Robert Heinlein - Vendredi

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Vendredi: краткое содержание, описание и аннотация

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Un cerveau d'ordinateur, un corps surentraîné à tous les risques, et la beauté en plus : telle est Vendredi. L'agent idéal en ce monde futur, en ce monde de demain.
Et, en effet la voici qui rentre de la planète Ell-Cinq, mission accomplie une fois de plus, et quelle mission ! Félicitations du Grand Patron et droit aux vacances.
Heureuse, Vendredi ? Non, tourmentée comme jamais encore, hantée d'images : le viol atroce qu'elle a subi, les meurtres qu'elle a commis. Vendredi la non-humaine aurait-elle une conscience ?

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Ou bien mon sergent recruteur m’avait menti, ou bien on lui avait raconté des histoires et elle n’avait pas réussi à mettre le doigt sur ce petit détail illogique. Inutile de l’interroger. J’ai pris un stylo tout en demandant :

— Est-ce qu’il faut que je voie le médecin maintenant ?

— Vous plaisantez ou quoi ?

— Pas du tout. (J’ai soupiré et ajouté :) Je le jure, après qu’elle a eu marmonné quelque chose qui pouvait ressembler à un serment.

Elle a examiné ma signature.

— Ce V, qu’est-ce que ça veut dire ?

— Vendredi.

— Eh, quel drôle de nom ! Moi, je vous appellerai Jones. En opération. Autrement, ce sera Jonesie.

— Comme vous voudrez, sergent. Est-ce que je suis de service dès à présent ?

— Oui, mais vous serez libérée dans un instant. Voici vos ordres : Au bout de Shrimp Alley, vous trouverez un escalier. La pancarte indique WOO FONG ET LEVY FRERES. Soyez là à quatorze heures pour embarquer. Empruntez la porte du fond. Jusque-là, vous avez le temps de vous occuper de vos affaires privées. Vous êtes libre de parler de votre engagement à des tiers mais vous encourrez des mesures disciplinaires si jamais vous venez à vous livrer en public à des spéculations quant à la nature de votre mission. (Elle avait débité ces derniers mots très vite, comme si elle les avait appris par cœur.) Avez-vous besoin d’argent pour votre repas ? Non, je suis certaine que non. Eh bien, ce sera tout, Jonesie. Heureuse de vous avoir parmi nous. Tout se passera bien.

Elle m’a tendu les bras.

Je me suis approchée. Elle a posé un bras sur mes hanches et elle m’a souri. Je me suis dit que le moment était mal choisi pour déplaire à mon sergent et j’ai répondu à son sourire avant de l’embrasser. Ce n’était pas si désagréable que ça. Sa bouche était parfumée.

18

Le Skip to M’Lou était un véritable bateau style Mark Twain, plus agréable que je ne m’y étais attendue, avec trois ponts, quatre Shipstones, deux pour chacun des équipages. Mais il était chargé jusqu’au plat-bord, et j’avais l’impression qu’il pouvait couler à la moindre brise.

Il n’était pas la seule unité militaire sur le fleuve. Un autre transport de troupes nous précédait : le Myrtle T. Hanshaw, à quelques longueurs. Je pensais aussi aux éventuels écueils cachés et j’espérais que leurs sonars étaient à la hauteur.

Tous les héros d’Alamo se trouvaient à bord du Myrtle avec le colonel Rachel qui commandait les deux forces d’attaque. Et cela confirmait mes soupçons. Une brigade ne sert pas à monter la garde devant le palais. Le colonel allait au combat, et il se pouvait bien que nous ayons à débarquer sous le feu, et avant peu.

Mais nous n’avions pas encore reçu nos armes et les recrues étaient toujours en tenue civile, ce qui semblait indiquer que l’affrontement n’était pas proche. Le sergent Gumm ne m’avait sans doute pas menti en me disant que le convoi devrait atteindre Saint Louis. Si nous devions être au service du nouveau président – et si le nouveau président se trouvait vraiment dans la capitale –, cela semblait logique. Si le sergent Mary Gumm avait été réellement bien informée, et si personne d’autre ne se manifestait sur le fleuve… Non, Vendredi, cela faisait beaucoup trop de si contre bien peu d’informations vérifiées. Tout ce dont j’étais certaine, c’est que ce bateau sur lequel je me trouvais devrait couper la frontière d’un moment à l’autre. Mais j’ignorais de quel côté nous nous trouvions exactement et j’étais vraiment incapable de dire où était l’Imperium.

