamais encore, hantée d'images : le viol atroce qu'elle a subi, les meurtres qu'elle a commis. Vendredi la non-humaine aurait-elle une conscience ?

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A environ un kilomètre à l’ouest, les hautes terres de l’Arkansas étaient discernables.

Un sentiment de triomphe et de soulagement m’envahit.

Mais aussi la faim, la soif, la fatigue, le picotement de quelques centaines de piqûres d’insectes et le sentiment d’être affreusement sale.

Cinq heures plus tard, je me trouvais en compagnie de Mr. Asa Hunter, dans son fourgon Studebaker attelé à un couple de mules de bonne race. Nous approchions d’une petite bourgade du nom d’Eudora. Je n’avais pas encore pu dormir mais j’avais eu droit à tout le reste – de l’eau, de la nourriture et un bon bain. Mrs Hunter s’était occupée de moi comme une vraie mère poule. Elle m’avait même prêté un peigne avant de me composer un splendide breakfast : œufs frits avec du bacon maison épais comme la main, pain de maïs, beurre, café, lait. En ingurgitant des parts énormes, je me dis que toute la boue de l’Old Man River valait bien un tel régal !

Elle insista pour laver ma combinaison souillée et je fus prête à repartir.

Je ne proposai pas d’argent aux Hunter. Il existe des humains qui ne possèdent que peu de biens mais qui sont riches en dignité et en orgueil. Leur hospitalité n’est pas à vendre. J’ai appris lentement à reconnaître ces qualités chez certains. Et, chez les Hunter, elles étaient évidentes.

Nous avons traversé le bayou de Macon, et le chemin est devenu une route peu à peu. Mr. Hunter a fait arrêter ses mules et il est descendu.

— Mademoiselle, je vous serais reconnaissant de bien vouloir descendre ici.

J’ai accepté sa main tendue.

— Quelque chose ne va pas, Mr. Hunter ? Vous ai-je offensé de quelque façon ?

— Non, mademoiselle, pas le moins du monde. (Il hésita.) Vous nous avez dit que votre bateau de pêche avait heurté un écueil, n’est-ce pas ?

— Oui…

— Ces écueils, c’est un sacré risque sur le fleuve… Hier soir, il s’est passé quelque chose. Deux explosions, du côté de Kentucky Bend. Très fortes. J’ai pu les entendre de chez nous. J’ai même vu la lueur.

Il s’est interrompu et je n’ai rien dit. Je savais que mon histoire avait été pour le moins faiblarde.

— Ma femme et moi, a repris Mr. Hunter, nous n’avons jamais eu d’ennuis avec la police impériale. Et nous n’en cherchons pas. Si vous marchez un petit peu en suivant cette route, vous arriverez à Eudora. Moi, je vais faire demi-tour pour retourner à la maison.

— Je comprends. Mr. Hunter, j’aimerais tant vous dédommager.

— Vous le pouvez.

— Vraiment ?

(Il n’allait pas me demander de l’argent ? Oh, non !)

— Si un jour vous trouvez quelqu’un dans l’ennui, pensez à nous et venez-lui en aide.

— Oh, mais bien sûr ! Bien sûr !

— Mais ne vous donnez pas la peine de nous écrire. Les gens qui reçoivent du courrier se font remarquer. Et nous ne voulons pas qu’on nous remarque.

— Je vois. Mais je ferai ce que vous m’avez demandé et je penserai à vous. Plutôt deux fois qu’une.

— C’est bien. Un bienfait n’est jamais perdu, mademoiselle. Mrs Hunter priera pour vous.

Des larmes me vinrent aux yeux.

— Dites-lui que moi non plus, je ne l’oublierai pas dans mes prières.

(Que m’arrivait-il ? Jamais je n’avais prié de ma vie. Mais… oui, j’étais décidée à le faire, rien que pour eux.)

— Merci, mademoiselle. Est-ce que je peux me permettre de vous donner un petit conseil ?

— J’en ai besoin. Je vous en prie.

— Vous n’avez pas l’intention de vous arrêter à Eudora ?

— Non. Je dois continuer vers le nord.

