Robert Heinlein - Job - une comédie de justice

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Job : une comédie de justice: краткое содержание, описание и аннотация

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Promis à une brillante carrière militaire lorsqu’une grave maladie l’obligea à y renoncer en 1934, il est devenu un des auteurs les plus prolifiques de notre époque. Qui donc se mêle de bouleverser ainsi la vie du pasteur Alex Hergensheimer alors qu’il regagne son cher Kansas après un long voyage ? Dieu ou Satan ?
Tout commence par un épisode de très païenne magie lors d’une escale en Polynésie…
Et quand il se retrouve à bord, l’honorable pasteur découvre que tout a changé, y compris lui-même : pour ses compagnons, il est Alec Graham, homme d’affaires, et pour Margrethe, la jolie stewardess, un parfait amant ! Plus dangereux encore : il se retrouve à la tête d’un million de dollars fort mal acquis.
Quant au temps historique, là, c’est le total chamboulement. Dans quel passé… ou quel futur est-il ?
Sentant se perdre son identité et son âme, Alex s’affole, craint l’approche de quelque Armaguedon…

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L’entrevue s’était achevée là, si l’on excepte quelques absurdités fleuries à l’intention de Margrethe. Nous avons rejoint le sergent Roberto, qui avait profité de l’hospitalité de la bonne et de la cuisinière, et nous avons repris le chemin du tribunal.

Don Clemente (le juge Ibañez) se révéla aussi amène que Don Ambrosio nous l’avait annoncé. Nous avions déclaré immédiatement au clerc que nous reconnaissions la dette mais que nous n’avions pas de quoi la régler, et il n’y eut pas de jugement. Nous nous sommes simplement assis dans la salle pendant que le juge procédait aux diverses affaires portées au registre du jour. Il en expédia plusieurs très rapidement. Il y avait quelques délits mineurs passibles d’amendes, des jugements pour dettes et de simples auditions dans l’attente d’un futur jugement. On murmurait et on fronçait les sourcils, et je n’aurais su dire très exactement ce dont il était question ; Margrethe elle-même ne put m’en apprendre plus. En tout cas, ce n’était pas le genre de juge à faire pendre les gens pour un oui ou pour un non.

Quand toutes les affaires furent expédiées, le clerc lança un ordre et nous sortîmes en même temps que les « mécréants » – pour la plupart des paysans – qui étaient redevables d’amendes ou de dettes. On nous fit aligner sur une plate-forme basse, devant un groupe d’hommes. Margrethe demanda ce qui se passait et on lui répondit : La subasta .

— Ça veut dire quoi ?

— Alec, je n’en suis pas sûre. J’ignore le sens de ce mot.

Le sort des autres fut très vite réglé : je devinai qu’ils s’étaient déjà retrouvés là. Et il ne resta bientôt plus qu’un seul homme devant nous, qui étions les derniers sur la plate-forme. Il offrait toutes les apparences de la richesse. Il sourit en s’adressant à moi mais ce fut Margrethe qui lui répondit.

— Qu’a-t-il dit ?

— Il t’a demandé si tu peux faire la vaisselle. Je lui ai dit que tu ne parles pas l’espagnol.

— Dis-lui que, oui, bien sûr, je peux faire la vaisselle. Quoique ce ne soit pas le genre de travail qui me tente.

Cinq minutes après, notre dette était réglée en liquide entre les mains du clerc de la cour et nous avions hérité d’un patron, le Señor Jaime Valera Guzman. Il proposait soixante pesos par jour à Margrethe, trente pour moi, plus le gîte et le couvert. Les frais de jugement se montaient à deux mille cinq cents pesos auxquels s’ajoutaient les taxes pour deux permis de travail de non-résidents et les timbres d’impôt de guerre. Le clerc prit en compte notre totale insolvabilité et fit la division pour nous : en cent vingt et un jours et quatre mois, nous aurions rempli notre obligation envers notre patron. A moins, bien entendu, que nous ne dépensions quelque argent dans l’intervalle.

Il nous indiqua où nous rendre : au Restaurante Pancho Villa. Notre patron, lui, était déjà reparti dans sa voiture particulière. Les patrones roulaient, les peones allaient à pied.

11

Ainsi Jacob servit sept années pour Rachel : et elles furent à ses yeux comme quelques jours, parce qu’il l’aimait.