Mais, pour l’heure, cela n’avait pas grande importance. Je comptais bien démissionner sans façon dès que nous serions à proximité du quartier général du Patron. Je préférais abandonner Rachel et ses Raiders avant le début de l’action, vraiment. J’avais pu estimer plus ou moins l’état des forces d’attaque et, selon moi, elles ne seraient pas prêtes au combat avant six semaines d’entraînement intensif. Et encore cela exigerait-il des instructeurs particulièrement féroces. Non : trop de recrues dans l’armée de Rachel, et pas assez d’encadrement.

Ces recrues étaient toutes censées être des vétérans… mais je ne le croyais pas. La plupart ne devaient pas dépasser quinze ans et venaient de la campagne. D’accord, elles étaient plutôt bien charpentées pour leur âge, mais il faut quand même dépasser les soixante kilos pour faire un soldat efficace.

Lancer une telle armée dans la bataille équivaudrait à un massacre. Mais cela ne me concernait pas. C’était l’heure du crépuscule, j’étais assise sur un rouleau de cordage, le ventre bien plein de haricots, et je savourais l’idée que le Skip to M’Lou venait peut-être déjà, depuis quelque temps, de franchir la frontière de l’Imperium.

— Alors, soldat, on se planque ?

J’ai immédiatement reconnu la voix.

— Sergent, comment pouvez-vous dire ça ?

— Ne vous fâchez pas, Jonesie. C’était une question que je me posais un peu à moi-même. Est-ce que vous avez acheté votre passage ?

Non, je ne l’avais pas fait, tout simplement parce que aucune des possibilités offertes ne me convenait. La troupe était logée à quatre ou trois par cabine. Mais notre unité, ainsi qu’une autre, était cantonnée dans la salle à manger du bord et je ne voyais aucun avantage particulier à me retrouver à la table du commandant.

Le sergent Gumm a hoché la tête quand je lui ai fait part de mes considérations.

— D’accord, Jonesie. A bâbord avant, juste devant l’office, tu trouveras la cabine du steward. C’est là que je suis. Elle n’est pas immense mais la couchette est suffisamment large. Amène ta couverture. Tu verras que c’est quand même plus confortable que le pont.

— C’est très gentil, sergent !

(Comment allais-je me tirer de ce genre de piège ? A moins de me résoudre à l’inéluctable ?…)

— Quand nous sommes seules, appelez-moi Mary. C’est comment votre prénom, déjà ?

— Vendredi.

— Vendredi. C’est plutôt mignon, à bien réfléchir.

L’ultime faucille rouge du soleil disparaissait à la proue.

Le bateau allait maintenant cap à l’est, suivant les méandres du fleuve.

— On croirait qu’il va s’éteindre dans un grand jet de vapeur, dit Mary.

— Sergent, vous avez l’âme d’un poète.

— Je l’ai souvent pensé, sans plaisanter. Je veux dire que je pouvais écrire… Est-ce qu’on vous a dit que le couvre-feu était établi ?

— Oui… Pas de lumière, on ne fume pas sur le pont… Tous les stores tirés, les volets fermés… Les contrevenants seront fusillés au lever du soleil. Ça ne me fait pas grand-chose, sergent, si vous voulez savoir. D’abord, je ne fume pas.

— Ce n’est pas tout à fait exact, Vendredi. Je veux dire que les contrevenants ne seront pas fusillés. Ils souhaiteront l’avoir été. Mais vous ne fumez vraiment pas, chérie ? Même avec une gentille amie ?…

(Allez, Vendredi, abandonne.)

— Eh bien… s’il s’agit d’amitié…

— C’est comme ça que je le vois. De temps en temps, comme ça, avec une amie, c’est tellement agréable. Et tu es si douce.

Elle s’est assise près de moi et a passé un bras autour de mon cou.

— Sergent… je veux dire Mary… je vous en prie. Il ne fait pas encore vraiment nuit. Quelqu’un pourrait nous voir.

— Et quelle importance ?

— C’est important pour moi. Question d’ambiance…

— Avec nous, tu changeras d’idée, tu verras. Tu es vierge, chérie ?… Je veux dire, pour ce qui est des filles ?

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