— C’est ce que vous nous avez dit, oui. Eudora, vous savez, ce n’est qu’un poste de police et quelques magasins. Plus loin, il y a Lake Village. Les Greyhounds s’y arrêtent. C’est à environ douze kilomètres. Si vous y arrivez avant midi, vous avez une chance d’attraper le bus. Mais il fait très chaud.

— J’y arriverai. Comptez sur moi.

— Alors, vous pourrez aller jusqu’à Pine Bluff, et même jusqu’à Little Rock. Mais ça va vous coûter cher.

— Mr. Hunter, vous avez été plus que gentil. Mais j’ai une carte de crédit. Avec ça, je peux payer.

Mes papiers et mon argent avaient été parfaitement protégés dans la ceinture étanche de Janet, celle qu’elle m’avait offerte des siècles auparavant. Quand je la reverrais, je la féliciterais.

— Parfait. Mais j’aimais mieux vous le dire. Une chose encore. Les gens par ici ne s’occupent que de ce qui les regarde. Si on vous pose des questions dans le bus, ne répondez pas. Ça sera mieux. Bonne chance.

Il s’est éloigné. J’aurais bien aimé l’embrasser mais les filles bizarres dans mon genre n’embrassent jamais les Mr. Hunter.

J’ai réussi à avoir le bus de midi et je me suis retrouvée à Little Rock à douze heures cinquante-deux très exactement. Une capsule pour le Nord était en partance à la station de métro et j’ai atteint Saint Louis vingt minutes après. J’ai appelé le Patron selon le code de contact.

— Le numéro de code que vous avez demandé n’est pas en service actuellement, a dit une voix. Ne quittez pas. Une opératrice va vous…

J’ai raccroché et je me suis éloignée très vite.

J’ai erré au hasard pendant plusieurs minutes, sans quitter le sous-sol, faisant semblant de m’intéresser aux vitrines des magasins.

J’ai finalement découvert un terminal dans un petit centre commercial et j’ai composé le code d’urgence.

— Votre appel codé n’est pas…

J’ai appuyé sur la touche d’annulation mais la voix a continué de débiter son message. J’ai quitté la cabine en courant pour éviter d’être photographiée, ce qui pouvait être catastrophique.

Pendant quelques minutes, je me suis mêlée à la foule. Quand j’ai été à peu près certaine que personne ne m’avait suivie, je suis descendue d’un niveau et j’ai pris le métro régional pour Saint Louis Est.

Je disposais d’un troisième code d’urgence, mais je n’avais pas l’intention de m’en servir dans l’immédiat, du moins sans préparation.

Je savais que le quartier général du Patron était à une heure de voyage, mais j’ignorais totalement sa situation. Je veux dire par là que je n’avais qu’une certitude : quand j’avais quitté l’infirmerie après mon traitement, il m’avait fallu très exactement soixante minutes en VEA. Et soixante minutes pour le voyage retour. Et quand j’avais été expédiée à Kansas City, il s’était également écoulé soixante minutes.

Donc, si je me fiais à la géographie, à la géométrie et au simple bon sens, ainsi qu’à ma connaissance des possibilités des VEA, le quartier général du Patron devait se situer aux alentours de Des Moines, plus ou moins. Mais « plus ou moins », dans ce cas précis, équivalait à une bonne centaine de kilomètres. Inutile de me livrer à des conjectures.

Dans Saint Louis Est, j’ai acheté une cape légère avec un capuchon et, un peu plus loin, un masque en latex, le moins ridicule possible. Ensuite, je me suis évertuée à brouiller les pistes avant de choisir un autre terminal. Mon idée était que le Patron avait été attaqué et, cette fois, durement touché. Mais je ne paniquais pas. Parce que j’avais été entraînée pour ne pas paniquer en état de crise.

Affublée de mon masque, le capuchon rabattu sur le front, je me suis donc présentée devant un terminal et j’ai composé le dernier code dont je disposais. Avec le même résultat. Et, une fois encore, la voix a refusé de se taire. J’ai battu en retraite en ôtant mon masque que j’ai laissé tomber quelques mètres plus loin, très lentement. J’ai tourné l’angle d’une ruelle, je me suis débarrassée de ma cape que j’ai jetée dans une poubelle. Puis je suis retournée à Saint Louis…

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