Robert Heinlein - Vendredi

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Vendredi: краткое содержание, описание и аннотация

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Un cerveau d'ordinateur, un corps surentraîné à tous les risques, et la beauté en plus : telle est Vendredi. L'agent idéal en ce monde futur, en ce monde de demain.
Et, en effet la voici qui rentre de la planète Ell-Cinq, mission accomplie une fois de plus, et quelle mission ! Félicitations du Grand Patron et droit aux vacances.
Heureuse, Vendredi ? Non, tourmentée comme jamais encore, hantée d'images : le viol atroce qu'elle a subi, les meurtres qu'elle a commis. Vendredi la non-humaine aurait-elle une conscience ?

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Et là, sans me laisser abattre, je me suis servie de ma carte de l’Impérial Bank de Saint Louis pour payer mon passage jusqu’à Kansas City. Une heure auparavant, à Little Rock, je n’avais pas eu la moindre crainte, mais depuis je savais qu’il était arrivé quelque chose au Patron. Et je me rendais compte que j’avais toujours eu la conviction presque religieuse que rien ne pouvait lui arriver, jamais.

A présent, j’étais bien obligée d’agir comme s’il avait été victime d’un attentat ou de je ne sais quoi. Ce qui signifiait que ma carte de crédit de Saint Louis (qui dépendait de son compte et non du mien) pouvait être périmée d’un moment à l’autre.

Quatre cents kilomètres plus loin, quinze minutes plus tard, j’étais à Kansas City. Je n’ai pas quitté le métro. En appelant le service de renseignements, j’ai appris que toutes les capsules étaient en circulation entre Kansas City, Omaha, Sioux Falls, Fargo et Winnipeg. Au-delà de Pembina, passé la frontière, cependant, tout était interrompu. Cinquante-six minutes plus tard exactement, je me suis retrouvée à la frontière du Canada britannique, au sud de Winnipeg. L’après-midi n’était pas encore trop avancé. Dix heures auparavant à peine je sortais de la vase du Mississippi pour me demander si j’étais dans l’Imperium ou le Texas.

A présent, j’avais une envie particulièrement pressante de quitter l’Imperium. Jusque-là, j’avais réussi à maintenir un écart d’un saut de puce entre moi et la police impériale, mais je n’avais plus le moindre doute : ils voulaient me parler. Et je n’avais pas du tout envie de leur dire quoi que ce soit parce que j’avais entendu pas mal de rumeurs sur la façon qu’ils avaient de conduire un interrogatoire. Les petits malins qui s’étaient occupés de moi des mois auparavant n’étaient que de doux amants comparés aux spécialistes de la police impériale qui vous grillaient définitivement le cerveau…

19

Quatorze heures plus tard, je n’étais qu’à vingt-cinq kilomètres à l’est de l’endroit où j’avais été dans l’obligation de quitter le réseau du métro. J’avais passé une heure à faire des achats, une autre à me nourrir, deux autres à consulter un spécialiste, six encore à dormir, et quatre heures, enfin, à me déplacer avec prudence à l’est de la barrière frontalière sans trop m’en approcher. A présent, l’aube pointait et l’heure était venue de franchir la barrière, tranquillement, puisque j’étais censée faire partie des équipes de réparation.

Pembina est à peine un village. Il m’a fallu retourner à Fargo pour dénicher un spécialiste, ce qui n’était rien en capsule. Le « spécialiste » dont j’avais besoin était du même genre que « Artistes & Cie » à Vicksburg, à cette différence près qu’il ne faisait aucune publicité dans l’Imperium. Pour le trouver, il me fallut un peu de temps et je dus graisser quelques pattes par mesure de prudence. Il était installé derrière un immeuble tout à fait banal, près de University Drive et de l’avenue principale.

Je portais encore la combinaison bleue avec laquelle j’avais plongé dans le Mississippi avant la destruction du Skip to M’Lou. Ce n’était pas par faiblesse sentimentale mais tout simplement parce que c’était le meilleur vêtement passe-partout que je connaisse. Avec ça, je pouvais me promener jusqu’à Luna City ou Ell-Cinq, où le monokini règne pourtant. Ça ne se froisse pas facilement mais ça se lave aisément, ça s’use au bout de quelques siècles, bref, c’est l’habit idéal de l’agent spécial qui ne veut pas se faire remarquer et qui ne tient pas à voyager avec des tonnes de garde-robe.