Genèse, 29:20

Parfois, lorsque je faisais la vaisselle, je m’amusais à calculer la hauteur totale de la pile d’assiettes que j’avais lavées depuis que nous étions au service de notre patron, Don Jaime. Les assiettes ordinaires que l’on utilise au restaurant de Pancho Villa représentent à peu près trente centimètres pour trente assiettes. Je décidai qu’arbitrairement une tasse plus une soucoupe, ou bien encore deux verres, comptaient pour une assiette, vu que ces ustensiles ont tendance à mal s’emboîter. Et ainsi de suite.

Le phare de Mazatlan mesure cent cinquante-sept mètres de haut, soit douze mètres seulement de moins que le monument de Washington. Je me souviens très bien du jour où j’égalai la hauteur du phare en vaisselle : ma première « pile du phare ». Au début de la semaine, j’avais dit à Margrethe que je ne tarderais pas à atteindre mon but, sans doute entre jeudi et vendredi matin.

Cela se passa très exactement le jeudi dans la soirée. Je quittai la plonge et, entre la cuisine et la salle à manger, je parvins à attirer le regard de Margrethe. Je levai les mains et les croisai à la manière d’un boxeur vainqueur.

Margrethe s’interrompit net – elle était occupée à prendre la commande d’un grand repas de famille – et elle applaudit. Ce qui l’obligea à expliquer aux clients ce qui se passait. Le résultat fut qu’elle vint me voir dans l’arrière-cuisine quelques minutes après pour me remettre un billet de dix pesos, le pourboire généreux du père de famille. Je lui dis de le remercier pour moi et de lui annoncer que je venais juste d’entamer ma deuxième « pile du phare », que je me permettrais de lui dédier, à lui et à toute sa famille. Par voie de conséquence, la Señora Valera dépêcha son époux, Don Jaime, afin de s’enquérir de la raison pour laquelle Margrethe perdait son temps et se livrait à toute une comédie au lieu de se consacrer à sa tâche… Ce qui amena finalement Don Jaime à me demander le montant du pourboire des clients, pourboire qu’il doubla.

Quant à la Señora Valera, elle n’avait pas de raison de se plaindre : non seulement Margrethe était sa meilleure serveuse, mais elle était la seule à être bilingue. Le jour même où nous étions entrés au service du Señor et de la Señora , un peintre en lettres avait peint en gros caractères : ICI ON PARLE ANGLAIS. Non seulement Margrethe était à la disposition de tous les clients qui parlaient anglais mais elle était chargée également de rédiger les menus en anglais. (Et les prix des menus en anglais avaient la particularité d’être quarante pour cent plus élevés que ceux des menus espagnols.)

Don Jaime n’était pas un mauvais patron. Il était aimable, jovial et généralement très accommodant avec ses employés. Après un mois passé à son service, il me confia qu’il n’aurait certainement pas payé ma dette si le juge n’avait pas exigé que mon contrat soit indissociable de celui de Margrethe, ayant argué de notre qualité de couple marié. (Autrement, j’aurais fini dans les champs et je n’aurais pu revoir Margrethe qu’en de rares occasions : Don Ambrosio me l’avait dit : le juge Don Clemente était très humain.)

Je dis à Don Jaime que je me réjouissais d’avoir été compris dans le lot mais qu’il avait donné la preuve de la sagesse de son jugement en engageant Margrethe.

Oui, admit-il, j’avais raison. Il avait participé aux enchères du marché du travail tous les mercredis depuis plusieurs semaines en quête d’une fille bilingue qui pourrait servir au restaurant, et il avait bien été obligé de me prendre avec Margrethe. Mais il désirait ajouter qu’il n’avait pas le moindre regret car jamais son arrière-cuisine n’avait été aussi propre, les assiettes aussi nettes et l’argenterie aussi éclatante.

Je lui assurai que c’était un plaisir pour moi que de rehausser le prestige et l’honneur du Restaurante Pancho Villa et de son patrón , Don Jaime.

En fait, il aurait été difficile de ne pas améliorer l’état de la cuisine. Lorsque j’étais arrivé, ma première pensée avait été que le sol était fait de terre battue. C’était ce que l’on pouvait croire en le regardant : on aurait presque pu y planter des tomates ! Mais, sous la couche de saleté, à environ deux centimètres d’épaisseur, il y avait du ciment. Je m’étais mis à laver tout ça et à l’entretenir régulièrement : il faut dire que j’étais toujours pieds nus. Ensuite, j’avais demandé de la poudre anti-cafards.

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