J’arborais une casquette passablement crasseuse sur laquelle j’avais épinglé l’insigne de « mon » syndicat, une ceinture à outils et, en bandoulière, des maillons de remplacement et un nécessaire à soudure.

Le tout bien fatigué, bien professionnel, y compris les gants de travail. Dans ma poche droite, j’avais un vieux portefeuille de cuir avec mes papiers d’identité qui prouvaient que j’étais « Hannah Jensen », de Moorhead. Une coupure de journal me montrait en collégienne, une carte de la Croix-Rouge disait que j’étais de groupe O, rhésus positif (ce qui était biologiquement exact) et que j’étais donneuse de sang, avec une interruption, pourtant, depuis six mois.

Je possédais quelques autres documents qui donnaient à Hannah Jensen une identité plus crédible, et même une carte Visa émise par la banque de Moorhead, à laquelle, cependant, il manquait le code magnétique qui aurait permis son utilisation. Ce n’était qu’un morceau de plastique et le Patron devrait me féliciter pour lui avoir permis d’économiser ainsi pas mal de couronnes.

Le jour venait de se lever et j’estimais que j’avais environ trois heures maximum pour franchir la clôture puisque les hommes de la véritable équipe d’entretien prenaient leur service vers dix heures. Avant cette heure, Hannah Jensen devrait disparaître. Aujourd’hui, j’étais au bout de mes réserves : je n’avais plus d’argent liquide en couronnes. Bien sûr, il me restait encore ma carte de crédit, mais je me méfie des limiers électroniques. Mes trois tentatives pour contacter » le Patron, la veille, toutes avec la même carte, n’avaient-elles pas déclenché quelque sous-programme qui permettrait de m’identifier ? Certes, j’avais réussi à m’éclipser en me servant de nouveau de ma carte pour le métro… mais avais-je vraiment échappé à tous les pièges électroniques ? Impossible de le savoir avec certitude. Non, tout se résumait à cette clôture frontière que je devais franchir. Coûte que coûte.

J’avançais doucement, luttant contre une envie brûlante de me mettre à courir. Je cherchais un endroit où je pourrais tranquillement couper la clôture sans être vue. Ce qui était difficile car la terre était à nu sur une cinquantaine de mètres de part et d’autre. Ce qu’il me fallait, c’était la protection d’arbustes et de buissons, un peu comme les haies en Normandie.

Mais le Minnesota n’est pas la Normandie.

Dans le Nord, il est même rare d’y trouver des arbres. En tout cas, dans le genre de paysage où je me trouvais. J’étais en train d’examiner un bout de clôture en me disant qu’après tout, puisque personne n’était en vue, je ne risquais rien, quand un VEA de la police est apparu. Il avançait lentement, en suivant la clôture. J’ai levé la main en un geste amical et désinvolte et j’ai repris mon chemin vers l’est.

Mais ils ont fait demi-tour et ils se sont immobilisés à une cinquantaine de mètres. Je suis donc revenue sur mes pas, et les deux gars sont descendus. Ils appartenaient sans le moindre doute à la police de l’Imperium et pas à celle du Minnesota.

Le plus gentil m’a lancé :

— Qu’est-ce que vous faites ici à cette heure ?

— Je travaille, quand on ne m’interrompt pas.

— Impossible. Vous ne prenez jamais votre service avant huit heures.

— Ça, c’est ce que vous croyez, mon grand. Ça date de la semaine dernière.

— On n’a pas reçu de notification.

— Vous voulez que le surintendant vous envoie une lettre ? Donnez-moi votre numéro et je lui ferai la commission.

— Te fous pas de moi, connasse. J’ai bien envie de t’embarquer.

— Allons-y. Ça me fera toujours un jour de repos. Et c’est vous qui expliquerez pourquoi le boulot n’a pas été fait.

— Laisse tomber.

Ils remontaient déjà dans leur VEA.

— Eh, les mignons ! Vous avez de quoi tirer une bouffée ?

Le pilote m’a dévisagée.

— Pas de ça en mission. Et tu ferais bien de faire comme nous.

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